Après avoir été banni de son village d’Abia-Koumassi, Assahoua Djiro Christophe accuse le chef Aké Nimba Jean-baptiste d’avoir vendu illégalement des terrains. Pour contrer son chef, le banni Djiro a mis sur pied un comité ad hoc pour la gestion des affaires villageoises. Un geste qui a failli dégénérer en affrontement entre les populations.
S’étant rendu plusieurs fois coupable de violation des règles établies par les autorités coutumières, Assahoua Djiro Christophe membre de la génération Gnando, fut chassé du village pour une période de cinq ans. Cette décision visait à préserver l’honneur et la dignité des Gnando mis à mal par les agissements d’un des leurs. Après avoir passé un certain temps hors de son Abia-Koumassi natal, souffrant du mal du village, ce banni a entrepris des démarches auprès des doyens pour sa réhabilitation, alors qu’il n’avait pas fini de ‘’purger’’ sa peine. Les doyens du village Asso Lambert, Assiké Samson, Amon Nathanael et Assahoua Raphael Léopold entre autres décidèrent de revoir son cas. Assahoua Djiro Christophe et d’autres bannis, tels que Yves Djiro et Aka Lambert n’attendront pas la décision des sages pour revenir y vivre. N’appréciant pas d’être mis à l’écart des affaires du village, Assahoua Djiro Christophe et un certain nombre de villageois vont demander au chef de leur rendre compte de sa gestion. Chose qu’a refusé le chef Aké Nimba J-B, à cause de leur statut d’exclus. À partir de cet instant, des rumeurs faisant état de ce que le chef Aké Nimba J-B aurait vendu des terrains, patrimoine du village à des opérateurs économiques ont suscité des tensions
Le coup d’état des ‘’bannis’’
« On a beau chasser le naturel, il revient toujours au galop », dit un adage. Le samedi 25 janvier 2014, Assahoua Djiro Christophe et ses compagnons, piétinant les règles en vigueur du pays Atchan, vont organiser une procession dans les rues du village avec en tête, Amon Aka Lambert leur nouveau chef Face à cet acte, les chefs Djako Marcel du village de Abia Abety et Richard Gnagne de Abia Gnambo tenteront de ramener les ‘’putschistes” à de meilleurs sentiments. «Nous voulons dire aux chefs du village de Abia Abetty, Djako Marcel et à celui de Abia Gnambo; Richard Gnagne de balayer devant leurs portes avant de s’introduire chez le voisin. Le village d’Abia-Koumassi n’est pas Biétry encore moins Petit-Bassam », avait déclaré Assahoua Djiro Christophe, le vendredi 14 février lors d’un point de presse.
Accusé, le chef se défend
Suite aux accusations dont il est l’objet, le chef Aké Nimba Jean baptiste en compagnie de ses collaborateurs expliquera aux sages qu’il n’a vendu aucun terrain appartenant au village. Il fournira des preuves avec des documents à l’appui. Convaincus, que le chef est victime d’une machination, les doyens du village, l’ont conforté dans sa position en lui apportant tout leur soutien. La chefferie ne reconnait que Aké Nimba Jean-Baptiste comme le chef légitime. Dans le soucis de préserver la paix Assahoua Djiro Christophe, Amon Aka Lambert et Yves Djiro sont autorisés à vivre dans le village. Mais en faisant moins de bruits. Les bannis ont été tolérés à rester dans le village mais ils ont été aussi priés de se faire moins voyants.
A.H.
S’étant rendu plusieurs fois coupable de violation des règles établies par les autorités coutumières, Assahoua Djiro Christophe membre de la génération Gnando, fut chassé du village pour une période de cinq ans. Cette décision visait à préserver l’honneur et la dignité des Gnando mis à mal par les agissements d’un des leurs. Après avoir passé un certain temps hors de son Abia-Koumassi natal, souffrant du mal du village, ce banni a entrepris des démarches auprès des doyens pour sa réhabilitation, alors qu’il n’avait pas fini de ‘’purger’’ sa peine. Les doyens du village Asso Lambert, Assiké Samson, Amon Nathanael et Assahoua Raphael Léopold entre autres décidèrent de revoir son cas. Assahoua Djiro Christophe et d’autres bannis, tels que Yves Djiro et Aka Lambert n’attendront pas la décision des sages pour revenir y vivre. N’appréciant pas d’être mis à l’écart des affaires du village, Assahoua Djiro Christophe et un certain nombre de villageois vont demander au chef de leur rendre compte de sa gestion. Chose qu’a refusé le chef Aké Nimba J-B, à cause de leur statut d’exclus. À partir de cet instant, des rumeurs faisant état de ce que le chef Aké Nimba J-B aurait vendu des terrains, patrimoine du village à des opérateurs économiques ont suscité des tensions
Le coup d’état des ‘’bannis’’
« On a beau chasser le naturel, il revient toujours au galop », dit un adage. Le samedi 25 janvier 2014, Assahoua Djiro Christophe et ses compagnons, piétinant les règles en vigueur du pays Atchan, vont organiser une procession dans les rues du village avec en tête, Amon Aka Lambert leur nouveau chef Face à cet acte, les chefs Djako Marcel du village de Abia Abety et Richard Gnagne de Abia Gnambo tenteront de ramener les ‘’putschistes” à de meilleurs sentiments. «Nous voulons dire aux chefs du village de Abia Abetty, Djako Marcel et à celui de Abia Gnambo; Richard Gnagne de balayer devant leurs portes avant de s’introduire chez le voisin. Le village d’Abia-Koumassi n’est pas Biétry encore moins Petit-Bassam », avait déclaré Assahoua Djiro Christophe, le vendredi 14 février lors d’un point de presse.
Accusé, le chef se défend
Suite aux accusations dont il est l’objet, le chef Aké Nimba Jean baptiste en compagnie de ses collaborateurs expliquera aux sages qu’il n’a vendu aucun terrain appartenant au village. Il fournira des preuves avec des documents à l’appui. Convaincus, que le chef est victime d’une machination, les doyens du village, l’ont conforté dans sa position en lui apportant tout leur soutien. La chefferie ne reconnait que Aké Nimba Jean-Baptiste comme le chef légitime. Dans le soucis de préserver la paix Assahoua Djiro Christophe, Amon Aka Lambert et Yves Djiro sont autorisés à vivre dans le village. Mais en faisant moins de bruits. Les bannis ont été tolérés à rester dans le village mais ils ont été aussi priés de se faire moins voyants.
A.H.