Toujours assises derrière leurs étals, des vendeuses de médicaments d’Adjamé Roxy, plus grande pharmacie de rue au nord d’Abidjan, continuent leur activité, six mois après l’annonce du gouvernement de détruire le site.
une vendeuse de médicament avec des clients.
Non loin de la célèbre mosquée d’Adjamé, le marché de Roxy, à proximité d’une décharge, est presque toujours animé, du matin au soir, entre 07H et 18H00 GMT. De temps à autre, des vendeuses de médicaments se chamaillent pour racoler un passant ou un client.
Près de six mois après l’annonce du ministre ivoirien de la santé, Raymonde Goudou, de détruire le site, c’est toujours le statu quo. L’ambiance semble sereine et la mine de quelques femmes paraît rayonnante.
Chez ces vendeuses, c’est (presque) toujours la même rengaine : “On n’est pas au courant. Les autorités ont dit quoi ? On ne peut pas arrêter“, clame Mariam, la trentaine.
La détaillante dit exercer cette activité depuis près de deux ans et “c’est ça qui me permet de nourrir ma famille“, dit-elle dans un français approximatif. “Si les autorités viennent tout casser, on va manger quoi ?“, s’interroge-t-elle.
A sa droite, une autre détaillante, opine de la tête avant de lâcher, comme c’est souvent le cas : “même les autorités viennent payer médicaments chez nous. Ils n’ont qu’à nous laisser en paix“.
Comme Mariam, elles sont près de “8.000 femmes“ vendeuses de médicaments de rue dans ce marché à ciel ouvert, selon le ministre.
“Adjamé Roxy, c’est un grand et gros problème“, avait martelé Mme Goudou, affirmant que “ces médicaments illicites se retrouvent sur les marchés en raison de la porosité des frontières et de la complicité des pharmaciens“.
En juillet 2013, une opération de déguerpissement avait permis à la Direction de la police des stupéfiants et des drogues (Dpsd) de saisir plus de 10 tonnes de médicaments à “Adjamé Roxy“.
Quelques jours après cette “descente musclée“, les femmes sont revenues s’installer, comme pour braver les autorités.
Selon le ministre de la santé, Adjamé Roxy “est un marché qui rapporte énormément, car les médicaments sont des denrées très prisées et ils sont mis sur le marché sans passer par la réglementation“.
Connectionivoirienne.net
une vendeuse de médicament avec des clients.
Non loin de la célèbre mosquée d’Adjamé, le marché de Roxy, à proximité d’une décharge, est presque toujours animé, du matin au soir, entre 07H et 18H00 GMT. De temps à autre, des vendeuses de médicaments se chamaillent pour racoler un passant ou un client.
Près de six mois après l’annonce du ministre ivoirien de la santé, Raymonde Goudou, de détruire le site, c’est toujours le statu quo. L’ambiance semble sereine et la mine de quelques femmes paraît rayonnante.
Chez ces vendeuses, c’est (presque) toujours la même rengaine : “On n’est pas au courant. Les autorités ont dit quoi ? On ne peut pas arrêter“, clame Mariam, la trentaine.
La détaillante dit exercer cette activité depuis près de deux ans et “c’est ça qui me permet de nourrir ma famille“, dit-elle dans un français approximatif. “Si les autorités viennent tout casser, on va manger quoi ?“, s’interroge-t-elle.
A sa droite, une autre détaillante, opine de la tête avant de lâcher, comme c’est souvent le cas : “même les autorités viennent payer médicaments chez nous. Ils n’ont qu’à nous laisser en paix“.
Comme Mariam, elles sont près de “8.000 femmes“ vendeuses de médicaments de rue dans ce marché à ciel ouvert, selon le ministre.
“Adjamé Roxy, c’est un grand et gros problème“, avait martelé Mme Goudou, affirmant que “ces médicaments illicites se retrouvent sur les marchés en raison de la porosité des frontières et de la complicité des pharmaciens“.
En juillet 2013, une opération de déguerpissement avait permis à la Direction de la police des stupéfiants et des drogues (Dpsd) de saisir plus de 10 tonnes de médicaments à “Adjamé Roxy“.
Quelques jours après cette “descente musclée“, les femmes sont revenues s’installer, comme pour braver les autorités.
Selon le ministre de la santé, Adjamé Roxy “est un marché qui rapporte énormément, car les médicaments sont des denrées très prisées et ils sont mis sur le marché sans passer par la réglementation“.
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