Le Patronat ivoirien a décidé de donner de la voix, à la veille du Forun ICI 2014. Dans une note dont nous avons eu copie, Jean-Kacou Diagou, président de la confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire souligne que l’économie ivoirienne est repartie de plus belle, dans un délai enviable, alors qu’elle fut ébranlée par la longue crise politico-sociale de 10 ans, avec comme point d’orgue, la crise post- électorale. En effet, plus de 2 535 entreprises ont été créées en 2013, et la Côte d’Ivoire fait partie des 10 pays les plus réformateurs selon le classement Doing Business 2014. « Pour toutes ces raisons, nous, les entreprises ivoiriennes, nous pouvons affirmer haut et fort, nous y sommes, nous y restons ; nous vous invitons à nous rejoindre. En effet, ils sont nombreux, les investisseurs qui ont réussi pendant cette période de crise ou qui reviennent s’installer en Côte d’Ivoire », explique Diagou. Qui ‘‘croit très fort que la Côte d’Ivoire est le pays où il faut investir, et investir maintenant. Car vous investirez dans un pays à forte rentabilité, leader de la sous-région et hub d’un marché de plus de 300 millions de consommateurs (CEDEAO)’’. Et d’ajouter : « Croyez moi et soyez en sûr, si les entreprises ivoiriennes que j’ai l’honneur de représenter avaient la capacité d’absorber toutes seules, tout le flux financier qui va circuler en Côte d’Ivoire, ces prochaines années, je ne vous aurais pas recommandé vivement de venir investir en Côte d’Ivoire ». Diagou a aussi évoqué une autre mesure et non des moindres qui représente une incitation à travailler pour créer de la richesse, la baisse substantielle du B.I.C qui est passé de 35% à 25%. Quant à la corruption, a-t-il souligné, ‘‘elle est de moins en moins flagrante dans notre pays et les signaux que nos gouvernants nous envoient, tendent à nous convaincre que leur volonté de lutter contre ce fléau est réelle. Venez donc, et nous ferons ensemble de bonnes affaires’’. Pour le président de la Cgeci, ‘‘le temps de la Côte d’Ivoire est venu’’. Aussi a-t-il invité les investisseurs à être présents au moment où cela se passe. « Demain, il sera trop tard », a averti Diagou.
JEA
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