En prélude au premier dîner de retrouvailles des Agni de Côte d’Ivoire qui se déroulera le 28 février 2014 à Cocody, le député PDCI d’Arrah, l’honorable Ané Boni Siméon, s’est confié à l’Intelligent d’Abidjan. Dans cette interview, le natif d’Abongoua présente sa région et félicite le Président de la République pour son implication directe dans le processus de réconciliation nationale à travers le retour des fils et des filles de la Côte d’Ivoire.
Quel a été votre secret en tant que candidat indépendant, pour que la jeunesse porte son choix sur votre personne ?
Depuis les années 1970 jusqu’en 1980, nos parents au niveau du village, avaient les moyens de leur politique à cause de l’autonomie financière dont ils jouissaient par rapport aux revenus issus de la récolte du café et du Cacao. Et de 1980 à 1990, à cause du changement climatique et, la boucle du Cacao s’étant déplacée à l’ouest, beaucoup de choses ont changé. Aujourd’hui, la masse votante des pays en voie de développement comme la Côte d’Ivoire, est en grande partie jeune. Donc, c’est la jeunesse qui se retrouve au cœur du tourbillon de la crise économique. Et il a fallu qu’on prenne nos responsabilités. C’est ainsi que depuis sept ans, j’accompagne mes parents en les regroupant pour qu’ensemble, nous puissions voir comment aborder le développement de sorte que chacun de nous puisse en bénéficier. Et ce qui a valu mon élection, parce que je me suis présenté en tant que candidat indépendant. Le Pdci, ayant estimé que j’étais trop jeune pour être candidat du parti. Mais j’ai très vite compris que j’avais des atouts. Donc, je suis allé en indépendant et j’ai gagné. Après ma victoire, je suis revenu à la maison (Pdci). Mais, je travaille toujours sur le terrain. Je suis député Pdci d’Arrah et aujourd’hui, je continue ce que j’avais entrepris au niveau de mon département.
Votre département a connu beaucoup de difficultés ces derniers temps, qu’avez-vous fait pour résoudre ces problèmes ?
Très tôt, quand la crise a éclaté, j’ai contacté le chef de tribu qui est lui-même natif d’Arrah et je suis allé sur le terrain. A mon retour, j’ai entrepris des tournées, nous avons constitué des groupes pour travailler avec le chef de tribu. Heureusement, depuis un moment, cette crise s’est estompée et nous sommes revenus à la paix et je crois que nous continuons d’accompagner cette population. Ce que nous avons vécu qui a été très terrible pour nous et cela ne doit plus se répéter. Mais, pour le moment, ça va et les communautés se parlent, se côtoient et il n’y a plus de crise. Mais au fur et à mesure que nous communiquons, ce froid qui existait entre communautés commence à se dissiper. Et je crois que les mois à venir nous situerons et nous allons vivre en parfaite harmonie comme par le passé.
Autrefois cœur de l’ancienne boucle du cacao, que devient votre département aujourd’hui ?
Effectivement, ce que la grande partie de la population ivoirienne ne sait pas, le succès de ce pays comme l’avait dit, le président Houphouët, repose sur l’agriculture. Notre région qui est l’ancien N’zi Comoé et surtout aujourd’hui la région du Moronou, a participé en grande partie au développement de ce pays. Et aujourd’hui, nous sommes meurtris parce que cette population qui a accompagné la Côte d’Ivoire dans son développement a été laissée pour compte. On devait ériger dans notre région, une université agricole, de sorte à éduquer nos enfants dans ce sens. Malheureusement, rien n’a été fait. Nos champs ont vieilli. La boucle du cacao s’est déplacée vers l’ouest de la Côte d’Ivoire. Mais, heureusement depuis un certain temps, nos forêts qui étaient en jachère, ont pris de la valeur. Nous avons de la forêt encore chez nous. Je demande au gouvernement de nous aider à amener cette jeunesse du Moronou sur la voie de l’agriculture, sur la voie des champs pour qu’elle puisse épauler nos parents. Ce qui permettra d’aider la population, la jeunesse à avoir plus de moyens parce que sans aide, cette jeunesse ne pourra pas s’adonner à ces travaux champêtres. Il faudrait que le gouvernement nous accompagne.
Dans votre région on trouve beaucoup de vieilles bâtisses, il n’y a pas d’infrastructures. Comment expliquez-vous ce fait ?
Le problème se situe au niveau du vieillissement des plantations parce que malgré tout cela, nos parents continuent de croire à cette culture du café et du cacao. Même si beaucoup s’adonnent aujourd’hui à la culture de l’hévéa. Mais nos parents n’ont pas encore oublié leurs vieilles cultures de café et de cacao. Le problème qui se pose avec acuité, c’est celui du problème de transport. Comme vous le savez, toutes nos routes sont délabrées alors que nous avons accompagné la Côte d’Ivoire à construire ses routes. Sur le tronçon Akoupé-Kotobi distant de 47 Km, on y trouve des planteurs qui ont remporté la coupe nationale du progrès. J’admets très mal qu’aujourd’hui, ce tronçon soit abandonné. De 1973 à 1974, mon grand-père, M. Koidjané Koidjané Martin, a été lauréat de la coupe nationale du progrès et cela nous a valu une ambulance. Malheureusement, tous ces vaillants planteurs qui ont tout donné à la Côte d’Ivoire, sont restés en brousse. Nous sommes enclavés et ils ne savent même pas comment transporter leurs produits, parce que la voie est fermée. Je demande au Président de la République de faire un effort parce que c’est sa région. Le président de la République est de Dimbokro, c’est-à-dire la région du N’zi Comoé. Le Président Ouattara est aussi de Kotobi parce que son père s’y était installé. Il faudrait que le Président de la République comprenne que cette voie est une nécessité pour tous. Le Président Ouattara ne doit pas et ne peut pas abandonner sa région natale. Qu’il fasse diligence pour que le ministre des infrastructures réhabilite cette voie, afin que nos produits soient transportés dans les meilleurs délais.
Monsieur le député, il est de plus en plus question de faire la promotion de la culture Agni. Concrètement qu’en est-il ?
Vous comprenez très souvent qu’on dise que les Agnis ont une fierté en eux, et qu’ils ont une culture de noblesse. Chez nous, la succession se fait de façon démocratique et nous avons notre manière de vivre, notre manière de danser, notre manière de nous habiller. Et cette manière de faire les choses, doit être présentée au monde. Raison pour laquelle, nous sommes en train de mettre en place une structure pour valoriser et mettre en exergue la culture Agni, et pourquoi pas l’exporter un jour ! Les gens nous connaissent. Mais combien de personnes se déplacent pour aller voir la fête de l’igname en Côte d’Ivoire ? C’est pour cela que nous avons commencé à faire la promotion de notre patrimoine culturel.
Le Président Ouattara joint l’acte à la parole. Il est en train de procéder au retour des exilés et à la libération des prisonniers Lmp, parmi lesquels on retrouve des cadres du Moronou. Quel commentaire ?
L’acte posé par le Président Ouattara est louable. Et nous devons l’encourager à réconcilier les Ivoiriens. Je suis très heureux de voir mon cher aîné Affi N’Guessan libéré. Aujourd’hui, c’est avec beaucoup de joie que nous le retrouvons. Et je demande à mon grand-frère, Affi N’Gueassan de nous soutenir dans notre démarche. En son absence, il y a eu beaucoup de remous et maintenant qu’il est là, je crois que son retour apportera la paix et la quiétude dans notre région. Qu’il soit le porte-parole de cette culture Agni ce peuple courtois et humble.
2015, c’est bientôt. Le Pdci n’a pas encore dit son dernier mot. Etes-vous favorable à une candidature unique au sein du Rhdp ?
Ne soyons pas plus royaliste que le roi. Notre convention qui nous lie au Rhdp, dit que chaque parti doit présenter un candidat. Et si nous parlons de candidature unique, cela veut dire qu’on a un nombre de candidats et que c’est par consensus qu’un seul candidat sera désigné. Donc, ne vous inquiétez pas, le Pdci aura son candidat au premier tour puisque c’est ce que dit la convention et après, on saura comment faire pour qu’on puisse avoir un candidat pour accompagner le groupe du Rhdp. Pour le moment, nous sommes en train de travailler pour que notre parti le Pdci puisse revenir au pouvoir. Pour le moment, la candidature unique au niveau des élections de 2015 n’est pas à l’ordre du jour. Nous préférons travailler pour que tous ceux qui sont sortis du Pdci-Rda reviennent, afin de renforcer la cohésion au sein de notre parti. Et cela ne peut se faire sans une jeunesse responsable et politiquement bien formée.
Quels sont vos rapports avec l’ex-président des jeunes du Pdci, KKB ?
Avec le président KKB, nous sommes en de bons termes, parce que je fus l’un de ses collaborateurs dans le Cpj, (comité politique de la jeunesse) qui a travaillé pour l’émergence du Pdci. Récemment, nous étions ensemble à Daoukro chez le président du parti. Le président Bédié est aux commandes du parti et nous demandons à KKB d’être sage et de suivre les conseils des aînés. Nous continuions de travailler ensemble pour le développement du Pdci. En même temps qu’il est bon d’écouter les sages, il est aussi bon de prendre des risques. Il faut souvent oser. On ne peut rien gagner sans oser. Je crois que la jeunesse d’Arrah a intérêt à m’accompagner dans ma mission. L’éducation et la santé doivent être notre priorité et je travaille dans ce sens pour que nos lycées et collèges soient dotés en ordinateurs. L’ordinateur est la porte d’ouverture sur le monde. Donc si nos jeunes qui sont au lycée et au collège n’arrivent pas à maîtriser l’outil informatique, ce sera un désastre pour nous. Lors des élections législatives des gens avaient dit que j’étais étranger. Mais aujourd’hui, tout ce que je pose comme acte, prouve que je suis vraiment Agni d’Abongoua, de père et de mère Agni.
Dosso Villard
Quel a été votre secret en tant que candidat indépendant, pour que la jeunesse porte son choix sur votre personne ?
Depuis les années 1970 jusqu’en 1980, nos parents au niveau du village, avaient les moyens de leur politique à cause de l’autonomie financière dont ils jouissaient par rapport aux revenus issus de la récolte du café et du Cacao. Et de 1980 à 1990, à cause du changement climatique et, la boucle du Cacao s’étant déplacée à l’ouest, beaucoup de choses ont changé. Aujourd’hui, la masse votante des pays en voie de développement comme la Côte d’Ivoire, est en grande partie jeune. Donc, c’est la jeunesse qui se retrouve au cœur du tourbillon de la crise économique. Et il a fallu qu’on prenne nos responsabilités. C’est ainsi que depuis sept ans, j’accompagne mes parents en les regroupant pour qu’ensemble, nous puissions voir comment aborder le développement de sorte que chacun de nous puisse en bénéficier. Et ce qui a valu mon élection, parce que je me suis présenté en tant que candidat indépendant. Le Pdci, ayant estimé que j’étais trop jeune pour être candidat du parti. Mais j’ai très vite compris que j’avais des atouts. Donc, je suis allé en indépendant et j’ai gagné. Après ma victoire, je suis revenu à la maison (Pdci). Mais, je travaille toujours sur le terrain. Je suis député Pdci d’Arrah et aujourd’hui, je continue ce que j’avais entrepris au niveau de mon département.
Votre département a connu beaucoup de difficultés ces derniers temps, qu’avez-vous fait pour résoudre ces problèmes ?
Très tôt, quand la crise a éclaté, j’ai contacté le chef de tribu qui est lui-même natif d’Arrah et je suis allé sur le terrain. A mon retour, j’ai entrepris des tournées, nous avons constitué des groupes pour travailler avec le chef de tribu. Heureusement, depuis un moment, cette crise s’est estompée et nous sommes revenus à la paix et je crois que nous continuons d’accompagner cette population. Ce que nous avons vécu qui a été très terrible pour nous et cela ne doit plus se répéter. Mais, pour le moment, ça va et les communautés se parlent, se côtoient et il n’y a plus de crise. Mais au fur et à mesure que nous communiquons, ce froid qui existait entre communautés commence à se dissiper. Et je crois que les mois à venir nous situerons et nous allons vivre en parfaite harmonie comme par le passé.
Autrefois cœur de l’ancienne boucle du cacao, que devient votre département aujourd’hui ?
Effectivement, ce que la grande partie de la population ivoirienne ne sait pas, le succès de ce pays comme l’avait dit, le président Houphouët, repose sur l’agriculture. Notre région qui est l’ancien N’zi Comoé et surtout aujourd’hui la région du Moronou, a participé en grande partie au développement de ce pays. Et aujourd’hui, nous sommes meurtris parce que cette population qui a accompagné la Côte d’Ivoire dans son développement a été laissée pour compte. On devait ériger dans notre région, une université agricole, de sorte à éduquer nos enfants dans ce sens. Malheureusement, rien n’a été fait. Nos champs ont vieilli. La boucle du cacao s’est déplacée vers l’ouest de la Côte d’Ivoire. Mais, heureusement depuis un certain temps, nos forêts qui étaient en jachère, ont pris de la valeur. Nous avons de la forêt encore chez nous. Je demande au gouvernement de nous aider à amener cette jeunesse du Moronou sur la voie de l’agriculture, sur la voie des champs pour qu’elle puisse épauler nos parents. Ce qui permettra d’aider la population, la jeunesse à avoir plus de moyens parce que sans aide, cette jeunesse ne pourra pas s’adonner à ces travaux champêtres. Il faudrait que le gouvernement nous accompagne.
Dans votre région on trouve beaucoup de vieilles bâtisses, il n’y a pas d’infrastructures. Comment expliquez-vous ce fait ?
Le problème se situe au niveau du vieillissement des plantations parce que malgré tout cela, nos parents continuent de croire à cette culture du café et du cacao. Même si beaucoup s’adonnent aujourd’hui à la culture de l’hévéa. Mais nos parents n’ont pas encore oublié leurs vieilles cultures de café et de cacao. Le problème qui se pose avec acuité, c’est celui du problème de transport. Comme vous le savez, toutes nos routes sont délabrées alors que nous avons accompagné la Côte d’Ivoire à construire ses routes. Sur le tronçon Akoupé-Kotobi distant de 47 Km, on y trouve des planteurs qui ont remporté la coupe nationale du progrès. J’admets très mal qu’aujourd’hui, ce tronçon soit abandonné. De 1973 à 1974, mon grand-père, M. Koidjané Koidjané Martin, a été lauréat de la coupe nationale du progrès et cela nous a valu une ambulance. Malheureusement, tous ces vaillants planteurs qui ont tout donné à la Côte d’Ivoire, sont restés en brousse. Nous sommes enclavés et ils ne savent même pas comment transporter leurs produits, parce que la voie est fermée. Je demande au Président de la République de faire un effort parce que c’est sa région. Le président de la République est de Dimbokro, c’est-à-dire la région du N’zi Comoé. Le Président Ouattara est aussi de Kotobi parce que son père s’y était installé. Il faudrait que le Président de la République comprenne que cette voie est une nécessité pour tous. Le Président Ouattara ne doit pas et ne peut pas abandonner sa région natale. Qu’il fasse diligence pour que le ministre des infrastructures réhabilite cette voie, afin que nos produits soient transportés dans les meilleurs délais.
Monsieur le député, il est de plus en plus question de faire la promotion de la culture Agni. Concrètement qu’en est-il ?
Vous comprenez très souvent qu’on dise que les Agnis ont une fierté en eux, et qu’ils ont une culture de noblesse. Chez nous, la succession se fait de façon démocratique et nous avons notre manière de vivre, notre manière de danser, notre manière de nous habiller. Et cette manière de faire les choses, doit être présentée au monde. Raison pour laquelle, nous sommes en train de mettre en place une structure pour valoriser et mettre en exergue la culture Agni, et pourquoi pas l’exporter un jour ! Les gens nous connaissent. Mais combien de personnes se déplacent pour aller voir la fête de l’igname en Côte d’Ivoire ? C’est pour cela que nous avons commencé à faire la promotion de notre patrimoine culturel.
Le Président Ouattara joint l’acte à la parole. Il est en train de procéder au retour des exilés et à la libération des prisonniers Lmp, parmi lesquels on retrouve des cadres du Moronou. Quel commentaire ?
L’acte posé par le Président Ouattara est louable. Et nous devons l’encourager à réconcilier les Ivoiriens. Je suis très heureux de voir mon cher aîné Affi N’Guessan libéré. Aujourd’hui, c’est avec beaucoup de joie que nous le retrouvons. Et je demande à mon grand-frère, Affi N’Gueassan de nous soutenir dans notre démarche. En son absence, il y a eu beaucoup de remous et maintenant qu’il est là, je crois que son retour apportera la paix et la quiétude dans notre région. Qu’il soit le porte-parole de cette culture Agni ce peuple courtois et humble.
2015, c’est bientôt. Le Pdci n’a pas encore dit son dernier mot. Etes-vous favorable à une candidature unique au sein du Rhdp ?
Ne soyons pas plus royaliste que le roi. Notre convention qui nous lie au Rhdp, dit que chaque parti doit présenter un candidat. Et si nous parlons de candidature unique, cela veut dire qu’on a un nombre de candidats et que c’est par consensus qu’un seul candidat sera désigné. Donc, ne vous inquiétez pas, le Pdci aura son candidat au premier tour puisque c’est ce que dit la convention et après, on saura comment faire pour qu’on puisse avoir un candidat pour accompagner le groupe du Rhdp. Pour le moment, nous sommes en train de travailler pour que notre parti le Pdci puisse revenir au pouvoir. Pour le moment, la candidature unique au niveau des élections de 2015 n’est pas à l’ordre du jour. Nous préférons travailler pour que tous ceux qui sont sortis du Pdci-Rda reviennent, afin de renforcer la cohésion au sein de notre parti. Et cela ne peut se faire sans une jeunesse responsable et politiquement bien formée.
Quels sont vos rapports avec l’ex-président des jeunes du Pdci, KKB ?
Avec le président KKB, nous sommes en de bons termes, parce que je fus l’un de ses collaborateurs dans le Cpj, (comité politique de la jeunesse) qui a travaillé pour l’émergence du Pdci. Récemment, nous étions ensemble à Daoukro chez le président du parti. Le président Bédié est aux commandes du parti et nous demandons à KKB d’être sage et de suivre les conseils des aînés. Nous continuions de travailler ensemble pour le développement du Pdci. En même temps qu’il est bon d’écouter les sages, il est aussi bon de prendre des risques. Il faut souvent oser. On ne peut rien gagner sans oser. Je crois que la jeunesse d’Arrah a intérêt à m’accompagner dans ma mission. L’éducation et la santé doivent être notre priorité et je travaille dans ce sens pour que nos lycées et collèges soient dotés en ordinateurs. L’ordinateur est la porte d’ouverture sur le monde. Donc si nos jeunes qui sont au lycée et au collège n’arrivent pas à maîtriser l’outil informatique, ce sera un désastre pour nous. Lors des élections législatives des gens avaient dit que j’étais étranger. Mais aujourd’hui, tout ce que je pose comme acte, prouve que je suis vraiment Agni d’Abongoua, de père et de mère Agni.
Dosso Villard