Abidjan - Le manuel de procédures de gestion administrative, financière et comptable pour la mise en œuvre du Contrat de désendettement et de développement (C2D) a été validé à l’issue d’un atelier de deux jours à Abidjan avec comme principale recommandation, la gouvernance, la transparence, le contrôle, la célérité et l’anticipation dans la réalisation des projets qui doivent participer aux mieux-être des populations vivant en Côte d’Ivoire.
L’atelier qui s’est achevé mardi a demandé au secrétariat technique du C2D et à tous les acteurs impliqués dans sa mise en œuvre de veiller à ce qu’il n’y ait pas de surfacturation dans les coûts des projets et programmes du C2D.
Présidé par le directeur de cabinet du Premier ministre, Théophile Ahoua N’Doli, cet atelier avait pour objectif de former le secrétariat technique et tous les acteurs impliqués dans la mise en œuvre du C2D à une utilisation effective des procédures administrative, financière et comptable en vue d’une gestion efficace et harmonieuse des projets et programmes dudit contrat.
L’atelier a été co-organisé par le secrétariat technique du C2D et le cabinet Mazars, souligne-t-on.
Les travaux de réflexions ont enregistré la participation de l’ambassade de France, l’Agence française de développement(AFD), la présidence de la République, le cabinet du Premier ministre, les ministères techniques en charge du C2D et tous les acteurs impliqués dans sa mise en œuvre.
Les travaux ont porté sur six thématiques développées en plénière, à savoir la présentation général du C2D, les procédures de contrôle, les procédures de passation de marchés, les procédures du suivi financier, les procédures desuivi- évaluation et les procédures de clôture de projets.
Au terme de l’atelier, M. Ahoua N’Doli, au nom du Premier ministre, a salué la France pour le soutien "remarquable et multiforme" apporté à la mise en œuvre du C2D qui doit contribuer au mieux-être des populations vivant en Côte d’Ivoire.
Il a ajouté que le gouvernement ivoirien ne ménagera aucun effort pour faciliter cette mise en œuvre en vue de faire face aux "besoins immenses" des populations.
"Le C2D, s’il est correctement exécuté, devrait aider à réaliser l’objectif principal de développement et de lutte contre la pauvreté et soutenir une croissance forte, inclusive et génératrice d’emplois", a-t-il déclaré.
Auparavant le directeur de l’AFD, Bruno Leclerc, a exhorté les acteurs du C2D à ne pas oublier les cinq principes que sont la gouvernance, la transparence, le contrôle, la célérité et l’anticipation pour la mise en oeuvre des projets.
Le C2D conclu entre la France et la Côte d’Ivoire et dont la première tranche s’élève à environ 413,25 milliards de FCFA, s’aligne sur le plan national de développement (PND) 2012-2015.
Il a été signé en décembre 2012 à Abidjan et est un mécanisme d’annulation des créances d’aide publique au développement, à travers un refinancement par dons, des échéances de la dette remboursée par la Côte d’Ivoire à la France, rappelle-t-on.
(AIP)
Amak/kp
L’atelier qui s’est achevé mardi a demandé au secrétariat technique du C2D et à tous les acteurs impliqués dans sa mise en œuvre de veiller à ce qu’il n’y ait pas de surfacturation dans les coûts des projets et programmes du C2D.
Présidé par le directeur de cabinet du Premier ministre, Théophile Ahoua N’Doli, cet atelier avait pour objectif de former le secrétariat technique et tous les acteurs impliqués dans la mise en œuvre du C2D à une utilisation effective des procédures administrative, financière et comptable en vue d’une gestion efficace et harmonieuse des projets et programmes dudit contrat.
L’atelier a été co-organisé par le secrétariat technique du C2D et le cabinet Mazars, souligne-t-on.
Les travaux de réflexions ont enregistré la participation de l’ambassade de France, l’Agence française de développement(AFD), la présidence de la République, le cabinet du Premier ministre, les ministères techniques en charge du C2D et tous les acteurs impliqués dans sa mise en œuvre.
Les travaux ont porté sur six thématiques développées en plénière, à savoir la présentation général du C2D, les procédures de contrôle, les procédures de passation de marchés, les procédures du suivi financier, les procédures desuivi- évaluation et les procédures de clôture de projets.
Au terme de l’atelier, M. Ahoua N’Doli, au nom du Premier ministre, a salué la France pour le soutien "remarquable et multiforme" apporté à la mise en œuvre du C2D qui doit contribuer au mieux-être des populations vivant en Côte d’Ivoire.
Il a ajouté que le gouvernement ivoirien ne ménagera aucun effort pour faciliter cette mise en œuvre en vue de faire face aux "besoins immenses" des populations.
"Le C2D, s’il est correctement exécuté, devrait aider à réaliser l’objectif principal de développement et de lutte contre la pauvreté et soutenir une croissance forte, inclusive et génératrice d’emplois", a-t-il déclaré.
Auparavant le directeur de l’AFD, Bruno Leclerc, a exhorté les acteurs du C2D à ne pas oublier les cinq principes que sont la gouvernance, la transparence, le contrôle, la célérité et l’anticipation pour la mise en oeuvre des projets.
Le C2D conclu entre la France et la Côte d’Ivoire et dont la première tranche s’élève à environ 413,25 milliards de FCFA, s’aligne sur le plan national de développement (PND) 2012-2015.
Il a été signé en décembre 2012 à Abidjan et est un mécanisme d’annulation des créances d’aide publique au développement, à travers un refinancement par dons, des échéances de la dette remboursée par la Côte d’Ivoire à la France, rappelle-t-on.
(AIP)
Amak/kp