Au lendemain du vol inaugural de le l’Airbus 380 d’Air France, à la faveur du Forum ICI 2014, la direction de la compagnie a échangé la presse abidjanaise pour en situer les enjeux. Patrick Alexandre, le directeur général commercial rassure quant aux prix qui seront pratiqués. Entretien.
Avec l’introduction de l’airbus A380 sur la ligne Paris-Abidjan, doit-on s’attendre à une augmentation très prochaine de vos tarifs ?
Les tarifs d’Air France ces dernières années ont énormément baissé. On a mis en ligne beaucoup de tarifs promotionnels avec des niveaux tarifaires de 370 000 F cfa. On a pu le faire sans casser l’économie parce que, comme vous le savez, on a besoin d’une économie stable pour durer. Parce qu’on a pu mettre également en ligne plus de sièges. Et le coût par siège a baissé et on en a fait profiter les passagers. Nous sommes très conscients d’avoir une grille tarifaire adaptée aux attentes du pays dans la proximité familiale notamment avec la communauté ivoirienne en France et en Europe. Pour vous donner une idée, ce n’est pas seulement quelques centaine de sièges : l’an dernier par exemple, 46% des passagers de la classe économique sur nos vols ont voyagé avec des tarifs promotionnels. Cela représente 70 000 (soixante dix mille) passagers à un niveau tarifaire que je vous ai donné tout à l’heure. C’est une politique de fond dicté par notre souci de répondre aux attentes de notre clientèle ivoirienne. On continuera avec ces tarifs, cette politique tarifaire quelque soit la concurrence.
L’Airbus 380, ce sera combien de vol par semaine ?
L’A380, va démarrer juste avant ou après l’été cela dépend des livraisons. Il va démarrer dès qu’on peut. On va commencer par 3 vols par semaine. Aujourd’hui, comme vous le savez, on a pour certain jour, 2 vols ; par conséquent, on va revenir à un programme effectivement quotidien dont 3 fois par semaine pour le 380. Ensuite, avec le développement du trafic on pourra en mettre 4 et ainsi de suite.
Y-a-t-il eu réellement le besoin d’accroitre votre capacité de transporter les passagers avec un A380 sur la ligne Abidjan-Paris ?
Les remplissages sur cette ligne sont déjà assez élevés puisqu’on dépasse les 75%. L’important, c’est que le fait qu’on mette un A380 ne va pas créer beaucoup plus de capacité ; puisqu’on a 10 vols par semaine, on va revenir à 7 vols. Les jours où il y a 2 vols seront remplacés par 1 vol d’un A380. Ce qui est très important, c’est que cet avion correspond aussi à une demande qui augmente puisque l’économie ivoirienne grâce à Dieu est repartie, et cela nous permet de transporter encore plus de passagers vers Paris. Nous avons 40% des passagers qui vont à Paris et y sont en correspondance (qui vont ailleurs en Europe, aux Etats-Unis et en Asie). C’est la combinaison de ces deux types de trafic qui permet d’atteindre cette capacité que nous mettons en ligne en ce moment.
Le vol de présentation de l’A380 a eu lieu le mercredi dernier, êtes-vous satisfaits ?
Oui très heureux. Un moment très important pour nous et symbolique de notre attachement à l’Afrique et à la Côte d’Ivoire. C’est un sentiment fort de confiance dans l’avenir, l’accueil que nous avons reçu était chaleureux. C’est aussi pour nous, une fierté partagée avec l’Etat ivoirien de faire voler cet avion.
Par R. KRA
Avec l’introduction de l’airbus A380 sur la ligne Paris-Abidjan, doit-on s’attendre à une augmentation très prochaine de vos tarifs ?
Les tarifs d’Air France ces dernières années ont énormément baissé. On a mis en ligne beaucoup de tarifs promotionnels avec des niveaux tarifaires de 370 000 F cfa. On a pu le faire sans casser l’économie parce que, comme vous le savez, on a besoin d’une économie stable pour durer. Parce qu’on a pu mettre également en ligne plus de sièges. Et le coût par siège a baissé et on en a fait profiter les passagers. Nous sommes très conscients d’avoir une grille tarifaire adaptée aux attentes du pays dans la proximité familiale notamment avec la communauté ivoirienne en France et en Europe. Pour vous donner une idée, ce n’est pas seulement quelques centaine de sièges : l’an dernier par exemple, 46% des passagers de la classe économique sur nos vols ont voyagé avec des tarifs promotionnels. Cela représente 70 000 (soixante dix mille) passagers à un niveau tarifaire que je vous ai donné tout à l’heure. C’est une politique de fond dicté par notre souci de répondre aux attentes de notre clientèle ivoirienne. On continuera avec ces tarifs, cette politique tarifaire quelque soit la concurrence.
L’Airbus 380, ce sera combien de vol par semaine ?
L’A380, va démarrer juste avant ou après l’été cela dépend des livraisons. Il va démarrer dès qu’on peut. On va commencer par 3 vols par semaine. Aujourd’hui, comme vous le savez, on a pour certain jour, 2 vols ; par conséquent, on va revenir à un programme effectivement quotidien dont 3 fois par semaine pour le 380. Ensuite, avec le développement du trafic on pourra en mettre 4 et ainsi de suite.
Y-a-t-il eu réellement le besoin d’accroitre votre capacité de transporter les passagers avec un A380 sur la ligne Abidjan-Paris ?
Les remplissages sur cette ligne sont déjà assez élevés puisqu’on dépasse les 75%. L’important, c’est que le fait qu’on mette un A380 ne va pas créer beaucoup plus de capacité ; puisqu’on a 10 vols par semaine, on va revenir à 7 vols. Les jours où il y a 2 vols seront remplacés par 1 vol d’un A380. Ce qui est très important, c’est que cet avion correspond aussi à une demande qui augmente puisque l’économie ivoirienne grâce à Dieu est repartie, et cela nous permet de transporter encore plus de passagers vers Paris. Nous avons 40% des passagers qui vont à Paris et y sont en correspondance (qui vont ailleurs en Europe, aux Etats-Unis et en Asie). C’est la combinaison de ces deux types de trafic qui permet d’atteindre cette capacité que nous mettons en ligne en ce moment.
Le vol de présentation de l’A380 a eu lieu le mercredi dernier, êtes-vous satisfaits ?
Oui très heureux. Un moment très important pour nous et symbolique de notre attachement à l’Afrique et à la Côte d’Ivoire. C’est un sentiment fort de confiance dans l’avenir, l’accueil que nous avons reçu était chaleureux. C’est aussi pour nous, une fierté partagée avec l’Etat ivoirien de faire voler cet avion.
Par R. KRA
