Une crise qui secoue le Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep) est loin de prendre fin. L’ex-président intérimaire, Joël Poté revient à la charge en s’en prenant à tous.
Joël Poté remet le couvert. L’ex-président intérimaire du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep) face à la presse, hier jeudi 23 janvier, à Yopougon, s’en ait pris au président actuel, Bly Roselin. Joël Poté n’approuve pas les propos tenus par Bly, au cours de la célébration de la commémoration de l’an 1 de la détention de Blé Goudé, le samedi 18 janvier dernier. Selon l’ex-président, Bly Roselin a dévié de leur combat initial, celui de la mise en liberté de leur mentor Blé Goudé. Et il lui reproche aussi son attelage au Front populaire ivoirien(Fpi). « Au lieu d’un hommage à Blé Goudé, nous avons assisté à un procès du Cojep. Je voudrais me démarquer des propos tenus par le camarade Bly Roselin qui a dit au Fpi d’ordonner, nous allons exécuter », a-t-il martelé. En clair, il ne veut pas de cette annexion qui met aux ordres leur mouvement. Pour l’ex-président du Cojep, en l’état actuel de la situation, la libération de Blé Goudé devrait être la constante préoccupation de ses camarades et lui de la jeunesse proche de leur parti, le Fpi. Ce qu’il ne constate pas dans les actions menées, et qui le révolte. Selon lui, Bly Roselin s’éloigne de cet objectif. « Nous nous sommes donné volontairement une période d’observation pour donner une chance à l’union dans notre mouvement et autour de notre leader, Charles Blé Goudé. Parce que nous croyions fermement que les forces de l’espoir prendront le dessus sur celles du désespoir », a souligné Joël Poté. «Mais, nous constatons, avec regret, que notre priorité qui est la libération du président Laurent Gbagbo, de son épouse et de Charles Blé Goudé, passe en second plan dans les actes et les actions de nos camarades de lutte. Les élections de 2015 d’accord, mais la libération des prisonniers politiques d’abord», a-t-il averti. Toutefois, le conférencier a tenu à faire des précisions suivantes. «Le seul maître de notre navire reste et demeure Charles Blé Goudé ». «Il est le seul, en dehors du congrès, à définir et à réorienter notre ligne politique». Joël Poté a également informé la presse de l’organisation « d’un grand rassemblement populaire de toutes les forces vives se reconnaissant en Charles Blé Goudé », le 15 février 2014 au Baron de Yopougon, pour demander sa libération. Dans sa déclaration à la presse, il n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour tancer le président du Fpi. «On ne demande pas à Affi N’Guessan de ressembler au président Gbagbo. Nous lui demandons de marcher sur les traces du président Gbagbo. Et que sa démarche ne trahisse pas notre marche commune », a conseillé Joël Poté à l’endroit du président du Fpi, Pascal Affi. « 2014 est une année décisive pour la réconciliation en Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, nous invitons le Gouvernement à accélérer le processus de libération de prisonniers, du retour des exilés, du dégel des avoirs, de la libération de domiciles et la restitution des terres. Car, la paix n’est pas une option, mais un impératif pour les Ivoiriens», a-t-il souhaité. Il a dit, en outre, s’opposer à la formation d’un gouvernement d’ouverture. Et il en donne ses raisons : « L’expérience a démontré que ce genre de gouvernement a toujours pollué l’atmosphère au lieu de régler les problèmes des Ivoiriens », a estimé. M. Poté. Tout en saluant l’adresse faite récemment par Simonne Gbagbo aux Ivoiriens et aux autorités du pays. « C’est une lettre emprunte de sagesse et de maturité. Nous avons lu une mère soucieuse du bien-être des Ivoiriens et de l’avenir de la Côte d’Ivoire », a-t-il réagi.
KK
Joël Poté remet le couvert. L’ex-président intérimaire du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep) face à la presse, hier jeudi 23 janvier, à Yopougon, s’en ait pris au président actuel, Bly Roselin. Joël Poté n’approuve pas les propos tenus par Bly, au cours de la célébration de la commémoration de l’an 1 de la détention de Blé Goudé, le samedi 18 janvier dernier. Selon l’ex-président, Bly Roselin a dévié de leur combat initial, celui de la mise en liberté de leur mentor Blé Goudé. Et il lui reproche aussi son attelage au Front populaire ivoirien(Fpi). « Au lieu d’un hommage à Blé Goudé, nous avons assisté à un procès du Cojep. Je voudrais me démarquer des propos tenus par le camarade Bly Roselin qui a dit au Fpi d’ordonner, nous allons exécuter », a-t-il martelé. En clair, il ne veut pas de cette annexion qui met aux ordres leur mouvement. Pour l’ex-président du Cojep, en l’état actuel de la situation, la libération de Blé Goudé devrait être la constante préoccupation de ses camarades et lui de la jeunesse proche de leur parti, le Fpi. Ce qu’il ne constate pas dans les actions menées, et qui le révolte. Selon lui, Bly Roselin s’éloigne de cet objectif. « Nous nous sommes donné volontairement une période d’observation pour donner une chance à l’union dans notre mouvement et autour de notre leader, Charles Blé Goudé. Parce que nous croyions fermement que les forces de l’espoir prendront le dessus sur celles du désespoir », a souligné Joël Poté. «Mais, nous constatons, avec regret, que notre priorité qui est la libération du président Laurent Gbagbo, de son épouse et de Charles Blé Goudé, passe en second plan dans les actes et les actions de nos camarades de lutte. Les élections de 2015 d’accord, mais la libération des prisonniers politiques d’abord», a-t-il averti. Toutefois, le conférencier a tenu à faire des précisions suivantes. «Le seul maître de notre navire reste et demeure Charles Blé Goudé ». «Il est le seul, en dehors du congrès, à définir et à réorienter notre ligne politique». Joël Poté a également informé la presse de l’organisation « d’un grand rassemblement populaire de toutes les forces vives se reconnaissant en Charles Blé Goudé », le 15 février 2014 au Baron de Yopougon, pour demander sa libération. Dans sa déclaration à la presse, il n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour tancer le président du Fpi. «On ne demande pas à Affi N’Guessan de ressembler au président Gbagbo. Nous lui demandons de marcher sur les traces du président Gbagbo. Et que sa démarche ne trahisse pas notre marche commune », a conseillé Joël Poté à l’endroit du président du Fpi, Pascal Affi. « 2014 est une année décisive pour la réconciliation en Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, nous invitons le Gouvernement à accélérer le processus de libération de prisonniers, du retour des exilés, du dégel des avoirs, de la libération de domiciles et la restitution des terres. Car, la paix n’est pas une option, mais un impératif pour les Ivoiriens», a-t-il souhaité. Il a dit, en outre, s’opposer à la formation d’un gouvernement d’ouverture. Et il en donne ses raisons : « L’expérience a démontré que ce genre de gouvernement a toujours pollué l’atmosphère au lieu de régler les problèmes des Ivoiriens », a estimé. M. Poté. Tout en saluant l’adresse faite récemment par Simonne Gbagbo aux Ivoiriens et aux autorités du pays. « C’est une lettre emprunte de sagesse et de maturité. Nous avons lu une mère soucieuse du bien-être des Ivoiriens et de l’avenir de la Côte d’Ivoire », a-t-il réagi.
KK