Rien n'est aussi désespérant que de ne pas trouver une nouvelle raison d'espérer. Le parti crée par Laurent Gbagbo, le FPI, voit de jour en jour, ses derniers espoirs se ruiner. L’annonce de l’arrivée en Côte d’Ivoire du président François Hollande, en fin février, a mis en branle les partisans de l’ancien dictateur. Ils ne manquent pas de mots pour qualifier cette visite historique. Certains ont même parlé de soutien à la dictature du pouvoir d’Abidjan. Mais, il faut voir dans cette attitude négationniste, la fin de l’espoir, que dis-je, la désillusion des proches et militants du Front Populaire Ivoirien (FPI). Cela est d’autant plus vrai, que lorsque vous réduisez l’espoir d’une femme, elle est, dans cet état, capable de tout. Cette visite du président Hollande, vient, non seulement confondre les pro-Gbagbo, mais aussi et surtout, mettre un terme aux derniers espoirs des refondateurs. En effet, l’accession à la magistrature suprême d’un président socialiste en France a été vue, par les partisans du pensionnaire de La Haye, comme un moyen de pression et de durcissement des relations entre Paris et Abidjan. On se souvient encore, que les proches de Laurent Gbagbo, ont célébré la défaite du président Nicolas Sarkozy. Car, dans leurs calculs, le nouveau locataire des Champs Elysées, étant issu de formation politique socialiste, celui-ci allait se rallier à la cause du parti à la rose. Comptant donc sur leurs philosophies politiques, le FPI a vu dans l’arrivée de François Hollande, un allié parfait pour combattre l’administration Ouattara. Mais, le FPI de Laurent Gbagbo a-t-il la mémoire courte ? Ne se souvient-il pas des propos de François Hollande au sujet de leur leader ? N’a-t-il pas vu la réaction des socialistes, notamment en France, quand Gbagbo s’accrochait, par tous les moyens, au pouvoir ? Hollande n’a-t-il pas dit de Laurent Gbagbo, qu’il était infréquentable ? Qu’espère encore le FPI de la France, quand il l’a traitée de tous les noms ?
François Hollande à Abidjan, c’est le renforcement des liens historiques qui ont toujours caractérisées nos deux pays. Loin d’être un opposant au président Ouattara, comme le pensaient les pro-Gbagbo, le président Hollande est plus qu’en phase avec son homologue ivoirien. La gestion de la crise au Mali est un exemple concret et extraordinaire de bonnes relations qui existent entre Ouattara et Hollande. A la demande du premier, le second est intervenu militairement en vu de faire respecter la démocratie et rétablir l’ordre constitutionnel. Contrairement à une quelconque idée de cautionnement de la « dictature » du pouvoir d’Abidjan, le premier citoyen français vient féliciter le numéro un ivoirien pour son esprit de démocratie, ses performances économiques, ses actions pour la décrispation de la situation sociopolitique, sa ténacité et son acharnement au travail bien fait et son intérêt à faire de son pays, un cas d’école. Il faut, plutôt, voir dans l’arrivée du président Français, une autre opportunité et une note d’espoir pour la Côte d’Ivoire. Car, quoi qu’on dise, la France est la 5ème puissance mondiale. Les récriminations du FPI, ne sont que les dernières larmes d’un parti aux abois. Ce parti qui avait pris ses rêves pour la réalité, doit descende de son piédestal. En définitive, la venue de François Hollande sonne l’illusion et ruine les derniers espoirs des va-t-en guerre du FPI. Le rêve des frontistes, de ceux qui voyaient le numero un français un farouche adversaire du président Ouattara, vient d’être réduit à néant. Il faut donc faire attention au FPI. Car, comme le disait un auteur, « il n'est point d'ennemi plus redoutable que celui dont l'audace est excitée par le désespoir». Que le FPI de Laurent Gbagbo accepte donc de voir la vérité en face. Car parfois, « la vérité nous fait mal, mais la maturité d'accepter la vérité nous fait grandir ». Cesser de rêver et revenir sur terre.
FT
François Hollande à Abidjan, c’est le renforcement des liens historiques qui ont toujours caractérisées nos deux pays. Loin d’être un opposant au président Ouattara, comme le pensaient les pro-Gbagbo, le président Hollande est plus qu’en phase avec son homologue ivoirien. La gestion de la crise au Mali est un exemple concret et extraordinaire de bonnes relations qui existent entre Ouattara et Hollande. A la demande du premier, le second est intervenu militairement en vu de faire respecter la démocratie et rétablir l’ordre constitutionnel. Contrairement à une quelconque idée de cautionnement de la « dictature » du pouvoir d’Abidjan, le premier citoyen français vient féliciter le numéro un ivoirien pour son esprit de démocratie, ses performances économiques, ses actions pour la décrispation de la situation sociopolitique, sa ténacité et son acharnement au travail bien fait et son intérêt à faire de son pays, un cas d’école. Il faut, plutôt, voir dans l’arrivée du président Français, une autre opportunité et une note d’espoir pour la Côte d’Ivoire. Car, quoi qu’on dise, la France est la 5ème puissance mondiale. Les récriminations du FPI, ne sont que les dernières larmes d’un parti aux abois. Ce parti qui avait pris ses rêves pour la réalité, doit descende de son piédestal. En définitive, la venue de François Hollande sonne l’illusion et ruine les derniers espoirs des va-t-en guerre du FPI. Le rêve des frontistes, de ceux qui voyaient le numero un français un farouche adversaire du président Ouattara, vient d’être réduit à néant. Il faut donc faire attention au FPI. Car, comme le disait un auteur, « il n'est point d'ennemi plus redoutable que celui dont l'audace est excitée par le désespoir». Que le FPI de Laurent Gbagbo accepte donc de voir la vérité en face. Car parfois, « la vérité nous fait mal, mais la maturité d'accepter la vérité nous fait grandir ». Cesser de rêver et revenir sur terre.
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