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Sport Publié le jeudi 23 janvier 2014 | L’intelligent d’Abidjan

Chronique de Jacques Anouma : La question de développement du football local remis sur la table

© L’intelligent d’Abidjan Par Ebouclé J-B
Sport/ AG élective de l` AFAD: Jacques Anouma réélu à la tête du club
Vendredi 27 décembre. Abidjan. Jacques Anouma, seul candidat déclaré à sa succession à la tête de l’Académie de football Amadou Diallo a été réélu à l’unanimité. Photo: Jacques Anouma.
Chers amis sportifs
Comment développer le football local ? La question est sur toutes les lèvres. Elle est même accompagnée d’accusations, parfois sans fondement, portées contre la Fédération ivoirienne de football ou contre le ministère des sports, voire l’Etat. C’est surtout la Fif qui est constamment sous les feux des critiques. Aussi longtemps qu’on se tournera vers la FIF pour espérer trouver des solutions pour le développement du football local, on fera fausse route. En effet, créer ou diriger un club, est d’abord une responsabilité et un engagement personnel (ou collectif). Certains dirigeants de nos clubs ont donné l’exemple de ce que peuvent engendrer une vision, une audace et une ambition. Ils n’ont pas attendu un coup de pouce de la fédération pour jeter les fondations de leur développement. La gestion du football local peut être parfois très complexe, surtout dans nos pays, tant les priorités sont nombreuses…Il va de soi qu’aucune fédération ne peut faire face, toute seule, à de tels défis. Forcément, l’implication de l’Etat devient indispensable, compte tenu de la place qu’occupe, de plus en plus, le football. Ces problèmes, qui se résument à l’absence d’infrastructures sportives, notamment un siège social, un terrain d’entraînement, du matériel roulant, des équipements sportifs, l’existence juridique etc, sont d’abord de la responsabilité des clubs. La Fif voudrait-elle réaliser un patrimoine pour chaque club qu’elle n’en aurait pas les moyens. De feu Germain Coffi Gadeau, premier président de la fédération, à Augustin Sidy Diallo, l’actuel, en passant par tous les autres, aucun responsable fédéral, pour cette raison, n’a pu avoir les moyens pour permettre aux clubs de vivre décemment. Une réflexion s’impose donc, à partir d’un tel constat. Descendre en flamme un président de fédération, ou porter en triomphe un autre, ne résoudra aucun problème. Il faudra bien se décider à débattre ouvertement et en profondeur de la question de l’avenir du football local qui, hélas ! Agonise un peu plus au fil des saisons. Et reporter à chaque fois le débat, n’aide certainement pas à résoudre le problème. Je terminerais mon propos en adressant mes félicitations aux 2 arbitres ivoiriens retenus pour le mondial. Figurer aujourd’hui parmi l’élite de l’arbitrage mondial est l’aboutissement d’un long parcours, d’un travail acharné de plusieurs années, qu’ils ne doivent qu’à leur détermination.
A la semaine prochaine
Par Jacques Anouma
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