Les boulangers ivoiriens ont demandé samedi à Abidjan à l’Etat de Côte d’Ivoire de veiller à l’application des lois interdisant d’une part la vente du pain dans les boutiques de quartier et d’autre part, le transport du pain sur les charrettes et les motos.
Les boulangers ont en outre annoncé le maintien du prix de la baguette de pain «sorti boulangerie» à 150 FCFA, menaçant de sanctions les boulangers qui vendront la baguette de pain en deçà de ce prix à des grossistes.
Ces décisions ont été annoncées à l’issue d’une réunion d’information du Haut patronat des boulangeries et pâtisseries de Côte d’Ivoire ( HBPCI), de la Fédération interprofessionnelle des patrons artisans boulangers et pâtissiers de Côte d’Ivoire ( FIPABPCI) et de la Fédération des coordinations des boulangers et pâtissiers de Côte d’Ivoire ( FCBPCI), trois faîtières du secteur de la boulangerie présidées respectivement par Amadou Coulibaly, Abey Marius et Issouf Barry.
Cette réunion tenue dans la commune d’Abobo, au nord d’Abidjan, était destinée à faire des propositions au gouvernement en vue de résorber les difficultés qui jalonnent ce secteur.
«Nous vous demandons d’appliquer le prix sorti boulangerie de la baguette de pain à 150 FCFA sur toute l’étendue du territoire national à partir du 12 mai 2021. Les boulangeries qui ne respecteront pas ce prix seront fermées », a prévenu Abey Marius, le président de la FIPABPCI.
« Nous demandons à l’Etat de jouer son rôle en veillant au respect de l’interdiction de la vente du pain dans les boutiques de quartier et de veiller également à l’interdiction du transport du pain sur les charrettes et les motos », a-t-il ajouté.
De son côté, Amadou Coulibaly, le président du HBPCI a demandé aux boulangers de demeurer mobilisés et de rester à l’écoute de l’issue des négociations en cours entre les faitières du secteur de la boulangerie et le gouvernement ivoirien relativement au prix de la baguette de pain.
« Un prix bas de la baguette de pain ne garantit pas forcément la qualité. Il faut un prix juste », a estimé M. Coulibaly soulignant « qu’il faut que le consommateur et le gouvernement soient solidaires de nous ».
Abondant dans le même sens que ses pairs quant aux difficultés traversées par les boulangers, Issouf Barry, le président de la FCBPCI a soutenu que la situation « est intenable » pour les boulangers.
Poursuivant, il a dénoncé l’augmentation du prix des intrants dans la production du pain alors que le prix de la baguette de pain, lui est resté inchangé depuis des années. C’est pourquoi, il a appelé lui-aussi les boulangers à rester à l’écoute des négociations en cours avec le gouvernement.
LB/ls/APA
Les boulangers ont en outre annoncé le maintien du prix de la baguette de pain «sorti boulangerie» à 150 FCFA, menaçant de sanctions les boulangers qui vendront la baguette de pain en deçà de ce prix à des grossistes.
Ces décisions ont été annoncées à l’issue d’une réunion d’information du Haut patronat des boulangeries et pâtisseries de Côte d’Ivoire ( HBPCI), de la Fédération interprofessionnelle des patrons artisans boulangers et pâtissiers de Côte d’Ivoire ( FIPABPCI) et de la Fédération des coordinations des boulangers et pâtissiers de Côte d’Ivoire ( FCBPCI), trois faîtières du secteur de la boulangerie présidées respectivement par Amadou Coulibaly, Abey Marius et Issouf Barry.
Cette réunion tenue dans la commune d’Abobo, au nord d’Abidjan, était destinée à faire des propositions au gouvernement en vue de résorber les difficultés qui jalonnent ce secteur.
«Nous vous demandons d’appliquer le prix sorti boulangerie de la baguette de pain à 150 FCFA sur toute l’étendue du territoire national à partir du 12 mai 2021. Les boulangeries qui ne respecteront pas ce prix seront fermées », a prévenu Abey Marius, le président de la FIPABPCI.
« Nous demandons à l’Etat de jouer son rôle en veillant au respect de l’interdiction de la vente du pain dans les boutiques de quartier et de veiller également à l’interdiction du transport du pain sur les charrettes et les motos », a-t-il ajouté.
De son côté, Amadou Coulibaly, le président du HBPCI a demandé aux boulangers de demeurer mobilisés et de rester à l’écoute de l’issue des négociations en cours entre les faitières du secteur de la boulangerie et le gouvernement ivoirien relativement au prix de la baguette de pain.
« Un prix bas de la baguette de pain ne garantit pas forcément la qualité. Il faut un prix juste », a estimé M. Coulibaly soulignant « qu’il faut que le consommateur et le gouvernement soient solidaires de nous ».
Abondant dans le même sens que ses pairs quant aux difficultés traversées par les boulangers, Issouf Barry, le président de la FCBPCI a soutenu que la situation « est intenable » pour les boulangers.
Poursuivant, il a dénoncé l’augmentation du prix des intrants dans la production du pain alors que le prix de la baguette de pain, lui est resté inchangé depuis des années. C’est pourquoi, il a appelé lui-aussi les boulangers à rester à l’écoute des négociations en cours avec le gouvernement.
LB/ls/APA