ABIDJAN -- La récente attaque, perpétrée par un commando armé dans la localité de Grabo (zone frontalière sud-ouest, département de Tabou), a entraîné un déplacement des populations de cette zone, ont confié mardi des témoins à Xinhua, faisant état d'une situation humanitaire "préoccupante".
Fuyant les violences et dans la crainte de nouvelles attaques, plusieurs milliers d'hommes, de femmes et d'enfants ont trouvé refuge dans des campements et dans la ville de Tabou.
D'autres populations habitant des villages voisins craignant également une incursion d'hommes armés ont aussi décidé de partir vers des endroits plus sûrs.
Selon le constat d'un responsable d'ONG André Kanga, des sites d'accueil ont été improvisés essentiellement dans des familles qui ont ouvert les bras à leurs frères et soeurs en détresse.
"Le calme est revenu, mais la peur est encore là ; et si cette psychose continue, les gens vont continuer d'affluer et par conséquent les besoins en assainissement, en médicaments et en alimentation seront de plus en plus accrus", a expliqué M. Kanga.
"Les responsables locaux et des personnes privés font ce qu'ils peuvent pour la prise en charge des déplacés", a-t-il ajouté, précisant que la situation humanitaire est certes préoccupante, mais pas alarmante.
Une attaque perpétrée tôt dimanche par des inconnus armés dans la localité de Grabo avait fait cinq morts, dont quatre militaires des Forces républicaines de Côte d'Ivoire et un assaillant.
L'armée ivoirienne qui a repoussé l'assaut a renforcé sa position dans la zone, pour prévenir de nouvelles attaques.
Plusieurs assaillants ont été arrêtés et le ratissage se poursuit dans la zone pour débusquer ces individus qui ont mené l'attaque et leurs complices.
Des attaques précédentes d'inconnus lourdement armés dans les villages de Zilébly et Tuobly dans la même région de Bloléquin avaient fait une dizaine de morts dont deux soldats ivoiriens.
Fuyant les violences et dans la crainte de nouvelles attaques, plusieurs milliers d'hommes, de femmes et d'enfants ont trouvé refuge dans des campements et dans la ville de Tabou.
D'autres populations habitant des villages voisins craignant également une incursion d'hommes armés ont aussi décidé de partir vers des endroits plus sûrs.
Selon le constat d'un responsable d'ONG André Kanga, des sites d'accueil ont été improvisés essentiellement dans des familles qui ont ouvert les bras à leurs frères et soeurs en détresse.
"Le calme est revenu, mais la peur est encore là ; et si cette psychose continue, les gens vont continuer d'affluer et par conséquent les besoins en assainissement, en médicaments et en alimentation seront de plus en plus accrus", a expliqué M. Kanga.
"Les responsables locaux et des personnes privés font ce qu'ils peuvent pour la prise en charge des déplacés", a-t-il ajouté, précisant que la situation humanitaire est certes préoccupante, mais pas alarmante.
Une attaque perpétrée tôt dimanche par des inconnus armés dans la localité de Grabo avait fait cinq morts, dont quatre militaires des Forces républicaines de Côte d'Ivoire et un assaillant.
L'armée ivoirienne qui a repoussé l'assaut a renforcé sa position dans la zone, pour prévenir de nouvelles attaques.
Plusieurs assaillants ont été arrêtés et le ratissage se poursuit dans la zone pour débusquer ces individus qui ont mené l'attaque et leurs complices.
Des attaques précédentes d'inconnus lourdement armés dans les villages de Zilébly et Tuobly dans la même région de Bloléquin avaient fait une dizaine de morts dont deux soldats ivoiriens.