Les lampions viennent de s’éteindre sur la quatrième édition du Forum Investir en Côte d’Ivoire 2014, tenu à Sofitel Abidjan hôtel Ivoire, du 29 janvier au 1er février 2014, avec pour thème : « Le secteur privé, levier d’une intégration régionale réussie, moteur de croissance pour la Côte d’Ivoire ». Ce forum, à relent national mais avec des ancrages sous-régional et international, de l’avis de plusieurs experts, a été un franc-succès, tant au plan de l’organisation, des thèmes abordés que des intentions de financement. Le taux de satisfaction des participants a été de 84% pour des intentions d’investissement de 443 milliards FCFA, cela en trois jours. Une belle moisson quand on sait que les hommes d’affaires sont prudents et la Côte d’Ivoire sort à peine de crise. Ce forum, consacre donc le retour de la Côte d’Ivoire sur la scène internationale. Mieux, un pays plus que jamais devenu fréquentable. Ce rendez-vous économique de la finance et des affaires a aussi démontré que cette nation sait organiser des manifestations de grande envergure. La présence des personnalités de haut rang, parmi lesquelles, Mohamed Namadi Sambo, Vice-président du Nigéria, le Premier ministre du Burkina Faso, Beyon Luc Adolphe Tiao, Christine Lagarde, directeur général du Fonds Monétaire International (intervenue par vidéoconférence), Donald Kaberuka, président de la Banque Africaine de Développement, Makhtar Diop, Vice-président de la Banque Mondiale pour la région Afrique, Jean-Philippe Prosper , vice-président Afrique sub-saharienne, Amérique Latine et Caraïbes de la Société financière internationale (Sfi) en dit long sur le caractère international de ce Forum. En prime la présence institutions comme la Cedeao, la Bceao, l’Uemoa, etc. « Le train est en marche en Côte d’Ivoire, n’oubliez pas de descendre à la bonne station », avait déclaré Mohamed Namadi Sambo, Vice-président du Nigéria. En tout cas, le Fmi, la Banque mondiale et la Bad ont, dans leurs interventions, montré aux autorités ivoiriennes, la voie à suivre pour atteindre l’émergence à l’horizon 2020. Des conseils liés à la bonne gouvernance, à la croissance inclusive et autres. Autre symbole de cette réussite, plusieurs annonces de grande ampleur ont été faites. En atteste celle de Mark Simmonds, ministre pour l’Afrique auprès du Ministère des affaires étrangères du Royaume Uni, qui a informé de la prochaine visite d’experts britanniques en vue d’un partenariat pour la transformation dans la filière agro-industrielle. Et les cas sont légion. Après ICI 1995, ICI 1997 et ICI 1999, ICI 2014 a permis aux 3733 investisseurs de partager le nouvel élan économique de la Côte d’Ivoire. Avec comme autres symboles forts : la consolidation d’une croissance forte et durable, le retour du capital confiance, l’attractivité de la destination Côte d’Ivoire et même la décision de plusieurs investisseurs de ‘‘poser leurs valises’’ à Abidjan. En outre, la présence du Airbus A380 de la compagnie aérienne Air France, arrivée pour la circonstance, et pour la première fois en Afrique francophone, avec à bord, 420 investisseurs, dénote de la volonté de ce pays à aller de l’avant. Une Côte d’Ivoire dont les infrastructures hôtelières ont pu loger les investisseurs. Nous n’omettrons pas aussi de souligner l’atmosphère qui a prévalu tout au long de cette période et qui a enregistré la venue, sur le site du Forum ICI 2014, du président du FPI, Pascal Affi N’Guessan. Toute chose qui signifie que chacun des partis politiques ivoiriens veut le bien de la Côte d’Ivoire et ce sont des signaux forts pour l’atteinte de l’émergence à l’horizon 2020. Il faut aussi évoquer ce qui a été fait pour inculquer la culture entrepreneuriale à la jeunesse à travers le concours Start up qui a permis de primer 10 projets après une présélection de 50 personnes pour un total de 242 candidats au départ. Les débats qui ont permis d’échanger sur les opportunités des différents secteurs de l’économie ivoirienne et de l’intégration régionale, ont même fait l’objet d’une forte interactivité relayée sur Twitter (@ICI_2014). Par ses rencontres entre opérateurs économiques (rendez-vous B to B), ses conférences de haut-niveau et son espace d’exposition rassemblant plus de 200 exposants, le Forum ICI 2014 a confirmé l’intérêt et la confiance retrouvée des investisseurs dans la Côte d’Ivoire. Fini ICI 2014, vive ICI 2016 !
Un comité de suivi pour transformer l’essai
Les résultats obtenus sont très flatteurs pour les autorités ivoiriennes qui n’entendent pas lâcher du lest. C’est dans cette même veine que pour capitaliser les acquis, un comité de suivi a été mis en place. Il s’agira pour cette entité de faire un compte rendu mensuel de l’évolution des intentions d’investissement afin de s’assurer de la concrétisation de ces promesses estimées à 443 milliards FCFA. Ce comité de suivi devra également faire en sorte que ces intentions se traduisent en réalités et que d’ici une année, les entreprises arrivent en Côte d’Ivoire et démarrent leurs activités. Toute chose qui devrait permettre de booster les emplois et faire baisser le taux du chômage.
Ce qu’il faut corriger
La qualité des sessions thématiques basée sur le contenu et la pertinence des présentations, des prestations des modérateurs et des panélistes ainsi que la qualité des échanges ont été évaluées à 84%. Quant au taux de satisfaction des participants durant les sessions thématiques, il a été évalué à 79%. Globalement satisfaisant tout cela. Mais on aurait pu faire mieux. En effet, un investisseur venu de Paris, a dû passer, selon ses propres termes, ‘‘environ deux heures avant d’obtenir son badge’’. Un autre qui lui a pu avoir son badge s’est constamment plaint du fait que malgré le package, il n’avait pu avoir de ticket pour se restaurer. Au niveau de la presse, c’était encore plus difficile. Celle que l’on qualifiait de ‘‘ salle de presse’’ manquait de commodités de travail. Absence d’ordinateurs, difficultés pour avoir des chaises, absence de documents liés aux différents panels, etc. C’était souvent la croix et la bannière pour obtenir des discours alors qu’à l’ère des nouvelles technologies, les organisateurs auraient pu tout simplement s’accorder avec les intervenants pour acheminer, via l’adresse électronique des journalistes, leurs communications. En ce qui concerne la nourriture, le coût n’était pas à la portée de la presse. Il fallait débourser 15 000 FCFA pour espérer manger sur le site. Alors que les journalistes n’avaient pas de tickets pour avoir accès au chapiteau-restaurant. Excepté ceux qui bénéficiaient de rapports assez privilégiés. Et pourtant, tous les journalistes faisaient le même travail : relayer les informations relatives à ICI 2014. Heureusement que le professionnalisme et l’esprit civique ont prévalu pour favoriser cette bonne couverture médiatique.
3600 policiers et gendarmes
Sans faire de zèle, la police et la gendarmerie ont fait un travail remarquable, avant, pendant et après le Forum ICI 2014. Très courtois et à l’écoute des visiteurs, les 3600 policiers et gendarmes ont assuré la sécurité du site, jusqu’au démontage des stands. Au moins 400 policiers et gendarmes se relayaient, à travers des rotations. Cela, de jour comme de nuit. On pouvait même les voir jusqu’à l’hôtel communal de Cocody, au niveau du Bnetd (Bureau national d’études techniques et de développement), aux environs de Cocody blockhaus. Et cela, sous la supervision du colonel Youssouf Kouyaté, Directeur des unités d’intervention de la police et Coordonnateur du Centre de coordination des décisions opérationnelles (CCDO).
Agro-industrie et santé Convention de prêt
l 443 milliards FCFA d’intention d’investissement
w- 280 milliards FCFA pour les projets privés
w- 163 milliards FCFA pour les projets public et privé
l 3733 participants venus
de 103 pays
w- 1280 participants étrangers
w- 2453 participants nationaux
l 500 membres de délégations
officielles
l 270 exposants
w- 121 étrangers
w- 149 nationaux
l 2121 investisseurs individuels
l 1150 nationaux
Nombre de participants par pays
l France : 252
l Burkina-Faso : 12 ministres
et 130 opérateurs économiques
l Maroc : 120 participants
l USA : 70 opérateurs économiques
l Tunisie : 50 participants
l Allemagne : 40 participants
l Ghana : 40 participants
l Royaume Uni : 37 participants
l Italie : 30 participants
l Nigeria : 26 participants
l 84% de taux de satisfaction
l 400 journalistes africains
et internationaux
l 130 intervenants pour les débats
l 15 panels thématiques
l 12 villages de 162 stands
Jean Eric ADINGRA
Un comité de suivi pour transformer l’essai
Les résultats obtenus sont très flatteurs pour les autorités ivoiriennes qui n’entendent pas lâcher du lest. C’est dans cette même veine que pour capitaliser les acquis, un comité de suivi a été mis en place. Il s’agira pour cette entité de faire un compte rendu mensuel de l’évolution des intentions d’investissement afin de s’assurer de la concrétisation de ces promesses estimées à 443 milliards FCFA. Ce comité de suivi devra également faire en sorte que ces intentions se traduisent en réalités et que d’ici une année, les entreprises arrivent en Côte d’Ivoire et démarrent leurs activités. Toute chose qui devrait permettre de booster les emplois et faire baisser le taux du chômage.
Ce qu’il faut corriger
La qualité des sessions thématiques basée sur le contenu et la pertinence des présentations, des prestations des modérateurs et des panélistes ainsi que la qualité des échanges ont été évaluées à 84%. Quant au taux de satisfaction des participants durant les sessions thématiques, il a été évalué à 79%. Globalement satisfaisant tout cela. Mais on aurait pu faire mieux. En effet, un investisseur venu de Paris, a dû passer, selon ses propres termes, ‘‘environ deux heures avant d’obtenir son badge’’. Un autre qui lui a pu avoir son badge s’est constamment plaint du fait que malgré le package, il n’avait pu avoir de ticket pour se restaurer. Au niveau de la presse, c’était encore plus difficile. Celle que l’on qualifiait de ‘‘ salle de presse’’ manquait de commodités de travail. Absence d’ordinateurs, difficultés pour avoir des chaises, absence de documents liés aux différents panels, etc. C’était souvent la croix et la bannière pour obtenir des discours alors qu’à l’ère des nouvelles technologies, les organisateurs auraient pu tout simplement s’accorder avec les intervenants pour acheminer, via l’adresse électronique des journalistes, leurs communications. En ce qui concerne la nourriture, le coût n’était pas à la portée de la presse. Il fallait débourser 15 000 FCFA pour espérer manger sur le site. Alors que les journalistes n’avaient pas de tickets pour avoir accès au chapiteau-restaurant. Excepté ceux qui bénéficiaient de rapports assez privilégiés. Et pourtant, tous les journalistes faisaient le même travail : relayer les informations relatives à ICI 2014. Heureusement que le professionnalisme et l’esprit civique ont prévalu pour favoriser cette bonne couverture médiatique.
3600 policiers et gendarmes
Sans faire de zèle, la police et la gendarmerie ont fait un travail remarquable, avant, pendant et après le Forum ICI 2014. Très courtois et à l’écoute des visiteurs, les 3600 policiers et gendarmes ont assuré la sécurité du site, jusqu’au démontage des stands. Au moins 400 policiers et gendarmes se relayaient, à travers des rotations. Cela, de jour comme de nuit. On pouvait même les voir jusqu’à l’hôtel communal de Cocody, au niveau du Bnetd (Bureau national d’études techniques et de développement), aux environs de Cocody blockhaus. Et cela, sous la supervision du colonel Youssouf Kouyaté, Directeur des unités d’intervention de la police et Coordonnateur du Centre de coordination des décisions opérationnelles (CCDO).
Agro-industrie et santé Convention de prêt
l 443 milliards FCFA d’intention d’investissement
w- 280 milliards FCFA pour les projets privés
w- 163 milliards FCFA pour les projets public et privé
l 3733 participants venus
de 103 pays
w- 1280 participants étrangers
w- 2453 participants nationaux
l 500 membres de délégations
officielles
l 270 exposants
w- 121 étrangers
w- 149 nationaux
l 2121 investisseurs individuels
l 1150 nationaux
Nombre de participants par pays
l France : 252
l Burkina-Faso : 12 ministres
et 130 opérateurs économiques
l Maroc : 120 participants
l USA : 70 opérateurs économiques
l Tunisie : 50 participants
l Allemagne : 40 participants
l Ghana : 40 participants
l Royaume Uni : 37 participants
l Italie : 30 participants
l Nigeria : 26 participants
l 84% de taux de satisfaction
l 400 journalistes africains
et internationaux
l 130 intervenants pour les débats
l 15 panels thématiques
l 12 villages de 162 stands
Jean Eric ADINGRA
