Devenir le hub énergétique dans la sous-région et offrir aux populations, une énergie abondante, de qualité et moins chère. Cette vision du président Alassane Ouattara est petit à petit, en train de se concrétiser. Et l’inauguration hier, de la turbine à gaz Tag 10 de Ciprel, à Vridi suivie de la pose de la première pierre du cycle combiné en est la parfaite illustration. Daniel Kablan Duncan, présent à cette double cérémonie a salué ces travaux. Souhaitant que l’énergie soit la lumière qui éclaire et accompagne l’émergence de la Côte d’Ivoire à l’horizon 2020. D’où l’ambition d’être un pays autosuffisant et exportateur d’électricité dans la sous-région. Duncan a révélé que tous les projets de développement initiés par le président Ouattara se situent dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des populations, la lutte contre la cherté de la vie et celle liée à la réduction de la pauvreté. Quant au ministre du Pétrole et de l’Energie, Adama Toungara, il a expliqué que les projets lancés concourent à tripler la capacité de production installée, en passant de 1391 MW en 2011 à près de 4000 MW à l’horizon 2020. Selon Toungara, la qualité de l’électricité servie aux populations va connaître une nette amélioration. « Les quelques coupures d’électricité qui subsistent encore ça et là, que nous regrettons du reste, ne seront plus qu’un mauvais souvenir », a dit le ministre.
Précisant que l’objectif est de faire passer le temps moyen de coupure de 57h en 2011 à 35h en 2015 et moins de 12h en 2020 à l’instar des pays développés. Il a donc souligné que ce projet, objet de la présente cérémonie nécessite un investissement majeur de 225 milliards FCFA qui va permettre de réaliser des économies de l’ordre de 30% sur la consommation de combustible par rapport à un cycle simple.
A l’en croire, après l’achèvement des travaux du projet Ciprel IV, Ciprel aura la plus grande centrale de production d’électricité en Côte d’Ivoire de par sa puissance installée qui passera de 321 MW actuellement à 432 MW puis à 543 MW. Il ressort de l’intervention du Directeur général de la Compagnie ivoirienne de production d’électricité (Ciprel), Bernard Kouassi N’Guessan, que l’inauguration de la 6ème turbine à gaz de Ciprel et la pose de la première pierre du cycle combiné auront des impacts positifs pour la Côte d’Ivoire.
Vers une capacité additionnelle de 1600 GWh/an
Ce projet va apporter une capacité additionnelle de 1600 GWh/an à la Côte d’Ivoire et participe ainsi à sécuriser sa fourniture d’électricité, accompagner sa croissance économique et conforte son rôle stratégique dans les échanges d’énergie électrique régionaux. Un projet qui a également permis de créer des emplois. Sa construction mobilise 800 emplois locaux et favorise l’émergence d’activités commerciales connexes. En prime, une exploitation qui doublera l’effectif de Ciprel. Ce projet a par ailleurs un impact environnemental positif car il préserve les ressources naturelles de la Côte d’Ivoire par la réduction de la consommation de gaz naturel et réduit les émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. « Ce projet permettra à la Côte d’Ivoire de disposer d’une électricité fiable, à coût maîtrisé et accessible à tous pour accroître la compétitivité économique, développer le tissu industriel et positionner notre pays en hub énergétique régional compétitif fournissant une énergie de qualité », a expliqué le DG de Ciprel. Avant de relever qu’il a été réalisé en 10 mois au lieu de 12 mois. Et annonçant par ailleurs la mise en service de la turbine à vapeur de 111 MW qui aura lieu au dernier trimestre 2015 et non en octobre 2015. Le tout, pour un investissement de 225 milliards de FCFA réalisé grâce aux actionnaires de CIPREL, notamment le groupe français Finagestion et son actionnaire majoritaire ECP (Emerging capital partners), de banques locales, régionales (BOAD, BOA-CI, BIAO-CI, SIB-CI) et d’institutions internationales d’aide au développement . Créée en 1994 par décision de l’Etat de Côte d’Ivoire, la CIPREL est une société du groupe Finagestion, premier producteur indépendant d’électricité en Afrique de l’Ouest et site leader par la puissance installée en Côte d’Ivoire avec 431 MW. Quant au projet CIPREL IV, la signature de l’avenant n°6 de la convention avec l’Etat pour la construction d’un cycle combiné de 22 MW s’est tenue le 20 décembre 2011. Les partenaires techniques du projet sont Cegelec, Kepco, Bouygues et Tractebel Engineering.
Jean Eric ADINGRA
Précisant que l’objectif est de faire passer le temps moyen de coupure de 57h en 2011 à 35h en 2015 et moins de 12h en 2020 à l’instar des pays développés. Il a donc souligné que ce projet, objet de la présente cérémonie nécessite un investissement majeur de 225 milliards FCFA qui va permettre de réaliser des économies de l’ordre de 30% sur la consommation de combustible par rapport à un cycle simple.
A l’en croire, après l’achèvement des travaux du projet Ciprel IV, Ciprel aura la plus grande centrale de production d’électricité en Côte d’Ivoire de par sa puissance installée qui passera de 321 MW actuellement à 432 MW puis à 543 MW. Il ressort de l’intervention du Directeur général de la Compagnie ivoirienne de production d’électricité (Ciprel), Bernard Kouassi N’Guessan, que l’inauguration de la 6ème turbine à gaz de Ciprel et la pose de la première pierre du cycle combiné auront des impacts positifs pour la Côte d’Ivoire.
Vers une capacité additionnelle de 1600 GWh/an
Ce projet va apporter une capacité additionnelle de 1600 GWh/an à la Côte d’Ivoire et participe ainsi à sécuriser sa fourniture d’électricité, accompagner sa croissance économique et conforte son rôle stratégique dans les échanges d’énergie électrique régionaux. Un projet qui a également permis de créer des emplois. Sa construction mobilise 800 emplois locaux et favorise l’émergence d’activités commerciales connexes. En prime, une exploitation qui doublera l’effectif de Ciprel. Ce projet a par ailleurs un impact environnemental positif car il préserve les ressources naturelles de la Côte d’Ivoire par la réduction de la consommation de gaz naturel et réduit les émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. « Ce projet permettra à la Côte d’Ivoire de disposer d’une électricité fiable, à coût maîtrisé et accessible à tous pour accroître la compétitivité économique, développer le tissu industriel et positionner notre pays en hub énergétique régional compétitif fournissant une énergie de qualité », a expliqué le DG de Ciprel. Avant de relever qu’il a été réalisé en 10 mois au lieu de 12 mois. Et annonçant par ailleurs la mise en service de la turbine à vapeur de 111 MW qui aura lieu au dernier trimestre 2015 et non en octobre 2015. Le tout, pour un investissement de 225 milliards de FCFA réalisé grâce aux actionnaires de CIPREL, notamment le groupe français Finagestion et son actionnaire majoritaire ECP (Emerging capital partners), de banques locales, régionales (BOAD, BOA-CI, BIAO-CI, SIB-CI) et d’institutions internationales d’aide au développement . Créée en 1994 par décision de l’Etat de Côte d’Ivoire, la CIPREL est une société du groupe Finagestion, premier producteur indépendant d’électricité en Afrique de l’Ouest et site leader par la puissance installée en Côte d’Ivoire avec 431 MW. Quant au projet CIPREL IV, la signature de l’avenant n°6 de la convention avec l’Etat pour la construction d’un cycle combiné de 22 MW s’est tenue le 20 décembre 2011. Les partenaires techniques du projet sont Cegelec, Kepco, Bouygues et Tractebel Engineering.
Jean Eric ADINGRA