Il est l’un des deux dirigeants qui brigueront le samedi prochain le poste de président de l’Africa Sports. N’Guessan Didier Membê, a déposé le mardi dernier son dossier de candidature auprès de l’Administration provisoire. Dans cet entretient il donne la vision de ce qu’il compte faire s’il est- élu. Il rend hommage au travail abattu par la FIF et l’Administration provisoire et se positionne comme l’homme du renouveau de la maison vert et rouge. Entretien.
Le Patriote : C’est désormais très officiel. Vous êtes candidat à la présidence de l’Africa Sports?
N’Guessan Didier Membê : C’est effectivement officiel. Je suis très heureux parce que je crois qu’on a abouti à la fin d’un processus que nous avons toujours souhaité. Qu’il y ait des élections à l’Africa pour qu’un président choisi par les supporteurs dirige ce club. Il est vrai que le travail n’est pas terminé car nous allons travailler jusqu’au 25 janvier mais c’est un grand pas qui est franchi même si beaucoup de personnes de ne le réalisent pas. Avec ces élections, c’est vraiment la sortie de crise à l’Africa. Je voudrais remercier l’Administration provisoire parce qu’elle a fait un travail formidable. Je les félicite pour les textes. Les statuts sont très complets même si aucune œuvre humaine n’est parfaite. On pourra toujours apporter des changements et cela est prévu chaque année. Je remercie particulièrement Me Cheickna Sylla qui, malgré son âge et ses occupations, à accepté cette mission. C’est vraiment la preuve que c’est quelqu’un qui aime l’Africa.
LP : L’assemblée générale c’est le 25 janvier et vous n’avez déposé votre candidature que le mardi dernier. Pensez-vous avoir assez de temps pour mener votre campagne ?
NDM : Peut être que mes adversaires auront des problèmes mais moi c’est depuis 2011 que je me bats pour une assemblée générale élective. Et depuis cette date, je suis en campagne. Ce que j’attends maintenant c’est de voir la liste électorale pour qu’on puisse donner la dernière touche à notre campagne. Nous avons rencontré tellement de supporteurs, nous avons vu tellement de comités que je pense que pour moi les trois jours sont largement suffisants.
LP : Le hic est que ce ne sont plus tous ces supporteurs et ces comités qui prendront part au vote. Mais seulement les supporteurs qui se sont acquittés des 25000 FCFA d’adhésion. Cela ne change t-il pas quelque peu la donne ?
NDM : Ceux qui ont payé les 25000 FCFA sont parmi ceux que nous avons rencontrés. Il suffit simplement de réduire le nombre de personnes à rencontrer pour aller aux élections. Mais je pense que dans le fond, il n’y a aucun problème. Nous aurons la liste et nous irons à nouveau les rencontrer. Nous ne sommes vraiment pas inquiets. Trois jours c’est largement suffisant.
LP : Pensez-vous que la fédération ivoirienne a eu raison de prendre ce dossier de l’Africa à bras le corps ?
NDM : Oui je le pense parce qu’on n’arrivait pas à avoir de consensus entre les principaux acteurs que sont Koné Cheick Oumar et Vagba Alexis. Ils avaient des positions vraiment irréconciliables. Les sages du club ont essayé mais ils n’ont pas réussi. Moi-même j’ai été médiateur sans parvenir à trouver une solution. La fédération a pris le taureau par les cornes et cela a été une très bonne chose. Vous remarquerez que tout ne coule pas de source, il y a toujours des difficultés mais on les surmonte en avançant. La fédération a fait un bon travail et pour cela nous la félicitons.
LP : Auriez-vous les moyens pour ramener à la maison tous ceux sont partis ?
NDM : En ce qui me concerne je ne pense pas que des gens soient partis du club. Il y a des gens qui ne sont certainement pas d’accord avec certaines décisions ou une certaine manière de faire ou de voir mais on reste tous Africa. En ce qui me concerne, une fois élu je vais décider d’une amnistie générale pour tous les membres de l’Africa. Je ne souhaite pas qu’on poursuive un tel ou qu’on radie un tel. Qu’on empêche les gens d’aller au stade… tout ça n’est pas nécessaire. Nous sommes en famille et nous savons comment nous gérons nos affaires. Le seul cas dont je ne peux pas parler c’est celui de Koné Cheick Oumar. Car dans son cas particulier, il y a d’autres problèmes. Il est au tribunal avec des individus, il y est avec la fédération, avec l’Africa et avec l’Administration provisoire. C’est donc un cas à part qui sera traité différemment si je suis élu. Sinon pour tous les autres ce sera une amnistie générale parce qu’on ne peut pas fonctionner sans opposition, on doit tenir compte de l’opinion de ceux qui ne sont pas d’accord sur une question.
LP : Quel est votre programme de campagne. Que proposez-vous pour l’Africa ?
NDM : Il ya certains axes qui sont essentiels. Le premier axe, c’est l’administration. Je pense qu’il faut une administration solide, rigoureuse et professionnelle. La deuxième chose, c’est qu’il faut ramener l’esprit Africa que nous avons perdu. On fonctionne aujourd’hui comme si c’était un club de quartier qui n’avait pas d’histoire, qui n’est pas important. Nous avons tellement eu de défaites, de déboires que finalement quand on a un match nul on est heureux. Il faut revenir aux fondamentaux de l’Africa.
LP : C’est quoi l’esprit Africa ?
NDM : L’esprit Africa c’est la puissance, la force, la détermination. Une équipe qui se bat jusqu’à la dernière seconde sans rien lâcher. L’esprit de corps et l’amour de l’équipe qui amènent à être autour de l’équipe quelque soit ce qui arrive, quelques soient les dirigeants. C’était cela l’Africa et c’est que nous avons perdu. Il va falloir faire un travail mental sur les supporteurs et leur dire qu’ils ont l’occasion de changer les choses. Le troisième chantier concerne l’équipe elle-même. L’Africa a une culture footballistique. Nous avons une manière de jouer, nous avons un type de joueurs qui vont avec cette manière de jouer. Il faut donc revenir à ces fondamentaux pour redevenir une équipe forte, puissante, un vrai rouleau compresseur sur le terrain. Mais pour cela il nous faut non seulement une bonne équipe première avec des joueurs que nous allons recruter mais je prévois aussi la formation. Mon plan de formation doit permettre à l’Africa d’avoir son propre centre de formation. Mais elle doit également s’affilier à d’autres centres de formation. Enfin il faut ramener les membres associés à la maison et les intéresser à la vie du club. Nous leur disons que la situation est peut être difficile mais elle n’est pas désespérée. Le 25 janvier est un nouveau jour pour l’Africa qui doit lui permettre de prendre un nouveau départ pour reprendre notre place dans le football ivoirien et africain.
Réalisée par Koné Lassiné
Le Patriote : C’est désormais très officiel. Vous êtes candidat à la présidence de l’Africa Sports?
N’Guessan Didier Membê : C’est effectivement officiel. Je suis très heureux parce que je crois qu’on a abouti à la fin d’un processus que nous avons toujours souhaité. Qu’il y ait des élections à l’Africa pour qu’un président choisi par les supporteurs dirige ce club. Il est vrai que le travail n’est pas terminé car nous allons travailler jusqu’au 25 janvier mais c’est un grand pas qui est franchi même si beaucoup de personnes de ne le réalisent pas. Avec ces élections, c’est vraiment la sortie de crise à l’Africa. Je voudrais remercier l’Administration provisoire parce qu’elle a fait un travail formidable. Je les félicite pour les textes. Les statuts sont très complets même si aucune œuvre humaine n’est parfaite. On pourra toujours apporter des changements et cela est prévu chaque année. Je remercie particulièrement Me Cheickna Sylla qui, malgré son âge et ses occupations, à accepté cette mission. C’est vraiment la preuve que c’est quelqu’un qui aime l’Africa.
LP : L’assemblée générale c’est le 25 janvier et vous n’avez déposé votre candidature que le mardi dernier. Pensez-vous avoir assez de temps pour mener votre campagne ?
NDM : Peut être que mes adversaires auront des problèmes mais moi c’est depuis 2011 que je me bats pour une assemblée générale élective. Et depuis cette date, je suis en campagne. Ce que j’attends maintenant c’est de voir la liste électorale pour qu’on puisse donner la dernière touche à notre campagne. Nous avons rencontré tellement de supporteurs, nous avons vu tellement de comités que je pense que pour moi les trois jours sont largement suffisants.
LP : Le hic est que ce ne sont plus tous ces supporteurs et ces comités qui prendront part au vote. Mais seulement les supporteurs qui se sont acquittés des 25000 FCFA d’adhésion. Cela ne change t-il pas quelque peu la donne ?
NDM : Ceux qui ont payé les 25000 FCFA sont parmi ceux que nous avons rencontrés. Il suffit simplement de réduire le nombre de personnes à rencontrer pour aller aux élections. Mais je pense que dans le fond, il n’y a aucun problème. Nous aurons la liste et nous irons à nouveau les rencontrer. Nous ne sommes vraiment pas inquiets. Trois jours c’est largement suffisant.
LP : Pensez-vous que la fédération ivoirienne a eu raison de prendre ce dossier de l’Africa à bras le corps ?
NDM : Oui je le pense parce qu’on n’arrivait pas à avoir de consensus entre les principaux acteurs que sont Koné Cheick Oumar et Vagba Alexis. Ils avaient des positions vraiment irréconciliables. Les sages du club ont essayé mais ils n’ont pas réussi. Moi-même j’ai été médiateur sans parvenir à trouver une solution. La fédération a pris le taureau par les cornes et cela a été une très bonne chose. Vous remarquerez que tout ne coule pas de source, il y a toujours des difficultés mais on les surmonte en avançant. La fédération a fait un bon travail et pour cela nous la félicitons.
LP : Auriez-vous les moyens pour ramener à la maison tous ceux sont partis ?
NDM : En ce qui me concerne je ne pense pas que des gens soient partis du club. Il y a des gens qui ne sont certainement pas d’accord avec certaines décisions ou une certaine manière de faire ou de voir mais on reste tous Africa. En ce qui me concerne, une fois élu je vais décider d’une amnistie générale pour tous les membres de l’Africa. Je ne souhaite pas qu’on poursuive un tel ou qu’on radie un tel. Qu’on empêche les gens d’aller au stade… tout ça n’est pas nécessaire. Nous sommes en famille et nous savons comment nous gérons nos affaires. Le seul cas dont je ne peux pas parler c’est celui de Koné Cheick Oumar. Car dans son cas particulier, il y a d’autres problèmes. Il est au tribunal avec des individus, il y est avec la fédération, avec l’Africa et avec l’Administration provisoire. C’est donc un cas à part qui sera traité différemment si je suis élu. Sinon pour tous les autres ce sera une amnistie générale parce qu’on ne peut pas fonctionner sans opposition, on doit tenir compte de l’opinion de ceux qui ne sont pas d’accord sur une question.
LP : Quel est votre programme de campagne. Que proposez-vous pour l’Africa ?
NDM : Il ya certains axes qui sont essentiels. Le premier axe, c’est l’administration. Je pense qu’il faut une administration solide, rigoureuse et professionnelle. La deuxième chose, c’est qu’il faut ramener l’esprit Africa que nous avons perdu. On fonctionne aujourd’hui comme si c’était un club de quartier qui n’avait pas d’histoire, qui n’est pas important. Nous avons tellement eu de défaites, de déboires que finalement quand on a un match nul on est heureux. Il faut revenir aux fondamentaux de l’Africa.
LP : C’est quoi l’esprit Africa ?
NDM : L’esprit Africa c’est la puissance, la force, la détermination. Une équipe qui se bat jusqu’à la dernière seconde sans rien lâcher. L’esprit de corps et l’amour de l’équipe qui amènent à être autour de l’équipe quelque soit ce qui arrive, quelques soient les dirigeants. C’était cela l’Africa et c’est que nous avons perdu. Il va falloir faire un travail mental sur les supporteurs et leur dire qu’ils ont l’occasion de changer les choses. Le troisième chantier concerne l’équipe elle-même. L’Africa a une culture footballistique. Nous avons une manière de jouer, nous avons un type de joueurs qui vont avec cette manière de jouer. Il faut donc revenir à ces fondamentaux pour redevenir une équipe forte, puissante, un vrai rouleau compresseur sur le terrain. Mais pour cela il nous faut non seulement une bonne équipe première avec des joueurs que nous allons recruter mais je prévois aussi la formation. Mon plan de formation doit permettre à l’Africa d’avoir son propre centre de formation. Mais elle doit également s’affilier à d’autres centres de formation. Enfin il faut ramener les membres associés à la maison et les intéresser à la vie du club. Nous leur disons que la situation est peut être difficile mais elle n’est pas désespérée. Le 25 janvier est un nouveau jour pour l’Africa qui doit lui permettre de prendre un nouveau départ pour reprendre notre place dans le football ivoirien et africain.
Réalisée par Koné Lassiné