La modernisation de l’administration publique est une des priorités de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso. Ces deux pays ont décidé d’échanger leurs expériences pour des administrations modernes. C’est ce qui justifie d’ailleurs la signature récente d’un protocole d’accord de coopération entre le ministre ivoirien de la Fonction publique, Gnamien Konan, et celui de la Fonction publique , du Travail et de la Sécurité sociale du Burkina Faso, Vincent Zakané à la salle de conférence de la Fonction publique au Plateau. La signature de ce protocole intervient au terme d’une visite de travail du ministre Burkinabé de la Fonction publique en terre ivoirienne qui s’est déroulée du 13 au 15 février 2013. Cet accord entre ces deux pays porte sur les échanges de bonnes pratiques entre les deux administrations. Le communiqué lu par le Directeur de cabinet du ministre ivoirien de la Fonction publique, Albert Konan Moro Pkangni, a relevé l’ensemble des reformes entreprises par chaque ministre, en vue de bâtir une administration compétente. En Côte d’Ivoire, le reformes portent entre autres sur la révision des horaires de travail, le recensement général des fonctionnaires et agents de l’Etat et la révision du statut général de la Fonction publique. Concernant le Burkina Faso, le ministre Vincent Zakané a mis en relief le guichet virtuel unique de l’administration, le système d’accès aux dossiers individuels numérisés des agents, le système d’accès en ligne aux infirmations administratives et salariales des agents et le recensement biométrique des agents de la fonction publique. Les deux ministres ont convenu de la mise en place d’un dispositif de coopération entre leurs départements à travers des actions, telles que des consultations et expertises dans le domaine de l’administration publique, des échanges de mission de hauts responsables des administrations, stages et voyages d’études. Les deux ministres ont par ailleurs décidé d’élaborer une convention de coopération entre l’Ecole nationale d’administration et de magistrature du Burkina Faso (Enam) et l’Ecole nationale d’administration de Côte d’Ivoire (Ena).
AC
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