La vente groupée a été présentée le mardi 28 avril 2020 à Korhogo comme étant le dernier rempart pour sauver la filière anacarde durement éprouvée par le covid-19. Cette proposition semble être la solution pour les producteurs, acheteurs et exportateurs du bassin anacardier qui regroupe 19 régions de la Côte d’Ivoire. Elle est une idée de Mamadou Kéita, acheteur de noix de cajou brute, président du conseil d’administration (PCA) de la société de coopératives des producteurs agricoles des savanes. Cet opérateur souligne avoir déjà envoyé 3000 tonnes de cajou brute a Abidjan à travers la vente groupée sans qu’aucun camion n’ait été retourné pour mauvaise qualité. « J’ai choisi cette méthode, et je respecte le prix de 400F Cfa fixé par le gouvernement. Ceux qui achètent le kilogramme à 100F Cfa perdent parce que le paysan ne prend pas soin de bien trier, bien sécher et mettre dans les sacs en joutes. Les acheteurs pensent gagner assez d’argent sur le dos des paysans alors qu’en réalité c’est la mauvaise qualité qui est achetée et qui sera refusée par les exportateurs à Abidjan ». Vice-versa pour le producteur, selon l’acheteur pour qui ces dernier, avec 100 F Cfa, ne disposent pas de suffisamment de moyen pour entretenir leurs plantations.
L’achat groupé, a expliqué l’opérateur, est avantagé pour le producteur qui fait stocker sa production et la vend en une seule occasion au lieu de vendre en détail kilogramme par kilogramme, sac par sac. Une procédure qui n’arrange personne dans la chaîne de va:lorisation du produit. L’achat groupé consiste a choisir un jour pour un lieu de commercialisation ou l’ensemble des producteurs sortent leurs productions et procèdent à la vente comme le fait les cotonculteurs.
Mamadou Kéité en profite pour conseiller aux producteurs de bien sécher, de bien trier, de mettre dans les sacs en joutes leurs produits et d’exiger le prix de 400F Cfa à l’achat. Il leur recomma,nde également la vente groupée, car, fait-il remarquer, en vendant en détail, par kilo ou par sac, personne ne gagne, ni le producteur, ni l’acheteur.
Le Pca de la filière souligne les effet négatifs de la maladie ) coronavirus qui n’a pas permis aux acteurs de la filière anacarde de bénéficier de financement suffisant. Il a rappelé l’engagement du gouvernement à acheter plus de 200.000 tonnes de cajou brute aux producteurs pour sauver la filière dont la campagne de commercialisation 2020 a pris du plomb dans l’aile à cause de la crise sanitaire. Une information qui circule dans les zones de production pour le bonheur des acteurs de la chaine de valeur à quelque semaines du démarrage des prochaines cultures agricoles dans la deuxième quinzaine de ce mois de mai, selon le calendrier agricole et l’arrivée des premières pluies.
Aly OUATTARA
L’achat groupé, a expliqué l’opérateur, est avantagé pour le producteur qui fait stocker sa production et la vend en une seule occasion au lieu de vendre en détail kilogramme par kilogramme, sac par sac. Une procédure qui n’arrange personne dans la chaîne de va:lorisation du produit. L’achat groupé consiste a choisir un jour pour un lieu de commercialisation ou l’ensemble des producteurs sortent leurs productions et procèdent à la vente comme le fait les cotonculteurs.
Mamadou Kéité en profite pour conseiller aux producteurs de bien sécher, de bien trier, de mettre dans les sacs en joutes leurs produits et d’exiger le prix de 400F Cfa à l’achat. Il leur recomma,nde également la vente groupée, car, fait-il remarquer, en vendant en détail, par kilo ou par sac, personne ne gagne, ni le producteur, ni l’acheteur.
Le Pca de la filière souligne les effet négatifs de la maladie ) coronavirus qui n’a pas permis aux acteurs de la filière anacarde de bénéficier de financement suffisant. Il a rappelé l’engagement du gouvernement à acheter plus de 200.000 tonnes de cajou brute aux producteurs pour sauver la filière dont la campagne de commercialisation 2020 a pris du plomb dans l’aile à cause de la crise sanitaire. Une information qui circule dans les zones de production pour le bonheur des acteurs de la chaine de valeur à quelque semaines du démarrage des prochaines cultures agricoles dans la deuxième quinzaine de ce mois de mai, selon le calendrier agricole et l’arrivée des premières pluies.
Aly OUATTARA