Abidjan - La section Côte d’Ivoire du Réseau d’Action sur les Armes Légères en Afrique de l’Ouest (RASALAO-CI) invite l’Etat ivoirien à renforcer le cadre légal et institutionnel pour un contrôle efficace des armes légères et petit calibre pour « mettre fin aux souffrances humaines et sauver des vies ».
Dans un communiqué de presse dont copie a été transmise à APA, le Rasalao-CI exhorte le gouvernement ivoirien à « déposer auprès de la Commission de la CEDEAO les instruments de la ratification de la Convention de la CEDEAO sur les armes légères et de petit calibre, leurs munitions et autres matériels connexes ».
Cette structure sous régionale souhaite également que la Côte d'Ivoire « accentue la vulgarisation de ladite Convention par la révision et l'harmonisation du cadre législatif et réglementaire sur les armes légères et de petit calibre ».
Le réseau recommande aussi « la désignation des acteurs de la société civile au sein de la Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre (ComNat-ALPC) comme indiqué dans son décret de création ».
Toutes ces mesures, selon le Rasalao, « contribueront fortement à la lutte contre les conséquences du phénomène des armes légères et de petit calibre ». La note relève que le Rasalao-CI et le ComNat-Alpc ont initié depuis le 24 janvier et ce jusqu'au 19 février 2014 à Abidjan avec le soutien financier de la CEDEAO, une campagne de vulgarisation de la Convention de la CEDEAO sur les armes légères et de petit calibre et d'harmonisation du cadre réglementaire.
Une conférence publique est prévue jeudi et une série de visites de plaidoyer auprès des autorités nationales aura lieu du 03 au 18 février 2014, annonce le document.
Le Rasalao qui formule ces recommandations, estime que « la Côte d'Ivoire qui sort d'un conflit meurtrier alimenté par une disponibilité massive et incontrôlée des armes et qui assure la présidence de la CEDEAO, se doit de soutenir fermement toutes les initiatives régionales et internationales visant à lutter efficacement contre la prolifération, la circulation illicite et l'usage abusif des armes légères et de petit calibre (ALPC) ».
Depuis la crise militaro politique survenue le 19 septembre 2002, le pays s'est retrouvé avec la création de multiples groupes armés incontrôlés, disposant de dotations militaires parfois très importantes. A la faveur de la crise postélectorale entre novembre 2010 et avril 2011, ce phénomène s'est accentué et bon nombre de ces individus se sont mués en « coupeurs de route » à la fin de la crise.
Toutefois, la circulation des armes légères et de petit calibre s'est avérée comme l'un des plus grands effets des différentes crises qu'a connues la Côte d'Ivoire ces 10 dernières années.
JBK/hs/ls/APA
Dans un communiqué de presse dont copie a été transmise à APA, le Rasalao-CI exhorte le gouvernement ivoirien à « déposer auprès de la Commission de la CEDEAO les instruments de la ratification de la Convention de la CEDEAO sur les armes légères et de petit calibre, leurs munitions et autres matériels connexes ».
Cette structure sous régionale souhaite également que la Côte d'Ivoire « accentue la vulgarisation de ladite Convention par la révision et l'harmonisation du cadre législatif et réglementaire sur les armes légères et de petit calibre ».
Le réseau recommande aussi « la désignation des acteurs de la société civile au sein de la Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre (ComNat-ALPC) comme indiqué dans son décret de création ».
Toutes ces mesures, selon le Rasalao, « contribueront fortement à la lutte contre les conséquences du phénomène des armes légères et de petit calibre ». La note relève que le Rasalao-CI et le ComNat-Alpc ont initié depuis le 24 janvier et ce jusqu'au 19 février 2014 à Abidjan avec le soutien financier de la CEDEAO, une campagne de vulgarisation de la Convention de la CEDEAO sur les armes légères et de petit calibre et d'harmonisation du cadre réglementaire.
Une conférence publique est prévue jeudi et une série de visites de plaidoyer auprès des autorités nationales aura lieu du 03 au 18 février 2014, annonce le document.
Le Rasalao qui formule ces recommandations, estime que « la Côte d'Ivoire qui sort d'un conflit meurtrier alimenté par une disponibilité massive et incontrôlée des armes et qui assure la présidence de la CEDEAO, se doit de soutenir fermement toutes les initiatives régionales et internationales visant à lutter efficacement contre la prolifération, la circulation illicite et l'usage abusif des armes légères et de petit calibre (ALPC) ».
Depuis la crise militaro politique survenue le 19 septembre 2002, le pays s'est retrouvé avec la création de multiples groupes armés incontrôlés, disposant de dotations militaires parfois très importantes. A la faveur de la crise postélectorale entre novembre 2010 et avril 2011, ce phénomène s'est accentué et bon nombre de ces individus se sont mués en « coupeurs de route » à la fin de la crise.
Toutefois, la circulation des armes légères et de petit calibre s'est avérée comme l'un des plus grands effets des différentes crises qu'a connues la Côte d'Ivoire ces 10 dernières années.
JBK/hs/ls/APA