Augustin Kouadio Comoé, ancien ministre des mines et de l’énergie de Laurent Gbagbo, a mis fin, vendredi, à son exil de trois ans, en regagnant Abidjan, la capitale économique ivoirienne.
Une source proche du Front populaire ivoirien (FPI, ex-parti au pouvoir), a indiqué samedi à APA que « le ministre Comoé est rentré hier (vendredi) de son exil du Ghana », au moment où le parti de Laurent Gbagbo tient sa 8è convention extraordinaire.
M. Comoé, à l'instar de plusieurs cadres du FPI, s'était exilé au Ghana voisin, au lendemain de la chute de l'ex-Chef de l'Etat, Laurent Gbagbo après une violente crise post-électorale qui a défiguré le pays.
Ce retour d'exil intervient à une période où selon le ministre d'Etat ivoirien, ministre de l'intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko, le gouvernement a ouvert « une fenêtre pour un retour sécurisé des exilés ».
Cette opportunité a déjà permis à certains cadres pro-Gbagbo de retrouver leurs familles biologiques et politiques sur les bords de la lagune Ebrié. Il s'agit entre autre de l'ancien ministre de la Défense, Alain Dogou et l'ex-Dg du port autonome d'Abidjan, Marcel Gossio.
Toutefois, d'autres exilés considèrent jusqu'à présent que les conditions d'un retour sécurisé ne sont pas encore réunies faisant parfois allusion aux mandats d'arrêt lancés à leur encontre par la justice ivoirienne, le gel de leurs avoirs, l'occupation ou le pillage de leur domicile.
Pendant la crise postélectorale survenue entre novembre 2010 et avril 2011 qui a causé plus de 3000 morts, plusieurs proches de Laurent Gbagbo ont choisi d'aller en exil dans les pays de la sous-région, d'Afrique et d'Europe.
JBK/ls/APA
Une source proche du Front populaire ivoirien (FPI, ex-parti au pouvoir), a indiqué samedi à APA que « le ministre Comoé est rentré hier (vendredi) de son exil du Ghana », au moment où le parti de Laurent Gbagbo tient sa 8è convention extraordinaire.
M. Comoé, à l'instar de plusieurs cadres du FPI, s'était exilé au Ghana voisin, au lendemain de la chute de l'ex-Chef de l'Etat, Laurent Gbagbo après une violente crise post-électorale qui a défiguré le pays.
Ce retour d'exil intervient à une période où selon le ministre d'Etat ivoirien, ministre de l'intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko, le gouvernement a ouvert « une fenêtre pour un retour sécurisé des exilés ».
Cette opportunité a déjà permis à certains cadres pro-Gbagbo de retrouver leurs familles biologiques et politiques sur les bords de la lagune Ebrié. Il s'agit entre autre de l'ancien ministre de la Défense, Alain Dogou et l'ex-Dg du port autonome d'Abidjan, Marcel Gossio.
Toutefois, d'autres exilés considèrent jusqu'à présent que les conditions d'un retour sécurisé ne sont pas encore réunies faisant parfois allusion aux mandats d'arrêt lancés à leur encontre par la justice ivoirienne, le gel de leurs avoirs, l'occupation ou le pillage de leur domicile.
Pendant la crise postélectorale survenue entre novembre 2010 et avril 2011 qui a causé plus de 3000 morts, plusieurs proches de Laurent Gbagbo ont choisi d'aller en exil dans les pays de la sous-région, d'Afrique et d'Europe.
JBK/ls/APA