Le Fmi, la Banque africaine de développement (Bad) et la Banque mondiale ont décidé de participer pleinement à ce forum. Par des conseils avisés, critiques mais constructives, ces institutions ont montré la voie de l’émergence à la Côte d’Ivoire. Par vidéoconférence, Christine Lagarde, Directeur général du FMI a expliqué que la tenue du Forum investir en Côte d’Ivoire, après 15 ans d’interruption, atteste de la détermination du pays à regagner sa place à l’avant garde de l’Afrique. Cependant, elle a émis le v?u de poursuivre les réformes initiées au cours des deux dernières années. Assurant que le FMI continuera à épauler la Côte d’Ivoire. Lagarde a reconnu que les performances en terme de croissance économique sont remarquables. Les résultats de l’exécution budgétaire ont été meilleurs que prévus et ont permis de développer encore l’investissement public conformément au Plan national de développement. « Si les politiques macroéconomiques mises en ?uvre dans les mois ou années qui viennent sont conformes aux accords auxquels nous sommes parvenus dans le cadre de la FEC (Facilité élargie de crédit), ces très bonnes performances macroéconomiques pourront perdurer en 2014 et à moyen terme, permettront à la Côte d’Ivoire de redevenir l’un des moteurs de la croissance africaine », a dit le DG du Fmi. Cependant pour elle, pour que cette marche vers l’émergence soit une réussite, il faille mettre en ?uvre les 3I (Infrastructures, Initiative privée et Inclusion). Pour elle, les infrastructures publiques sont essentielles pour l’investissement privé. Et trois vecteurs sont indispensables : l’amélioration des recettes à l’effet de financer les infrastructures publiques ; la réduction des dépenses non prioritaires en éliminant les subventions non ciblées dans le domaine de l’énergie et un emprunt prudent, notamment le plus possible par des voies concessionnelles. En ce qui concerne l’initiative privée, elle a souligné que l’investissement privé a un rôle crucial à jouer pour stimuler la croissance. Selon elle, Il y a trois piliers majeurs pour soutenir l’initiative privée : maintenir un cadre incitatif, améliorer le climat des affaires à travers des réformes qui touchent la gouvernance et améliorer la gouvernance. A l’en croire, d’importants progrès son encore nécessaires. Aussi a-t-elle suggéré dans le cadre de la passation des marchés publics, la réduction de la part du gré à gré pour lutter contre la corruption. Le troisième ‘‘I’’, l’Inclusion, permet, a-t-elle dit, de créer une classe moyenne solide qui consomme, qui investit et qui participe à l’activité économique. Elle a donc demandé d’investir dans les hommes, c’est-à-dire dans l’éducation, la formation, l’emploi.
La Banque mondiale et la Bad
La Banque mondiale, par la voix du vice-président pour la région Afrique, Makhtar Diop, a indiqué que la Côte d’Ivoire a eu des avancées remarquables en moins de deux ans et demi. Et cette dynamique devrait se poursuivre pour les trois prochaines années. Diop a révélé que de 2007 à 2013, la Banque mondiale a octroyé 1300 milliards de dollars sous forme de dons, crédits et appuis budgétaires. Conscient que la Côte d’Ivoire dispose d’un grand potentiel, il a demandé aux autorités de lever les contraintes à la croissance dans les domaines du foncier, de la mise en oeuvre de mesures novatrices pour faciliter l’accès au financement, particulièrement pour les PME, la réduction des coûts liés à la logistique pour les entreprises. Il a également insisté sur le développement d’un secteur privé compétitif et performant avec la disponibilité d’un capital humain compétent et productif opérant dans un environnement inclusif et stable. La Banque mondiale, avec ses entités IDA, IFC et MIGA est engagée à la concrétisation des objectifs de la Côte d’Ivoire. Donald Kaberuka, président du Groupe de la Bad, présent lors de ce forum a eu un message à l’endroit des investisseurs : « Vous aurez raison en faisant confiance à la Côte d’Ivoire, donc à l’Afrique de l’ouest, voire à l’Afrique en général ». Avant d’ajouter que la Bad croit fortement en ce pays. Cependant, il a souhaité qu’il y ait une croissance inclusive, partagée et une égalité des chances pour tous. Pour lui, un point d’honneur doit aussi être mis sur l’amélioration constante de la sécurité, de l’appareil judiciaire, de la qualité du service public. Au niveau de l’accès minier et pétrolier, il a évoqué la nécessité de contrats équilibrés pour les investisseurs et les pays eux-mêmes. Tout cela permettant d’éviter les batailles juridiques à mi-chemin en matière de contrats de concession. En tout cas, le Fmi, la Banque mondiale et la Bad, tout en marquant leur engagement à soutenir la Côte d’Ivoire lui ont montré la voie à suivre pour atteindre l’émergence à l’horizon 2020.
JEA
La Banque mondiale et la Bad
La Banque mondiale, par la voix du vice-président pour la région Afrique, Makhtar Diop, a indiqué que la Côte d’Ivoire a eu des avancées remarquables en moins de deux ans et demi. Et cette dynamique devrait se poursuivre pour les trois prochaines années. Diop a révélé que de 2007 à 2013, la Banque mondiale a octroyé 1300 milliards de dollars sous forme de dons, crédits et appuis budgétaires. Conscient que la Côte d’Ivoire dispose d’un grand potentiel, il a demandé aux autorités de lever les contraintes à la croissance dans les domaines du foncier, de la mise en oeuvre de mesures novatrices pour faciliter l’accès au financement, particulièrement pour les PME, la réduction des coûts liés à la logistique pour les entreprises. Il a également insisté sur le développement d’un secteur privé compétitif et performant avec la disponibilité d’un capital humain compétent et productif opérant dans un environnement inclusif et stable. La Banque mondiale, avec ses entités IDA, IFC et MIGA est engagée à la concrétisation des objectifs de la Côte d’Ivoire. Donald Kaberuka, président du Groupe de la Bad, présent lors de ce forum a eu un message à l’endroit des investisseurs : « Vous aurez raison en faisant confiance à la Côte d’Ivoire, donc à l’Afrique de l’ouest, voire à l’Afrique en général ». Avant d’ajouter que la Bad croit fortement en ce pays. Cependant, il a souhaité qu’il y ait une croissance inclusive, partagée et une égalité des chances pour tous. Pour lui, un point d’honneur doit aussi être mis sur l’amélioration constante de la sécurité, de l’appareil judiciaire, de la qualité du service public. Au niveau de l’accès minier et pétrolier, il a évoqué la nécessité de contrats équilibrés pour les investisseurs et les pays eux-mêmes. Tout cela permettant d’éviter les batailles juridiques à mi-chemin en matière de contrats de concession. En tout cas, le Fmi, la Banque mondiale et la Bad, tout en marquant leur engagement à soutenir la Côte d’Ivoire lui ont montré la voie à suivre pour atteindre l’émergence à l’horizon 2020.
JEA