La récente attaque meurtrière contre les forces de sécurité dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire est "un problème purement ivoirien" et aucun des assaillants n’est venu du Liberia voisin, a affirmé mercredi le ministre libérien de la Défense. "Les responsables ivoiriens ne devraient pas incriminer les Libériens pour leur crise intérieure, c’est un problème purement ivoirien", a déclaré à des journalistes à Monrovia le ministre, Brownie Samoukai. Il a mis au défi le gouvernement ivoirien "de montrer à la communauté internationale un seul mercenaire libérien arrêté" après avoir attaqué la Côte d’Ivoire. "A ma connaissance, aucun Libérien n’a lancé d’attaque où que ce soit comme indiqué récemment" par le gouvernement ivoirien, a insisté M. Samoukai. Son homologue ivoirien, Paul Koffi Koffi, avait affirmé lundi qu’une "vingtaine de personnes non identifiées venues du Liberia" avaient "mené une incursion armée" dans la nuit de samedi à dimanche à Grabo, localité du sud-ouest de la Côte d’Ivoire située à environ 70 km de la frontière avec le Liberia.
Quatre soldats ivoiriens avaient été tués lors de l’attaque, selon lui. La mission de l’ONU en Côte d’Ivoire s’était pourtant félicitée début février du fait que la situation politique et sécuritaire s’était "beaucoup améliorée" dans le pays, trois ans après la crise postélectorale qui a fait plus de 3.000 morts. Quelque 100.000 Ivoiriens s’étaient réfugiés au Liberia pendant ou après ce conflit, qui a embrasé le pays de décembre 2010 à avril 2011. Environ 52.000 d’entre eux vivent encore dans des camps, selon les dernières estimations onusiennes. L’ouest de la Côte d’Ivoire, frontalier du Liberia, est la région la plus instable du pays du fait de tensions foncières et ethniques. Plusieurs attaques meurtrières y ont été rapportées ces dernières années. En juin 2012, l’une d’entre elles, menée au sud de Taï (sud-ouest) par des assaillants venus du Liberia, avait fait au moins 18 morts, dont sept Casques bleus.
Source : AFP
Quatre soldats ivoiriens avaient été tués lors de l’attaque, selon lui. La mission de l’ONU en Côte d’Ivoire s’était pourtant félicitée début février du fait que la situation politique et sécuritaire s’était "beaucoup améliorée" dans le pays, trois ans après la crise postélectorale qui a fait plus de 3.000 morts. Quelque 100.000 Ivoiriens s’étaient réfugiés au Liberia pendant ou après ce conflit, qui a embrasé le pays de décembre 2010 à avril 2011. Environ 52.000 d’entre eux vivent encore dans des camps, selon les dernières estimations onusiennes. L’ouest de la Côte d’Ivoire, frontalier du Liberia, est la région la plus instable du pays du fait de tensions foncières et ethniques. Plusieurs attaques meurtrières y ont été rapportées ces dernières années. En juin 2012, l’une d’entre elles, menée au sud de Taï (sud-ouest) par des assaillants venus du Liberia, avait fait au moins 18 morts, dont sept Casques bleus.
Source : AFP