Dans une déclaration dont nous avons reçu copie, le président de l’ONG « Nouvelle Côte d’Ivoire », Assipo Désiré, réfute le procédé de mise en place du comité de pilotage des élections du Conseil National de la Jeunesse (CNJ).
ASSIPO Désiré, président de l’ONG « Nouvelle Côte D’Ivoire » n’approuve pas du tout le mode opératoire utilisé en vue de la mise en place des instances dirigeantes du Conseil National de la Jeunesse (CNJ) de Côte-d’Ivoire. Dans une déclaration, dont nous avons reçu copie, il n’a pas manqué de le signifier. En effet, selon lui, le contexte de la création du CNJ est clair. « Le gouvernement de l’Etat de Côte d’Ivoire a décidé de la création du Conseil National de la Jeunesse de Côte-d’Ivoire. Ce conseil présidé par un jeune représentera la jeunesse dans toutes ses composantes et sera seul habilité à parler au nom de la jeunesse de Côte d’Ivoire. Les instances prévoient des délégués locaux : communaux, départementaux et régionaux qui auront la charge d’élire en leur sein un président national. Le bureau national comprendra des représentants des différentes associations de jeunesses (civiles, estudiantines, religieuse, politiques, communales,…). Les jeunes munis de leur carte d’identité ou de la carte jeune et âgés de 16 à 32 ans élirons les différents délégués. » précise-t-il. Certes, le premier chronogramme qui prévoyait la préparation de l’organisation des assises du CNJ en deux mois (août et septembre 2013), n’a pu se tenir avec son mode opératoire sous la houlette du ministère de la jeunesse. Mais cela n’est pas une raison suffisante d’« écourter le délai imparti, moins de deux mois » et pis, de confier l’organisation des élections du Conseil à un comité de pilotage composé « d’individus inexpérimentés » s’insurge-t-il. Par ailleurs, si Assipo dit comprendre, à travers cet acte, la volonté de transparence et de démocratie du ministre, il déplore tout de même qu’un tel comité qui sera mis en place maintenant n’a ni l’habitude de travailler ensemble, ni l’expérience et la compétence pour réaliser cette mission dans un contexte réel ; et de le faire profondément. Le CNJ, selon le plan d’action actuel, reste entièrement piloté par le ministère de la Jeunesse, des Sports et Loisirs. En plus de ce ministère de tutelle, le président de l’ONG « Nouvelle Côte d’Ivoire » souhaite que ce pilotage soit élargi au ministère de l’Economie et des Finances ainsi qu’à celui de l’Intérieur et de la Sécurité. Un collège ministériel qui, de ses vœux, sera « chapeauté par le ministre de l’Intérieur ». Et que les autorités puissent « permettre au plus grand nombre de jeunes d’être informés, de s’inscrire sur les listes et à ceux qui souhaitent prétendre aux instances dirigeantes du CNJ, de le faire pendant une période de sensibilisation de trois mois » préconise-t-il en définitive.
A.Aguié
ASSIPO Désiré, président de l’ONG « Nouvelle Côte D’Ivoire » n’approuve pas du tout le mode opératoire utilisé en vue de la mise en place des instances dirigeantes du Conseil National de la Jeunesse (CNJ) de Côte-d’Ivoire. Dans une déclaration, dont nous avons reçu copie, il n’a pas manqué de le signifier. En effet, selon lui, le contexte de la création du CNJ est clair. « Le gouvernement de l’Etat de Côte d’Ivoire a décidé de la création du Conseil National de la Jeunesse de Côte-d’Ivoire. Ce conseil présidé par un jeune représentera la jeunesse dans toutes ses composantes et sera seul habilité à parler au nom de la jeunesse de Côte d’Ivoire. Les instances prévoient des délégués locaux : communaux, départementaux et régionaux qui auront la charge d’élire en leur sein un président national. Le bureau national comprendra des représentants des différentes associations de jeunesses (civiles, estudiantines, religieuse, politiques, communales,…). Les jeunes munis de leur carte d’identité ou de la carte jeune et âgés de 16 à 32 ans élirons les différents délégués. » précise-t-il. Certes, le premier chronogramme qui prévoyait la préparation de l’organisation des assises du CNJ en deux mois (août et septembre 2013), n’a pu se tenir avec son mode opératoire sous la houlette du ministère de la jeunesse. Mais cela n’est pas une raison suffisante d’« écourter le délai imparti, moins de deux mois » et pis, de confier l’organisation des élections du Conseil à un comité de pilotage composé « d’individus inexpérimentés » s’insurge-t-il. Par ailleurs, si Assipo dit comprendre, à travers cet acte, la volonté de transparence et de démocratie du ministre, il déplore tout de même qu’un tel comité qui sera mis en place maintenant n’a ni l’habitude de travailler ensemble, ni l’expérience et la compétence pour réaliser cette mission dans un contexte réel ; et de le faire profondément. Le CNJ, selon le plan d’action actuel, reste entièrement piloté par le ministère de la Jeunesse, des Sports et Loisirs. En plus de ce ministère de tutelle, le président de l’ONG « Nouvelle Côte d’Ivoire » souhaite que ce pilotage soit élargi au ministère de l’Economie et des Finances ainsi qu’à celui de l’Intérieur et de la Sécurité. Un collège ministériel qui, de ses vœux, sera « chapeauté par le ministre de l’Intérieur ». Et que les autorités puissent « permettre au plus grand nombre de jeunes d’être informés, de s’inscrire sur les listes et à ceux qui souhaitent prétendre aux instances dirigeantes du CNJ, de le faire pendant une période de sensibilisation de trois mois » préconise-t-il en définitive.
A.Aguié