Une journée d’hommage a été organisée pour honorer la mémoire du botaniste Aké-Assi Laurent (décédé le 14 janvier dernier). C’était le mercredi 29 janvier 2014 à Cocody, précisément à l’Institut Goethe, qui a initié cette journée en collaboration avec l’Institut Botanique Aké-Assi d’Andokoi (Ibaan) et la NEI-CEDA. Ce rendez-vous, parrainé par la Grande chancelière, Mme Henriette Dagri Diabaté, a enregistré la présence du ministre Cissé Ibrahim Bacongo.
Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a traduit la volonté de son département à faire en sorte que les œuvres du professeur Laurent Aké-Assi puissent servir aux générations futures. «Le professeur Aké-Assi était un monument de la recherche scientifique dans notre pays. En attestent les différentes distinctions qu’il a obtenues aussi bien en Côte d’Ivoire qu’à l’étranger», a salué le ministre Cissé Ibrahim Bacongo. Qui a regretté la disparition du botaniste, survenue, dira-t-il, au moment où, son département envisageait d’entreprendre des actions avec le professeur Aké-Assi « afin de tirer le maximum de tout ce qu’on pouvait tirer de lui. Malheureusement, il a été arraché à notre affection ». Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a dit être engagé à valoriser les résultats des recherches du professeur. « Nous venons (au cours de la cérémonie, ndlr) de parler avec sa fille qui est la Directrice de l’Institut Ibaan. Nous pensons que les acquis de la recherche du professeur Aké-Assi ne sont pas connus. Nous voulons faire en sorte que le pôle médiation soit transformé pour être un pôle de promotion et de valorisation des acquis des recherches du professeur Aké-Assi. C’est à cela que nous allons nous atteler dans les prochains jours. Il faut passer du stade d’association, à celui d’un véritable centre organisé sous la forme d’un EPI ou alors d’une société. Afin qu’on puisse tirer le maximum possible de tous les résultats auxquels les recherches du professeur Aké-Assi ont abouti », a déclaré le ministre Cissé Bacongo. Qui, dans la même lancée, a rassuré sur sa détermination à œuvrer pour que l’Ibaan soit un Institut où l’on puisse trouver toutes les commodités. « Déjà, nous allons faire en sorte que le site où se trouve l’institut soit clôturé et sécurisé. Nous sommes disposés à aller plus loin en faisant en sorte que toutes les commodités y soient installées. Afin que les chercheurs qui vont poursuivre l’œuvre du professeur Aké-Assi soient dans les meilleures conditions possibles pour pouvoir faire leurs travaux», a-t-il conclu. Docteur Emma Aké-Assi (fille du professeur), Directrice de l’Ibaan, estime que son père a achevé sa mission. « Il a fait sa part. Le professeur Aké-Assi a collecté, stocké de nombreuses données sur la flore dans sa résidence privée qu’il a destinée à la science. C’est à nous de poursuivre ce travail qui sera d’organiser et de valoriser ce patrimoine », a-t-elle exhorté. Les présentations des travaux scientifiques de l’illustre disparu et des projections de films documentaires et témoignages sur la vie du «génie de la forêt», ont aussi marqué cette journée d’hommage.
R.Dibi
Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a traduit la volonté de son département à faire en sorte que les œuvres du professeur Laurent Aké-Assi puissent servir aux générations futures. «Le professeur Aké-Assi était un monument de la recherche scientifique dans notre pays. En attestent les différentes distinctions qu’il a obtenues aussi bien en Côte d’Ivoire qu’à l’étranger», a salué le ministre Cissé Ibrahim Bacongo. Qui a regretté la disparition du botaniste, survenue, dira-t-il, au moment où, son département envisageait d’entreprendre des actions avec le professeur Aké-Assi « afin de tirer le maximum de tout ce qu’on pouvait tirer de lui. Malheureusement, il a été arraché à notre affection ». Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a dit être engagé à valoriser les résultats des recherches du professeur. « Nous venons (au cours de la cérémonie, ndlr) de parler avec sa fille qui est la Directrice de l’Institut Ibaan. Nous pensons que les acquis de la recherche du professeur Aké-Assi ne sont pas connus. Nous voulons faire en sorte que le pôle médiation soit transformé pour être un pôle de promotion et de valorisation des acquis des recherches du professeur Aké-Assi. C’est à cela que nous allons nous atteler dans les prochains jours. Il faut passer du stade d’association, à celui d’un véritable centre organisé sous la forme d’un EPI ou alors d’une société. Afin qu’on puisse tirer le maximum possible de tous les résultats auxquels les recherches du professeur Aké-Assi ont abouti », a déclaré le ministre Cissé Bacongo. Qui, dans la même lancée, a rassuré sur sa détermination à œuvrer pour que l’Ibaan soit un Institut où l’on puisse trouver toutes les commodités. « Déjà, nous allons faire en sorte que le site où se trouve l’institut soit clôturé et sécurisé. Nous sommes disposés à aller plus loin en faisant en sorte que toutes les commodités y soient installées. Afin que les chercheurs qui vont poursuivre l’œuvre du professeur Aké-Assi soient dans les meilleures conditions possibles pour pouvoir faire leurs travaux», a-t-il conclu. Docteur Emma Aké-Assi (fille du professeur), Directrice de l’Ibaan, estime que son père a achevé sa mission. « Il a fait sa part. Le professeur Aké-Assi a collecté, stocké de nombreuses données sur la flore dans sa résidence privée qu’il a destinée à la science. C’est à nous de poursuivre ce travail qui sera d’organiser et de valoriser ce patrimoine », a-t-elle exhorté. Les présentations des travaux scientifiques de l’illustre disparu et des projections de films documentaires et témoignages sur la vie du «génie de la forêt», ont aussi marqué cette journée d’hommage.
R.Dibi