Depuis la sortie de sa 49ème promotion, l’Ecole normale supérieure (Ens) attend impatiemment de nouveaux étudiants.
C’est finalement le dernier grand concours de la Fonction publique que les Ivoiriens attendent. Après l’Ecole nationale d’administration (Ena), l’entrée à l’Ecole normale supérieure (Ens) est vivement guettée par de nombreux diplômés, jumelles à la main. Le «passeport» pour ce prestigieux établissement se fait désirer depuis presque quatre ans. Un bref tour, hier, dans l’enceinte de l’école sise à Cocody permet de constater que rien ne présage du lancement du concours. Aucune affiche placardée…Le 31 juillet 2013, la dernière promotion de l’Ens a célébré sa sortie en fanfare sous le nom de «promotion Guillaume Soro», président de l’Assemblée nationale, laissant présager l’ouverture immédiate d’un concours pour combler les places libérées. Hélas ! Partis, les 871 normaliens, professeurs et inspecteurs pédagogiques, n’ont pas encore eu de relève. 1.067 stagiaires prévus pour aller enseigner dans les lycées et collèges devaient entre-temps occuper les locaux pour une formation pédagogique. Mais selon un proche de Pr Valy Sidibé, directeur général de l’Ens, aucun stagiaire ne suit en ce moment de cours dans la grande école publique. Pour l’instant, ce sont une cinquantaine d’étudiants qui se forment, avec des salles de classes qui attendent d’être occupées. A quand le concours ? C’est la question à un million de francs. «Les dossiers ont été sortis des tiroirs», rassure notre source. Ils y avaient été fourrés depuis la vague de recrutement des 3.000 enseignants bénévoles pour dispenser les cours dans les établissements secondaires. Surtout quand, de son côté, Gnamien Konan, ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative, avait évoqué la question de la formation selon les besoins. L’ouverture du concours devant entraîner un supplément de rémunérations pour les futurs enseignants. Mais depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. La pénurie d’enseignants sur le terrain se fait sentir. Autant que lors de la cérémonie de sortie de la 49ème promotion, quand Pr Valy Sidibé soulignait l’urgence qu’il y avait à combler le «vide». Alors, aujourd’hui plus que jamais, les diplômés sont tout ouïe pour le top départ. «Nous allons lancer le concours incessamment», rassure notre interlocuteur à l’Ens. Toutefois, aucune date n’est précisée. Un simple espoir dont il faudra se contenter en attendant que les dossiers soient totalement dépoussiérés.
Par Raphaël Tanoh
C’est finalement le dernier grand concours de la Fonction publique que les Ivoiriens attendent. Après l’Ecole nationale d’administration (Ena), l’entrée à l’Ecole normale supérieure (Ens) est vivement guettée par de nombreux diplômés, jumelles à la main. Le «passeport» pour ce prestigieux établissement se fait désirer depuis presque quatre ans. Un bref tour, hier, dans l’enceinte de l’école sise à Cocody permet de constater que rien ne présage du lancement du concours. Aucune affiche placardée…Le 31 juillet 2013, la dernière promotion de l’Ens a célébré sa sortie en fanfare sous le nom de «promotion Guillaume Soro», président de l’Assemblée nationale, laissant présager l’ouverture immédiate d’un concours pour combler les places libérées. Hélas ! Partis, les 871 normaliens, professeurs et inspecteurs pédagogiques, n’ont pas encore eu de relève. 1.067 stagiaires prévus pour aller enseigner dans les lycées et collèges devaient entre-temps occuper les locaux pour une formation pédagogique. Mais selon un proche de Pr Valy Sidibé, directeur général de l’Ens, aucun stagiaire ne suit en ce moment de cours dans la grande école publique. Pour l’instant, ce sont une cinquantaine d’étudiants qui se forment, avec des salles de classes qui attendent d’être occupées. A quand le concours ? C’est la question à un million de francs. «Les dossiers ont été sortis des tiroirs», rassure notre source. Ils y avaient été fourrés depuis la vague de recrutement des 3.000 enseignants bénévoles pour dispenser les cours dans les établissements secondaires. Surtout quand, de son côté, Gnamien Konan, ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative, avait évoqué la question de la formation selon les besoins. L’ouverture du concours devant entraîner un supplément de rémunérations pour les futurs enseignants. Mais depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. La pénurie d’enseignants sur le terrain se fait sentir. Autant que lors de la cérémonie de sortie de la 49ème promotion, quand Pr Valy Sidibé soulignait l’urgence qu’il y avait à combler le «vide». Alors, aujourd’hui plus que jamais, les diplômés sont tout ouïe pour le top départ. «Nous allons lancer le concours incessamment», rassure notre interlocuteur à l’Ens. Toutefois, aucune date n’est précisée. Un simple espoir dont il faudra se contenter en attendant que les dossiers soient totalement dépoussiérés.
Par Raphaël Tanoh
