Après plusieurs années en Côte d’Ivoire, M. Guillaume Andali NGEFA vient de prendre ses nouvelles fonctions au Mali : il a été nommé Directeur de la Division des droits de l’homme à la Mission des Nations unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA) et Représentant de la Haut - Commissaire aux droits de l’homme.
M. NGEFA poursuit ainsi sa mission dans une région qu’il connaît bien. Il vient en effet de passer plus de 10 ans (2003-2014) en Côte d’Ivoire pour les Nations unies : il a servi à la division des Droits de l’homme (DDH) de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), dont il a été le chef-adjoint. En quittant ce poste, il laisse derrière lui un bilan appréciable en matière de protection et de promotion des droits de l’homme.
Son action reste évidemment étroitement liée à la crise ivoirienne et à ses soubresauts, marqués par de nombreuses violations des droits de l’homme. Ce fonctionnaire atypique a ainsi conduit de nombreuses enquêtes sur le terrain pour relever les actes de violence commis, notamment, contre les personnes vulnérables, les enfants et les femmes. Il a fait un suivi attentif des différentes situations rencontrées, avec toujours pour souci d’aider à mettre fin à l’impunité.
Avec son équipe, Il a aussi mené un travail de sensibilisation auprès des autorités locales et nationales afin que les populations civiles, et plus particulièrement les minorités et les personnes déplacées, soient correctement protégées.
Pendant la crise postélectorale qui a déchiré la Côte d’Ivoire de décembre 2010 à mai 2011, il a joué un rôle particulièrement important : son travail de recherches et d’alerte a permis avec ses équipes, de documenter des rapports qui ont fait la lumière sur les crimes commis par les parties en conflit, en particulier lors des événements tragiques de Duékoué (Ouest de la Côte d’Ivoire), où plusieurs centaines de personnes avaient été tuées à la fin du mois de mars 2011.
Afin de s’assurer qu’ils étaient traités conformément aux principes du respect des droits de l’homme, M. NGEFA a aussi eu à conduire une délégation qui a visité l’ex-président Laurent Gbagbo, son épouse Simone Ehivet Gbagbo et plusieurs de ses collaborateurs, tous détenus dans le nord du pays, après avoir été arrêtés à Abidjan, le 11 avril 2011.
Son passage en Côte d’Ivoire a également eu un impact sur le travail des ONG des droits de l’homme et sur la société civile en général : elles ont reçu, par le biais de la Division Droit de l’Homme de l’ONUCI, un appui conséquent pour renforcer leurs capacités.
Elles ont d’ailleurs manifesté à M. NGEFA leur reconnaissance pour son aide à la création de plusieurs plates-formes de rencontres, lors d’un hommage public qui s’est tenu le 27 août 2013, à Abidjan devant plusieurs personnalités.
Guillaume NGEFA restera un ami de la Côte d’Ivoire, un ami qui, par son implication et ses actions, a contribué à la promotion et au respect des droits de l’homme dans le pays.
Yacouba Doumbia
M. NGEFA poursuit ainsi sa mission dans une région qu’il connaît bien. Il vient en effet de passer plus de 10 ans (2003-2014) en Côte d’Ivoire pour les Nations unies : il a servi à la division des Droits de l’homme (DDH) de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), dont il a été le chef-adjoint. En quittant ce poste, il laisse derrière lui un bilan appréciable en matière de protection et de promotion des droits de l’homme.
Son action reste évidemment étroitement liée à la crise ivoirienne et à ses soubresauts, marqués par de nombreuses violations des droits de l’homme. Ce fonctionnaire atypique a ainsi conduit de nombreuses enquêtes sur le terrain pour relever les actes de violence commis, notamment, contre les personnes vulnérables, les enfants et les femmes. Il a fait un suivi attentif des différentes situations rencontrées, avec toujours pour souci d’aider à mettre fin à l’impunité.
Avec son équipe, Il a aussi mené un travail de sensibilisation auprès des autorités locales et nationales afin que les populations civiles, et plus particulièrement les minorités et les personnes déplacées, soient correctement protégées.
Pendant la crise postélectorale qui a déchiré la Côte d’Ivoire de décembre 2010 à mai 2011, il a joué un rôle particulièrement important : son travail de recherches et d’alerte a permis avec ses équipes, de documenter des rapports qui ont fait la lumière sur les crimes commis par les parties en conflit, en particulier lors des événements tragiques de Duékoué (Ouest de la Côte d’Ivoire), où plusieurs centaines de personnes avaient été tuées à la fin du mois de mars 2011.
Afin de s’assurer qu’ils étaient traités conformément aux principes du respect des droits de l’homme, M. NGEFA a aussi eu à conduire une délégation qui a visité l’ex-président Laurent Gbagbo, son épouse Simone Ehivet Gbagbo et plusieurs de ses collaborateurs, tous détenus dans le nord du pays, après avoir été arrêtés à Abidjan, le 11 avril 2011.
Son passage en Côte d’Ivoire a également eu un impact sur le travail des ONG des droits de l’homme et sur la société civile en général : elles ont reçu, par le biais de la Division Droit de l’Homme de l’ONUCI, un appui conséquent pour renforcer leurs capacités.
Elles ont d’ailleurs manifesté à M. NGEFA leur reconnaissance pour son aide à la création de plusieurs plates-formes de rencontres, lors d’un hommage public qui s’est tenu le 27 août 2013, à Abidjan devant plusieurs personnalités.
Guillaume NGEFA restera un ami de la Côte d’Ivoire, un ami qui, par son implication et ses actions, a contribué à la promotion et au respect des droits de l’homme dans le pays.
Yacouba Doumbia