La Coalition des indignés (Cici) et le Collectif des femmes des détenus de la crise postélectorale (Cofed) ont projeté hier dimanche un rassemblement au baron de Yopougon qui n’a pas pu se tenir. Avant l’heure prévue pour cette manifestation, la police avait déjà fait le siège en prenant pied autour du Baron bar. A quelques pas de là, les places Cp1 et Cp2 qui pouvaient leur servir de relai ont été aussi encerclées. Cette manifestation selon ses organisateurs devait servir de cadre pour évoquer les questions de la vie chère et des détenus de la crise postélectorale dont les dossiers évoluent lentement depuis le message à la nation du président Ouattara le 31 décembre 2013. On se rappelle que le samedi 11 janvier dernier, par la voix de David Samba son président, cette même coalition lors de sa rentrée 2014 se demandait à quand la réduction des prix du carburant, la gratuité des soins et la réouverture des cités universitaires. Elle avait décidé de remettre le couvert tant qu’il n’y aurait pas un début de réponse à ces questions. C’est ce qui a été tenté hier mais en vain. Les associations dont les membres étaient vêtus de rouge se sont contentées d’un point de presse dans un endroit secret. Selon Désirée Douati, porte-parole du Cofed qui a fait le point au téléphone, son association lutte pour que soit mis fin, à toute forme d’oppression et que la Côte d’Ivoire redevienne un état de droit. ‘’Nous ne pouvons pas comprendre que 20 jours après le message du Chef de l’Etat, nos parents restent toujours en prison. Nous disons que malgré toute forme de répression, nous manifesterons pour que nos parents soient libérés’’, a-t-elle protesté.
SD
SD
