Abidjan – Le roi du Maroc, Mohamed VI a entamé mardi une visite officielle de cinq jours au Mali, où il entend contribuer au processus de réconciliation nationale.
Cette visite se tient au moment où se déroulent à Bamako, des réunions préparatoires à des négociations de paix avec les groupes armés du Nord-Mali, dont la rébellion du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA).
Pour son 2ème voyage en six mois au Mali, le souverain alaouite a été accueilli à l'aéroport de Bamako par le Président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, et par une salve de 21 coups de canon, réservée aux hôtes de marque. Il a été acclamé par des milliers de personnes massées le long de la route entre l'aéroport et le centre-ville, scandant « vive le roi !», « vive notre roi !».
Le Maroc est un des principaux partenaires économiques du Mali, en particulier dans les secteurs des télécommunications et bancaire. Les enjeux de cette visite sont donc d’abord économiques. Les deux pays sont liés par plusieurs accords de coopération et la visite du roi sera l'occasion d'en signer au moins neuf, au cours de ce séjour, notamment dans les services aériens, élevage, hôpitaux, électrification, aménagements hydrauliques.
Mohamed VI arrive donc à Bamako avec une délégation d’une centaine de personnes, ministres et chefs d’entreprises.
Les enjeux sont également diplomatiques, avec l’objectif très clair de supplanter l’Algérie en devenant le nouveau partenaire privilégié du Mali au Maghreb. Pour cela, Mohamed VI entend jouer sur la fibre religieuse, en mettant en avant l’islam malékite, partagé par les deux alliés et qui se veut particulièrement tolérant. En novembre dernier, un accord avait d’ailleurs déjà été signé pour la formation de 500 imams maliens au Maroc, pour étudier un "islam de tolérance".
Mohamed VI est également attendu en Guinée et au Gabon, l’étape ivoirienne ayant été annulée pour l’instant, en raison de l’absence du Président Alassane Ouattara, en convalescence en France après une opération de la sciatique, a-t-on appris.
(AIP)
cmas
Cette visite se tient au moment où se déroulent à Bamako, des réunions préparatoires à des négociations de paix avec les groupes armés du Nord-Mali, dont la rébellion du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA).
Pour son 2ème voyage en six mois au Mali, le souverain alaouite a été accueilli à l'aéroport de Bamako par le Président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, et par une salve de 21 coups de canon, réservée aux hôtes de marque. Il a été acclamé par des milliers de personnes massées le long de la route entre l'aéroport et le centre-ville, scandant « vive le roi !», « vive notre roi !».
Le Maroc est un des principaux partenaires économiques du Mali, en particulier dans les secteurs des télécommunications et bancaire. Les enjeux de cette visite sont donc d’abord économiques. Les deux pays sont liés par plusieurs accords de coopération et la visite du roi sera l'occasion d'en signer au moins neuf, au cours de ce séjour, notamment dans les services aériens, élevage, hôpitaux, électrification, aménagements hydrauliques.
Mohamed VI arrive donc à Bamako avec une délégation d’une centaine de personnes, ministres et chefs d’entreprises.
Les enjeux sont également diplomatiques, avec l’objectif très clair de supplanter l’Algérie en devenant le nouveau partenaire privilégié du Mali au Maghreb. Pour cela, Mohamed VI entend jouer sur la fibre religieuse, en mettant en avant l’islam malékite, partagé par les deux alliés et qui se veut particulièrement tolérant. En novembre dernier, un accord avait d’ailleurs déjà été signé pour la formation de 500 imams maliens au Maroc, pour étudier un "islam de tolérance".
Mohamed VI est également attendu en Guinée et au Gabon, l’étape ivoirienne ayant été annulée pour l’instant, en raison de l’absence du Président Alassane Ouattara, en convalescence en France après une opération de la sciatique, a-t-on appris.
(AIP)
cmas
