Les prix de l’alcool et du tabac vont subir une augmentation suite au réajustement des taxes appliquées par l’état de Côte d’Ivoire conformément aux nouvelles mesures de l’annexe fiscale 2014, a annoncé mardi dernier au cours d’une conférence de presse, le Directeur général des Impôts, Pascal Kouakou Abinan . Selon les mesures principales de l’annexe fiscale 2014, la taxe appliquée sur les alcools qui était de 13, passe à 15 % quant au tabac, elle passe de 23 à 25%. Un réajustement effectué afin que la Côte d'Ivoire soit en phase avec la directive N° 03/2009/ CM/Uemoa du 27 mars 2009, selon les explications de Pascal Kouakou Abinan, exposant sur l’annexe fiscale 2014. " Cela va renchérir un peu le prix de la cigarette. De même que dans les maquis, le prix de la bière va augmenter un peu. Faites cet effort car plus vous consommez de la bière, plus vous donnerez les moyens à l'Etat de Côte d'Ivoire " a soutenu le directeur des Impôts. Pour 2014, l’Etat Ivoirien s’est fixé comme objectif d’atteindre 1 588 milliards de FCFA contre 1 432,8 collectés en 2013. Des entrées budgétaires minimales qui selon l’Etat devraient servir pour la couverture des dépenses publiques. " L’impôt permet à l’Etat de réguler l’activité économique en modulant le niveau des prélèvements obligatoires et en mettant en œuvre des incitations fiscales " car "moins d’impôts tue l’Etat" a soutenu M. Abinan. Quelques heures seulement après cette annonce que des consommateurs ont décidé de se prononcer pour l’instant dans l’anonymat. Ils ont réagit énergiquement face à cette décision et menace de descendre dans la rue pour se faire entendre. »Ce n’est pas sur le dos des consommateurs de la bière et de la cigarette que l’Etat va s’enrichir » ont –ils dit. Avant d’expliquer que le contraire serait la bonne décision pour éviter que les ivoiriens se tournent vers la contrefaçon ou l’alcool frelaté conduisant à la mort. Selon eux, cette mesure va beaucoup faire perdre l’Etat contrairement à ce que pense Pascal Abinan Kouakou. Car plus les prix montent, moins, il ya des consommateurs et en encore moins l’argent rentre.
E. A
E. A