La quatrième session des webinars initiés par l’Agence Côte d’Ivoire PME, à travers son Guichet des services aux PME, s’est tenue le 13 mai dernier, portant sur « la petite transformation agroalimentaire face à la crise du COVID-19 ». Cette activité visait à apporter un accompagnement aux TPE/PME de l’agroalimentaire, plus particulièrement celles de la petite transformation qui rencontrent dans cette période de crise des difficultés susceptibles d’avoir un impact significatif sur le fonctionnement normal de leurs activités.
La formation a consisté à explorer les mécanismes de gestion en période de crise dans le but de pérenniser son activité. Les dirigeants des TPE/PME du secteur et leurs collaborateurs ont pu découvrir dans un premier temps les leviers endogènes et exogènes d’activités, puis des pratiques d’affaires en matière de résilience en période de crise.
L’adaptation aux circonstances nouvelles
Il ressort de la présentation faite par la formatrice, Docteur Elise N’Guessan, experte en microbiologie et enseignante-chercheure à l’université Peleforo Gon Coulibaly de Korhogo, que trois différentes voies s’offrent aux TPE/PME pour continuer de fonctionner en temps de crise et éviter de mettre la clé sous le paillasson. Ces pratiques de résilience consistent en l’adaptation, la reconversion ou la transformation.
En effet, l’entreprise peut s’adapter, c’est-à-dire changer des choses pour mieux correspondre aux circonstances nouvelles. « On garde notre métier, nos solutions, on les applique dans différents contextes, ou différemment dans le même contexte », explique la formatrice. C’est le cas de Fat Rice, restaurant haut de gamme bien connu, qui veut devenir un magasin général vendant des kits de repas haut de gamme. Ou encore de Clyde Common, restaurant-bar de 100 places qui s’oriente dans les plats à emporter et maintient son bar à cocktails.
La reconversion pour répondre à des besoins nouveaux
La deuxième option, c’est de se reconvertir : changer une chose en une autre chose, utiliser ses ressources et compétences actuelles pour faire autre chose. À l’exemple d’une société de transport qui gère plusieurs vans à la disposition des entreprises et des particuliers et loue aussi des voitures. Le confinement instauré le 20 mars 2020 met un grand coup de frein à ses activités. Mais en allant acheter des légumes chez un revendeur, Kunal Sohabul, le chef d’entreprise, constate que ce dernier n’arrive pas à écouler ses stocks. Il a eu ainsi l’idée de mettre en service ses vans et ses chauffeurs en vue de livrer des colis alimentaires. C’est la naissance de l’enseigne Nu Livrer, révèle la formatrice.
La transformation totale de l’activité
La troisième et dernière possibilité, c’est la transformation, qui revient pour l’entreprise à prendre une forme autre que celle qui lui était propre, à modifier entièrement son activité. « On développe un autre métier nécessitant de nouvelles ressources et compétences », explique Docteur Elise N’Guessan.
Ainsi, pour répondre à la demande de nombreux Mauriciens qui profitent du confinement pour jouer à des jeux vidéos afin de passer le temps, un internaute a trouvé le moyen de leur en proposer via la plateforme en ligne de la marque Sony, le Playstation Network (PSN). Ne pouvant acheter de nouveaux jeux vidéos en magasin, les Mauriciens n’ont pas caché leur joie de pouvoir s’en procureur en ligne.
Ainsi, en période de crise, il est possible pour une entreprise d’assurer la continuité de ses activités et de maintenir la satisfaction client par des pratiques qui laissent de surcroit découvrir de nouvelles opportunités.
A.N
La formation a consisté à explorer les mécanismes de gestion en période de crise dans le but de pérenniser son activité. Les dirigeants des TPE/PME du secteur et leurs collaborateurs ont pu découvrir dans un premier temps les leviers endogènes et exogènes d’activités, puis des pratiques d’affaires en matière de résilience en période de crise.
L’adaptation aux circonstances nouvelles
Il ressort de la présentation faite par la formatrice, Docteur Elise N’Guessan, experte en microbiologie et enseignante-chercheure à l’université Peleforo Gon Coulibaly de Korhogo, que trois différentes voies s’offrent aux TPE/PME pour continuer de fonctionner en temps de crise et éviter de mettre la clé sous le paillasson. Ces pratiques de résilience consistent en l’adaptation, la reconversion ou la transformation.
En effet, l’entreprise peut s’adapter, c’est-à-dire changer des choses pour mieux correspondre aux circonstances nouvelles. « On garde notre métier, nos solutions, on les applique dans différents contextes, ou différemment dans le même contexte », explique la formatrice. C’est le cas de Fat Rice, restaurant haut de gamme bien connu, qui veut devenir un magasin général vendant des kits de repas haut de gamme. Ou encore de Clyde Common, restaurant-bar de 100 places qui s’oriente dans les plats à emporter et maintient son bar à cocktails.
La reconversion pour répondre à des besoins nouveaux
La deuxième option, c’est de se reconvertir : changer une chose en une autre chose, utiliser ses ressources et compétences actuelles pour faire autre chose. À l’exemple d’une société de transport qui gère plusieurs vans à la disposition des entreprises et des particuliers et loue aussi des voitures. Le confinement instauré le 20 mars 2020 met un grand coup de frein à ses activités. Mais en allant acheter des légumes chez un revendeur, Kunal Sohabul, le chef d’entreprise, constate que ce dernier n’arrive pas à écouler ses stocks. Il a eu ainsi l’idée de mettre en service ses vans et ses chauffeurs en vue de livrer des colis alimentaires. C’est la naissance de l’enseigne Nu Livrer, révèle la formatrice.
La transformation totale de l’activité
La troisième et dernière possibilité, c’est la transformation, qui revient pour l’entreprise à prendre une forme autre que celle qui lui était propre, à modifier entièrement son activité. « On développe un autre métier nécessitant de nouvelles ressources et compétences », explique Docteur Elise N’Guessan.
Ainsi, pour répondre à la demande de nombreux Mauriciens qui profitent du confinement pour jouer à des jeux vidéos afin de passer le temps, un internaute a trouvé le moyen de leur en proposer via la plateforme en ligne de la marque Sony, le Playstation Network (PSN). Ne pouvant acheter de nouveaux jeux vidéos en magasin, les Mauriciens n’ont pas caché leur joie de pouvoir s’en procureur en ligne.
Ainsi, en période de crise, il est possible pour une entreprise d’assurer la continuité de ses activités et de maintenir la satisfaction client par des pratiques qui laissent de surcroit découvrir de nouvelles opportunités.
A.N