ABIDJAN, La Côte d’Ivoire s’est dotée d’une nouvelle centrale thermique d’une capacité de 222 mégawatts (MW) pour faire face à une demande énergétique croissante, a appris l’AFP samedi de source officielle.
"L’offre de l’énergie en hausse de plus de 17% en 2012, suffit à peine à couvrir la demande nationale et celle de la sous-région" (l’Afrique de l’Ouest), a affirmé le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan, lors d’une cérémonie d’inauguration vendredi à Abidjan.
"L’objectif du gouvernement est de faire de la Côte d’Ivoire un pays auto-suffisant en production électrique", a souligné M. Duncan, promettant de faire passer la production nationale "actuellement de 1.600 à 3.000 MW" dans quelques années.
La Compagnie ivoirienne de production d’électricité (Ciprel), filiale du groupe français Finagestion, a construit cette nouvelle centrale pour un coût global de 225 milliards de FCFA (343 millions d’euros).
Cette centrale "va accroître l’offre d’énergie électrique pour répondre en partie à la demande croissante induite par la reprise économique", a pour sa part, salué le ministre du Pétrole et de l’énergie, Adama Toungara.
La fourniture d’électricité de la Côte d’Ivoire est assurée à hauteur de 75% par l’énergie thermique (les centrales Ciprel-40%, Azito-35%), le reste revient aux barrages hydroélectriques.
Le groupe Finagestion avec pour actionnaire majoritaire le fonds Emerging capital parteners (ECP), a également pour filiale la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), chargée de la production, de la distribution et de la commercialisation de l’électricité ivoirienne.
La CIE est devenue en deux décennies, un leader africain du secteur, faisant de la Côte d’Ivoire un exportateur d’électricité, notamment vers le Ghana, le Togo, le Bénin, le Burkina et le Mali.
Première puissance économique d’Afrique de l’Ouest francophone, la Côte d’Ivoire est engagée dans un processus de reconstruction depuis la fin de la crise de 2010-2011. Elle doit notamment pallier aux insuffisances de son réseau de production électrique pour renforcer sa relance.
L’économie du pays connait une croissance remarquable, après la crise. De 9,8% en 2012 après "d’importantes réformes", le taux de croissance a atteint 8,7% en 2013 et de "8 à 10%" sont prévus pour 2014.
ck/aub
"L’offre de l’énergie en hausse de plus de 17% en 2012, suffit à peine à couvrir la demande nationale et celle de la sous-région" (l’Afrique de l’Ouest), a affirmé le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan, lors d’une cérémonie d’inauguration vendredi à Abidjan.
"L’objectif du gouvernement est de faire de la Côte d’Ivoire un pays auto-suffisant en production électrique", a souligné M. Duncan, promettant de faire passer la production nationale "actuellement de 1.600 à 3.000 MW" dans quelques années.
La Compagnie ivoirienne de production d’électricité (Ciprel), filiale du groupe français Finagestion, a construit cette nouvelle centrale pour un coût global de 225 milliards de FCFA (343 millions d’euros).
Cette centrale "va accroître l’offre d’énergie électrique pour répondre en partie à la demande croissante induite par la reprise économique", a pour sa part, salué le ministre du Pétrole et de l’énergie, Adama Toungara.
La fourniture d’électricité de la Côte d’Ivoire est assurée à hauteur de 75% par l’énergie thermique (les centrales Ciprel-40%, Azito-35%), le reste revient aux barrages hydroélectriques.
Le groupe Finagestion avec pour actionnaire majoritaire le fonds Emerging capital parteners (ECP), a également pour filiale la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), chargée de la production, de la distribution et de la commercialisation de l’électricité ivoirienne.
La CIE est devenue en deux décennies, un leader africain du secteur, faisant de la Côte d’Ivoire un exportateur d’électricité, notamment vers le Ghana, le Togo, le Bénin, le Burkina et le Mali.
Première puissance économique d’Afrique de l’Ouest francophone, la Côte d’Ivoire est engagée dans un processus de reconstruction depuis la fin de la crise de 2010-2011. Elle doit notamment pallier aux insuffisances de son réseau de production électrique pour renforcer sa relance.
L’économie du pays connait une croissance remarquable, après la crise. De 9,8% en 2012 après "d’importantes réformes", le taux de croissance a atteint 8,7% en 2013 et de "8 à 10%" sont prévus pour 2014.
ck/aub