Les opérateurs économiques français sont convaincus des faveurs qu’offre l’environnement des affaires en Côte d’Ivoire, a indiqué, mercredi, à Paris, le Président de l’Association pour le développement des échanges internationaux de Produits et Techniques Agroalimentaire (ADEPTA), François Burgaud.
François Burgaud s'est exprimé au terme d'une conférence publique animée par le ministre ivoirien de l'Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly sur les opportunités d'investissements en Côte d'Ivoire dans le secteur agricole.
« La Côte d'Ivoire est en train de franchir une nouvelle étape à la fois avec la loi foncière et le plan national d'investissement Agricole (Pnia) », a souligné M. Burgaud , dans un entretien à APA, soulignant que « l'ensemble des partenariats entre entreprises françaises et ivoiriennes qui était ensommeillé ces dernières années est en train de se réveiller ».
Il a, toutefois, prévenu des risques liés aux spéculations notamment sur les prix des produits d'exportation, car selon le président de l'ADEPTA, « si le prix décidé par la Côte d'Ivoire est trop fort par rapport aux pays voisins, tous les agriculteurs des pays voisins viendront livrer en Côte d'Ivoire et ça sera un problème parce que c'est un prix subventionné, c'est-à-dire que le contribuable ivoirien va dépenser de l'argent pour le producteur ghanéen » par exemple.
Le Directeur général de l'Agence nationale d'appui au développement rural (ANADER), Dr Sidiki Cissé qui prenait aussi part au Salon international de l'agriculture de Paris (SIA 2014), a quant à lui, suggéré que « l'amélioration de la qualité et de la quantité de la production des agriculteurs permettent non seulement de mieux vendre sur le marché international, mais contribue à l'amélioration de leurs conditions de vie ».
A cet événement, le ministre Coulibaly a fait entendre que « le système de vente anticipé du cacao fonctionne bien » avant d'ajouter que « la qualité du cacao ivoirien a désormais une prime alors qu'il y avait une décote avant la mise en place de la réforme ».
« La prospérité de la Côte d'Ivoire est basée sur l'agriculture », ne cessaient de clamer les premières autorités ivoiriennes, qui de par leurs politiques agricoles ont réussi à hisser le pays au premier rang mondial des pays exportateurs de cacao avec une moyenne annuelle de 1,4 million de tonnes.
MC/jbk/hs/ls/APA
François Burgaud s'est exprimé au terme d'une conférence publique animée par le ministre ivoirien de l'Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly sur les opportunités d'investissements en Côte d'Ivoire dans le secteur agricole.
« La Côte d'Ivoire est en train de franchir une nouvelle étape à la fois avec la loi foncière et le plan national d'investissement Agricole (Pnia) », a souligné M. Burgaud , dans un entretien à APA, soulignant que « l'ensemble des partenariats entre entreprises françaises et ivoiriennes qui était ensommeillé ces dernières années est en train de se réveiller ».
Il a, toutefois, prévenu des risques liés aux spéculations notamment sur les prix des produits d'exportation, car selon le président de l'ADEPTA, « si le prix décidé par la Côte d'Ivoire est trop fort par rapport aux pays voisins, tous les agriculteurs des pays voisins viendront livrer en Côte d'Ivoire et ça sera un problème parce que c'est un prix subventionné, c'est-à-dire que le contribuable ivoirien va dépenser de l'argent pour le producteur ghanéen » par exemple.
Le Directeur général de l'Agence nationale d'appui au développement rural (ANADER), Dr Sidiki Cissé qui prenait aussi part au Salon international de l'agriculture de Paris (SIA 2014), a quant à lui, suggéré que « l'amélioration de la qualité et de la quantité de la production des agriculteurs permettent non seulement de mieux vendre sur le marché international, mais contribue à l'amélioration de leurs conditions de vie ».
A cet événement, le ministre Coulibaly a fait entendre que « le système de vente anticipé du cacao fonctionne bien » avant d'ajouter que « la qualité du cacao ivoirien a désormais une prime alors qu'il y avait une décote avant la mise en place de la réforme ».
« La prospérité de la Côte d'Ivoire est basée sur l'agriculture », ne cessaient de clamer les premières autorités ivoiriennes, qui de par leurs politiques agricoles ont réussi à hisser le pays au premier rang mondial des pays exportateurs de cacao avec une moyenne annuelle de 1,4 million de tonnes.
MC/jbk/hs/ls/APA