La Représentante spéciale du secrétaire général (RSSG) de l'ONU en Côte d'Ivoire, Aïchatou Mindaoudou, dénonce la fréquence des cas violences sexuelles dans une région ivoirienne, " où chaque jour il y a un viol " qui est commis, malgré la fin, depuis trois ans, de la crise militaro-politique (2002-2011).
"Il y a une région dans ce pays où chaque jour il y a un viol. C’est inadmissible.
C’est vraiment inadmissible", a-t-elle déclaré, lors d’une interview qu’elle a accordé à la radio ONUCI-FM, sans toutefois citer la région en question.
Pour lutter contre ce fléau, "l’ONUCI s’implique auprès des différents acteurs de la société civile, et aussi des acteurs étatiques, pour appuyer la prévention et la lutte contre les violences sexuelles et les violences basées sur le genre", a-t-elle ajouté. Elle dit travailler cette question de la violence basée sur le genre et de violences sexuelles au niveau de sept bureaux de terrain de son institution dans les villes de Bouaké, Bondoukou, Daloa, Duékoué, San Pedro, Man et Taï.
Toutefois, elle estime que "de manière générale la situation des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire a enregistré des développements positifs dans plusieurs domaines, comme par exemple le domaine communautaire, le domaine législatif et institutionnel, le domaine associatif".
Sur le plan politique, Mme Mindaoudou s’est félicitée de la décrispation du climat politique avec la libération de pro-Gbagbo, la reprise du dialogue entre le gouvernement et l’opposition ou encore la possibilité pour l’opposition d’organiser des meetings partout sur le territoire national.
Sur la base de ces développements, elle conclut que "les Ivoiriens sont capables de se surpasser, de dépasser les intérêts particuliers, des partis politiques et des individus, lorsqu’il s’agira de mettre en avant l’intérêt global de leur pays".
aaa/tm
"Il y a une région dans ce pays où chaque jour il y a un viol. C’est inadmissible.
C’est vraiment inadmissible", a-t-elle déclaré, lors d’une interview qu’elle a accordé à la radio ONUCI-FM, sans toutefois citer la région en question.
Pour lutter contre ce fléau, "l’ONUCI s’implique auprès des différents acteurs de la société civile, et aussi des acteurs étatiques, pour appuyer la prévention et la lutte contre les violences sexuelles et les violences basées sur le genre", a-t-elle ajouté. Elle dit travailler cette question de la violence basée sur le genre et de violences sexuelles au niveau de sept bureaux de terrain de son institution dans les villes de Bouaké, Bondoukou, Daloa, Duékoué, San Pedro, Man et Taï.
Toutefois, elle estime que "de manière générale la situation des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire a enregistré des développements positifs dans plusieurs domaines, comme par exemple le domaine communautaire, le domaine législatif et institutionnel, le domaine associatif".
Sur le plan politique, Mme Mindaoudou s’est félicitée de la décrispation du climat politique avec la libération de pro-Gbagbo, la reprise du dialogue entre le gouvernement et l’opposition ou encore la possibilité pour l’opposition d’organiser des meetings partout sur le territoire national.
Sur la base de ces développements, elle conclut que "les Ivoiriens sont capables de se surpasser, de dépasser les intérêts particuliers, des partis politiques et des individus, lorsqu’il s’agira de mettre en avant l’intérêt global de leur pays".
aaa/tm