La direction générale de la Loterie nationale de Côte d’Ivoire (Lonaci) a convié la presse à un déjeuner de presse le mardi 4 février 2014. Le bilan de l’exercice écoulé, les prévisions pour celui en cours, les paris illégaux et l’instauration de la taxe à valeur ajoutée (TVA) autant de sujets qui ont été débattus entre Issiaka Fofana et les journalistes.
«Pour les paris sportifs sur Internet, nous avons même essayé en liaison avec l’Autorité de régulation des télécommunications en Côte d’Ivoire (ARTCI) de bloquer le système. Mais nous n’avons pas pu le faire. Nous essayons aussi de rendre nos produits plus attrayants. Mais face aux très grandes entreprises étrangères, nous n’avons pas les moyens d’être compétitifs», c’est la révélation faite par le directeur général Issiaka Fofana. Il a souligné qu’en plus des paris sportifs sur Internet, il y a également des paris illicites tels les ‘’petits poteaux’’ et le ‘’loto ghanéen’’ qui ont pignon sur rue. Raison pour laquelle, M. Fofana en appelle au civisme des Ivoiriens face au danger que représentent ces paris illicites pour l’économie nationale. «Ces entreprises ne reversent aucune taxe à l’Etat, n’investissent dans aucune œuvre sociale. Jouer aux jeux illégaux est une forme de viol de l’acte de civisme», a dit le directeur général. Qui compte sur la communication et la sensibilisation des populations pour faire passer son message. Revenant au bilan de l’exercice écoulé, le directeur a annoncé que la société a réalisé un chiffre d’affaires de 41 136 385 136 FCFA. Pour 2014, il vise le chiffre record de 50 milliards FCFA. Au nombre des actions sociales, Issiaka Fofana a indiqué que près de 14 localités ont bénéficié de salles de classes, de maternité, de centre de santé, de logements… Pour lui, ces chiffres indiquent que l’entreprise se porte bien vu les difficultés qu’il a rencontrées à sa prise de fonction en 2011. Le chiffre d’affaires était alors de 32 milliards FCFA et Abidjan qui représente 80% de chiffre d’affaires avait tout son dispositif commercial détruit. Se penchant sur l’instauration de la TVA, Issiaka Fofana a soutenu que c’est une mesure fiscale qui aurait été difficile pour sa société de supporter. La Lonaci paie déjà une redevance de 10% sur son chiffre d’affaires brut. Et près de 70% de ce même chiffre d’affaires revient aux parieurs. Le directeur général estime que seulement 1% de la population a accès aux produits de la société d’où la diversification du portefeuille et les grandes réformes de 2014 dont la poursuite de la modernité à travers notamment une plateforme pour prendre les paris à partir du téléphone mobile et un nouveau système d’exploitation pour un paiement des gains 1 heure après les courses au PMU.
Franck Ouraga
«Pour les paris sportifs sur Internet, nous avons même essayé en liaison avec l’Autorité de régulation des télécommunications en Côte d’Ivoire (ARTCI) de bloquer le système. Mais nous n’avons pas pu le faire. Nous essayons aussi de rendre nos produits plus attrayants. Mais face aux très grandes entreprises étrangères, nous n’avons pas les moyens d’être compétitifs», c’est la révélation faite par le directeur général Issiaka Fofana. Il a souligné qu’en plus des paris sportifs sur Internet, il y a également des paris illicites tels les ‘’petits poteaux’’ et le ‘’loto ghanéen’’ qui ont pignon sur rue. Raison pour laquelle, M. Fofana en appelle au civisme des Ivoiriens face au danger que représentent ces paris illicites pour l’économie nationale. «Ces entreprises ne reversent aucune taxe à l’Etat, n’investissent dans aucune œuvre sociale. Jouer aux jeux illégaux est une forme de viol de l’acte de civisme», a dit le directeur général. Qui compte sur la communication et la sensibilisation des populations pour faire passer son message. Revenant au bilan de l’exercice écoulé, le directeur a annoncé que la société a réalisé un chiffre d’affaires de 41 136 385 136 FCFA. Pour 2014, il vise le chiffre record de 50 milliards FCFA. Au nombre des actions sociales, Issiaka Fofana a indiqué que près de 14 localités ont bénéficié de salles de classes, de maternité, de centre de santé, de logements… Pour lui, ces chiffres indiquent que l’entreprise se porte bien vu les difficultés qu’il a rencontrées à sa prise de fonction en 2011. Le chiffre d’affaires était alors de 32 milliards FCFA et Abidjan qui représente 80% de chiffre d’affaires avait tout son dispositif commercial détruit. Se penchant sur l’instauration de la TVA, Issiaka Fofana a soutenu que c’est une mesure fiscale qui aurait été difficile pour sa société de supporter. La Lonaci paie déjà une redevance de 10% sur son chiffre d’affaires brut. Et près de 70% de ce même chiffre d’affaires revient aux parieurs. Le directeur général estime que seulement 1% de la population a accès aux produits de la société d’où la diversification du portefeuille et les grandes réformes de 2014 dont la poursuite de la modernité à travers notamment une plateforme pour prendre les paris à partir du téléphone mobile et un nouveau système d’exploitation pour un paiement des gains 1 heure après les courses au PMU.
Franck Ouraga