ABIDJAN - Marcel Gossio, ancien directeur du port
d’Abidjan et un des piliers du régime de l’ex-président Laurent Gbagbo, en
exil au Maroc depuis 2011, a annoncé vendredi être rentré en Côte d’Ivoire
pour "prendre part à la réconciliation".
"Je suis rentré ce matin du Maroc (...) parce que je considère que le
paysage socio-politique est apaisé", a affirmé à l’AFP M. Gossio, un proche de
l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, après un "exil de deux ans et neuf
mois au Maroc".
Le président ivoirien Alassane Ouattara, avait évoqué dans son discours
radiotélévisé de voeux pour le Nouvel An, "une mise en liberté provisoire" de
certains détenus de la crise postélectorale, et promis d’accélérer le retour
des Ivoiriens réfugiés à l’étranger.
M. Gossio, considéré comme l’un des principaux financiers de l’ancien
régime de par sa position de directeur du port d’Abidjan, a salué cet appel et
les actions menées par le gouvernement démontrant "une volonté réelle d’aller
à l’apaisement et à la réconciliation".
"J’ai fait l’analyse et je me suis dit qu’il fallait que je rentre dans mon
pays pour prendre ma part à cette réconciliation", a-t-il précisé, ajoutant
qu’il souhaitait également aider son parti, le Front populaire ivoirien (FPI,
ex-Gbagbo) à suivre cette voie.
La justice ivoirienne a commencé, le 9 janvier dernier, l’examen des
demandes de mise en liberté provisoire des partisans de l’ex-président Laurent
Gbagbo, détenus de la crise postélectorale de 2010-2011, comme l’avait
souhaité le chef de l’Etat Alassane Ouattara.
Des centaines d’Ivoiriens pro-Gbagbo sont détenus en liaison avec la crise
postélectorale provoquée par le refus de M. Gbagbo de reconnaître la victoire
de son rival Alassane Ouattara à l’élection présidentielle de novembre 2010.
Plus de 3.000 personnes sont mortes entre décembre 2010 et avril 2011, lors
de cette crise.
Laurent Gbagbo est actuellement emprisonné à La Haye dans l’attente de son
procès par la Cour pénale internationale (CPI), qui l’accuse de "crimes contre
l’humanité".
ck/jf/jmc
d’Abidjan et un des piliers du régime de l’ex-président Laurent Gbagbo, en
exil au Maroc depuis 2011, a annoncé vendredi être rentré en Côte d’Ivoire
pour "prendre part à la réconciliation".
"Je suis rentré ce matin du Maroc (...) parce que je considère que le
paysage socio-politique est apaisé", a affirmé à l’AFP M. Gossio, un proche de
l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, après un "exil de deux ans et neuf
mois au Maroc".
Le président ivoirien Alassane Ouattara, avait évoqué dans son discours
radiotélévisé de voeux pour le Nouvel An, "une mise en liberté provisoire" de
certains détenus de la crise postélectorale, et promis d’accélérer le retour
des Ivoiriens réfugiés à l’étranger.
M. Gossio, considéré comme l’un des principaux financiers de l’ancien
régime de par sa position de directeur du port d’Abidjan, a salué cet appel et
les actions menées par le gouvernement démontrant "une volonté réelle d’aller
à l’apaisement et à la réconciliation".
"J’ai fait l’analyse et je me suis dit qu’il fallait que je rentre dans mon
pays pour prendre ma part à cette réconciliation", a-t-il précisé, ajoutant
qu’il souhaitait également aider son parti, le Front populaire ivoirien (FPI,
ex-Gbagbo) à suivre cette voie.
La justice ivoirienne a commencé, le 9 janvier dernier, l’examen des
demandes de mise en liberté provisoire des partisans de l’ex-président Laurent
Gbagbo, détenus de la crise postélectorale de 2010-2011, comme l’avait
souhaité le chef de l’Etat Alassane Ouattara.
Des centaines d’Ivoiriens pro-Gbagbo sont détenus en liaison avec la crise
postélectorale provoquée par le refus de M. Gbagbo de reconnaître la victoire
de son rival Alassane Ouattara à l’élection présidentielle de novembre 2010.
Plus de 3.000 personnes sont mortes entre décembre 2010 et avril 2011, lors
de cette crise.
Laurent Gbagbo est actuellement emprisonné à La Haye dans l’attente de son
procès par la Cour pénale internationale (CPI), qui l’accuse de "crimes contre
l’humanité".
ck/jf/jmc