Animateur télé vedette dans les années 70 et 80, Roger Fulgence Kassy (RFK, né en 1956) a quitté la terre des hommes un 20 janvier 1989, des suites d’une longue maladie. Aujourd’hui lundi 20 janvier 2014, cela fait 25 ans que ‘’Ful’’ est parti. Plusieurs spéculations ont couru sur la cause de la mort de RFK. L’on retient officiellement que c’est une cirrhose de foie qui a eu raison de l’enfant de Kocumbo. Qui a eu droit à des funérailles de dimension plus que nationale. L’on se souvient, un quart de siècle après, de l’engouement que les fans de l’animateur ont suscité autour de ses obsèques. Plusieurs milliers de jeunes ont accompagné leur idole jusqu’à sa dernière demeure, à Kocumbo. A travers la production des émissions comme Super Star Station, Nandjelet, Jamboree, Tremplin qui devient Podium en 1977 et Première chance, Roger Fulgence Kassy a contribué à l’émergence de plusieurs artistes dont Alpha Blondy, Frédéric Ehui Meiway. « Il a permis à des anciennes gloires de la musique de renaitre de leurs cendres. Des artistes comme Paul Wassaba, Djimi Hyacynte et autres ont bénéficié de la maestria de ‘’Ful’’ pour reconquérir le public. Il a été aussi celui qui a permis à des jeunes animateurs comme Yves Zogbo Junior, Georges Aboké, et autres à être des professionnelle du micro », fait savoir l’artiste Serges Kassy. Qui reconnait que l’auteur de la célèbre phrase : « Tant qu’il y aura des hommes et des femmes sensibles à la chose musicale et capables d’apprécier un bon chanteur et une belle orchestration musicale, Podium vivra !», a été déterminant dans sa carrière : « Je lui doit tout ce que je sais aujourd’hui en matière musicale. Podium, Première chance, RFK show, sont quelques émissions de ‘’Ful’’ qui m’ont formé. Mon plus grand regret c’est que ‘’Ful’’ soit parti ce 20 janvier 1989 sans qu’il ait eu le temps de voir ce que je suis devenu le 20 0ctobre1990 à la sortie de mon premier album,’’I’ m proud’’». Pour Serges Kassy, les artistes sortis de « l’écurie » de Roger Fulgence Kassy, font aujourd’hui la fierté de la musique ivoirienne. Il cite, entre autres, Monique Séka, Ismaël Isaac, Nayanka Bell, Bailly Spinto et Les Woody.
Des regrets et des souhaits…
En ce jour anniversaire de sa mort, l’animateur Aboubacar Touré dit Tonton Bouba se souvient de son ami devenu son collègue à la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI). « Roger Fulgence Kassy, Bandaman Debach et paix à leurs âmes Traoré Amadou Sékou et Soumahoro Kanaté, avions des relations très intimes. Nous formions une grande équipe d’amis. Avec RFK, on travaillait partout, au bureau comme en voiture. A tout moment, on travaillait. Roger Fulgence Kassy était un professionnel et un grand bosseur », témoigne Aboubacar Touré. Qui salue, une fois de plus, la mémoire de ‘’Ful’’, le créateur de Podium. Une émission que Tonton Bouba dit regretter de son inexistence depuis un moment. Parce que, soutient-il, « Podium a permis à la Côte d’Ivoire d’avoir de grands artistes ». Un quart de siècle après, Serges Kassy déplore que l’engouement autour de RFK, se soit effrité au fil des années. « Aucune des promesses n’ont été tenues. Les pèlerinages promis par ses nombreux fans n’ont duré qu’une année. Les concerts promis chaque année pour célébrer l’anniversaire de sa mort n’ont duré que 3 ans. On avait même en son temps promis une journée RFK de la jeunesse, jamais tenue. J’avais proposé aux autorités d’alors pendant la construction du Palais de la Culture de donner le nom de ‘’Ful’’ pour ce palais, personne ne m’a écouté et ‘’Ful’’ est parti sans grand souvenir physique de la Côte d’Ivoire a son égard et je trouve cela dommage », regrette l’artiste. Qui souhaite un mausolée pour l’ex-animateur vedette. « Au niveau du ministère de la Culture, je souhaite qu’on lui dédie une journée RFK de la jeunesse. Ce jour là, toutes les émissions de Roger Fulgence Kassy doivent être diffusées aux Ivoiriens en mémoire de ‘’Ful’’ pour permettre aux générations à venir de connaitre qui était l’homme RFK », conclu Serges Kassy. Quand Aboubacar Touré, il pense qu’« une rue aurait pu s’appeler Roger Fulgence Kassy pour reconnaître le mérite de l’homme ».
R.Dibi
Des regrets et des souhaits…
En ce jour anniversaire de sa mort, l’animateur Aboubacar Touré dit Tonton Bouba se souvient de son ami devenu son collègue à la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI). « Roger Fulgence Kassy, Bandaman Debach et paix à leurs âmes Traoré Amadou Sékou et Soumahoro Kanaté, avions des relations très intimes. Nous formions une grande équipe d’amis. Avec RFK, on travaillait partout, au bureau comme en voiture. A tout moment, on travaillait. Roger Fulgence Kassy était un professionnel et un grand bosseur », témoigne Aboubacar Touré. Qui salue, une fois de plus, la mémoire de ‘’Ful’’, le créateur de Podium. Une émission que Tonton Bouba dit regretter de son inexistence depuis un moment. Parce que, soutient-il, « Podium a permis à la Côte d’Ivoire d’avoir de grands artistes ». Un quart de siècle après, Serges Kassy déplore que l’engouement autour de RFK, se soit effrité au fil des années. « Aucune des promesses n’ont été tenues. Les pèlerinages promis par ses nombreux fans n’ont duré qu’une année. Les concerts promis chaque année pour célébrer l’anniversaire de sa mort n’ont duré que 3 ans. On avait même en son temps promis une journée RFK de la jeunesse, jamais tenue. J’avais proposé aux autorités d’alors pendant la construction du Palais de la Culture de donner le nom de ‘’Ful’’ pour ce palais, personne ne m’a écouté et ‘’Ful’’ est parti sans grand souvenir physique de la Côte d’Ivoire a son égard et je trouve cela dommage », regrette l’artiste. Qui souhaite un mausolée pour l’ex-animateur vedette. « Au niveau du ministère de la Culture, je souhaite qu’on lui dédie une journée RFK de la jeunesse. Ce jour là, toutes les émissions de Roger Fulgence Kassy doivent être diffusées aux Ivoiriens en mémoire de ‘’Ful’’ pour permettre aux générations à venir de connaitre qui était l’homme RFK », conclu Serges Kassy. Quand Aboubacar Touré, il pense qu’« une rue aurait pu s’appeler Roger Fulgence Kassy pour reconnaître le mérite de l’homme ».
R.Dibi
