Une grève illimitée à partir du lundi 3 février 2014 pour protester contre la destruction d’une partie de l’atelier des Douanes à Treichville. Telle est la décision prise par le collectif des syndicats des agents des Douanes de Côte d’Ivoire. L’information a été donnée par Gnapi Vincent, Secrétaire général du Syndicat libre des agents des Douanes de Côte d’Ivoire (Sylad-Ci), par ailleurs porte-parole dudit collectitf, lors d’une conférence de presse ce vendredi 31 janvier 2010 au Plateau. A cette occasion, il a donné les raisons de cette fronde en préparation. « Le mardi 28 janvier 2014, aux environs de 19 heures, deux cargos de police et de Frci ont débarqué à la cité Douanes de Treichville.
Alerté, l’un des résidents prévient aussitôt le responsable de l’atelier. L’adjudant chef Sié Hien est allé à la rencontre du chef de l’opération. Après échanges, celui-ci a présenté un ordre de mission du Ministre de la construction pour la démolition des magasins qui jouxtent la cité douanes. (…) Face à cette situation, les riverains sont sortis et cela a créé une manifestation spontanée de protestation qui a conduit les policiers ainsi que les Frci à user de gaz lacrymogènes. C’est alors que les bulldozers sont entrés en scène pour démolir une partie de l’atelier des douanes. Le bureau du chef d’atelier est totalement détruit ainsi que les trois grands bâtiments du magasin central», a expliqué le premier responsable du Sylad-Ci. Gnapi Vincent n’a pas manqué d’exprimer l’amertume des douaniers face à cette situation. « On ne peut pas donner des objectifs élevés à des agents et perturber ainsi leur quiétude. S’ils ne peuvent pas récompenser nos efforts, nous allons sortir l’arme économique », a-t-il fait savoir.
Abraham KOUASSI
Alerté, l’un des résidents prévient aussitôt le responsable de l’atelier. L’adjudant chef Sié Hien est allé à la rencontre du chef de l’opération. Après échanges, celui-ci a présenté un ordre de mission du Ministre de la construction pour la démolition des magasins qui jouxtent la cité douanes. (…) Face à cette situation, les riverains sont sortis et cela a créé une manifestation spontanée de protestation qui a conduit les policiers ainsi que les Frci à user de gaz lacrymogènes. C’est alors que les bulldozers sont entrés en scène pour démolir une partie de l’atelier des douanes. Le bureau du chef d’atelier est totalement détruit ainsi que les trois grands bâtiments du magasin central», a expliqué le premier responsable du Sylad-Ci. Gnapi Vincent n’a pas manqué d’exprimer l’amertume des douaniers face à cette situation. « On ne peut pas donner des objectifs élevés à des agents et perturber ainsi leur quiétude. S’ils ne peuvent pas récompenser nos efforts, nous allons sortir l’arme économique », a-t-il fait savoir.
Abraham KOUASSI