Au Burkina Faso, une étude sur le coût de la vie et le pouvoir d’achat des ménages révèle que le niveau de vie s’est dégradé depuis 2008, du fait de la vie chère. Selon l’étude commanditée par la Confédération générale du travail du Burkina, plus de 8 ménages sur 10 estiment que leur revenu n’est pas suffisant pour couvrir convenablement leurs besoins essentiels, soit l’alimentation, la santé, le logement et le transport. Les résultats de cette étude sur le coût de la vie et le pouvoir d’achat des ménages au Burkina Faso révèlent que le salaire minimum garanti (SMIG) ne couvre pas les dépenses en alimentation, santé, logement et transport d’une famille de trois personnes. «Nous avons abouti à la détermination d'un salaire minimum, qui se situe à plus de 48 000 francs CFA, contre un SMIG qui est à 36 000 francs», affirme ainsi Norbert Ouangré, secrétaire général adjoint de la Confédération générale du travail du Burkina.
Conditions de vie dégradées
Selon cette étude, 80 % des ménages interrogés dans le cadre de l'enquête estiment que leurs conditions de vie se sont dégradées depuis 2008. « Ce que nous avons pour pouvoir nourrir la famille, ça ne donne pas la qualité que les gens attendent, surtout avec les enfants, ça pose toujours des problèmes», confirme Aminata Kaboré, de l’association Kebayna des femmes du Burkina. Pour les personnes interrogées, un réajustement des salaires est nécessaire. Et les syndicats demandent une augmentation de 30 %. « Si le SMIG est augmenté de 30 % seulement, ça ne va pas atteindre ce que l'étude a demandé, prévient cependant Sagado Nacanbo, qui fait partie de l’équipe qui a dirigé l’enquête. Cela veut dire que les 30 % d'augmentation pour les salaires, serait une augmentation insuffisante». Plusieurs exemplaires du rapport de cette étude sur le coût de la vie ont été remis au gouvernement burkinabè.
Conditions de vie dégradées
Selon cette étude, 80 % des ménages interrogés dans le cadre de l'enquête estiment que leurs conditions de vie se sont dégradées depuis 2008. « Ce que nous avons pour pouvoir nourrir la famille, ça ne donne pas la qualité que les gens attendent, surtout avec les enfants, ça pose toujours des problèmes», confirme Aminata Kaboré, de l’association Kebayna des femmes du Burkina. Pour les personnes interrogées, un réajustement des salaires est nécessaire. Et les syndicats demandent une augmentation de 30 %. « Si le SMIG est augmenté de 30 % seulement, ça ne va pas atteindre ce que l'étude a demandé, prévient cependant Sagado Nacanbo, qui fait partie de l’équipe qui a dirigé l’enquête. Cela veut dire que les 30 % d'augmentation pour les salaires, serait une augmentation insuffisante». Plusieurs exemplaires du rapport de cette étude sur le coût de la vie ont été remis au gouvernement burkinabè.