Près de 90 associations de République démocratique du Congo ont réclamé l’arrestation du président soudanais Omar el-Béchir, arrivé mardi à Kinshasa pour un sommet de chefs d’Etat africains et recherché par la Cour pénale internationale.
"La RDC, de par ses obligations résultant du traité de Rome instituant la Cour pénale internationale (CPI), qu’elle a ratifié, ne pouvait pas inviter le président El-Béchir et se doit de coopérer avec la Cour et d’exécuter les mandats d’arrêt qu’elle émet", expliquent les signataires dans un communiqué rédigé avant l’arrivée du chef d’Etat soudanais.
"La RDC doit clairement démontrer qu’elle est du côté de la justice et des victimes, pas du côté des suspects", souligne Descartes Mpongo, secrétaire exécutif de l’Action des Chrétiens Activistes des Droits de l’Homme, basée dans la province du Sud-Kivu (est).
Omar el-Béchir fait l’objet de mandats d’arrêt datant de 2009 et 2010 de la CPI pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide dans le conflit du Darfour, une vaste région de l’ouest du Soudan. Depuis ces mandats, il a pu voyager dans plusieurs pays africains sans être inquiété.
M. El-Béchir est à Kinshasa pour le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du Marché Commun de l’Afrique de l’Est et Australe qui sera ouvert ce mercredi à Kinshasa par le président congolais Joseph Kabila, en présence de quelques présidents africains.
Source : 2014 AFP
"La RDC, de par ses obligations résultant du traité de Rome instituant la Cour pénale internationale (CPI), qu’elle a ratifié, ne pouvait pas inviter le président El-Béchir et se doit de coopérer avec la Cour et d’exécuter les mandats d’arrêt qu’elle émet", expliquent les signataires dans un communiqué rédigé avant l’arrivée du chef d’Etat soudanais.
"La RDC doit clairement démontrer qu’elle est du côté de la justice et des victimes, pas du côté des suspects", souligne Descartes Mpongo, secrétaire exécutif de l’Action des Chrétiens Activistes des Droits de l’Homme, basée dans la province du Sud-Kivu (est).
Omar el-Béchir fait l’objet de mandats d’arrêt datant de 2009 et 2010 de la CPI pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide dans le conflit du Darfour, une vaste région de l’ouest du Soudan. Depuis ces mandats, il a pu voyager dans plusieurs pays africains sans être inquiété.
M. El-Béchir est à Kinshasa pour le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du Marché Commun de l’Afrique de l’Est et Australe qui sera ouvert ce mercredi à Kinshasa par le président congolais Joseph Kabila, en présence de quelques présidents africains.
Source : 2014 AFP