Abidjan - L’Union nationale des locataires de Côte d’Ivoire (UNALOCI), un syndicat de locataires, appelle le gouvernement à la vigilance et à la responsabilité afin d’empêcher une envolée du prix des loyers après la revalorisation des salaires des travailleurs et du Smig.
La spéculation sur les loyers, note l’UNALOCI dans un communiqué dont copie a été transmise jeudi à l’AIP, est déjà perceptible en certains endroits de la ville d’Abidjan notamment à Yopougon, Anyama et Cocody où les prix sont à la hausse.
"Des bailleurs qui ont triplé le prix de leur loyer, s’apprêtent encore à rehausser le prix pour rafler le peu que l’Etat compte ajouter sur les salaires des fonctionnaires", dénonce notamment le syndicat.
Face donc à ce qu’il qualifie de "dérapage social", le président Sanogo Yaya appelle l’Etat à "la responsabilité", afin d’éviter que la revalorisation des salaires ne profite davantage aux propriétaires de maisons qu’aux travailleurs.
Car "vouloir lutter contre la pauvreté sans prendre des mesures rigoureuses contre l’inflation galopante, c’est comme vouloir laver un éléphant avec le contenu d’un seau d’eau", a-t-il laissé entendre.
Dans plusieurs villes de l’intérieur du pays, Ferkessédougou et Madinani entre autres, l’on dénonce également un début de spéculation sur les prix des loyers et ainsi sur les modalités à satisfaire pour la location d’une habitation.
Dans la deuxième ville citée par exemple, des maisons de trois pièces pour lesquelles les locataires déboursaient entre 20 000 FCFA et 25 000 FCFA, les propriétaires depuis le 31 décembre demandent 35 000 FCFA voire 45 000 FCFA, a constaté l’AIP.
Le gouvernement, dans le cadre de ses efforts pour améliorer le quotidien des Ivoiriens en relevant notamment leur pouvoir d’achat, a décidé l’année dernière de relever le Smig qui est passé de 30 000 FCFA et 60 000 FCFA, dans le privé. Similairement, les fonctionnaires verront une augmentation de leur salaire, dès la fin janvier, conformément à l’annonce faite par le chef de l’Etat lors de son adresse à la nation à l’occasion du nouvel an, rappelle-t-on.
(AIP)
Kg/kkp/tm
La spéculation sur les loyers, note l’UNALOCI dans un communiqué dont copie a été transmise jeudi à l’AIP, est déjà perceptible en certains endroits de la ville d’Abidjan notamment à Yopougon, Anyama et Cocody où les prix sont à la hausse.
"Des bailleurs qui ont triplé le prix de leur loyer, s’apprêtent encore à rehausser le prix pour rafler le peu que l’Etat compte ajouter sur les salaires des fonctionnaires", dénonce notamment le syndicat.
Face donc à ce qu’il qualifie de "dérapage social", le président Sanogo Yaya appelle l’Etat à "la responsabilité", afin d’éviter que la revalorisation des salaires ne profite davantage aux propriétaires de maisons qu’aux travailleurs.
Car "vouloir lutter contre la pauvreté sans prendre des mesures rigoureuses contre l’inflation galopante, c’est comme vouloir laver un éléphant avec le contenu d’un seau d’eau", a-t-il laissé entendre.
Dans plusieurs villes de l’intérieur du pays, Ferkessédougou et Madinani entre autres, l’on dénonce également un début de spéculation sur les prix des loyers et ainsi sur les modalités à satisfaire pour la location d’une habitation.
Dans la deuxième ville citée par exemple, des maisons de trois pièces pour lesquelles les locataires déboursaient entre 20 000 FCFA et 25 000 FCFA, les propriétaires depuis le 31 décembre demandent 35 000 FCFA voire 45 000 FCFA, a constaté l’AIP.
Le gouvernement, dans le cadre de ses efforts pour améliorer le quotidien des Ivoiriens en relevant notamment leur pouvoir d’achat, a décidé l’année dernière de relever le Smig qui est passé de 30 000 FCFA et 60 000 FCFA, dans le privé. Similairement, les fonctionnaires verront une augmentation de leur salaire, dès la fin janvier, conformément à l’annonce faite par le chef de l’Etat lors de son adresse à la nation à l’occasion du nouvel an, rappelle-t-on.
(AIP)
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