Plusieurs structures et organisations féminines créent des activités génératrices de revenus. Mais ne disposent souvent pas de rudiments nécessaires pour pérenniser leurs activités. C’est dans ce cadre que vingt (20) organisations non gouvernementales dont 15 issues d’Abidjan et 05 de l’Intérieur, à l’initiative de l’Organisation islamique pour l’éducation, les Sciences et la Culture (Isesco), organise depuis lundi dernier, un ‘’atelier national sur la femme et le développement des connaissances endogènes’’ à l’Ecole Normale supérieure (ENS), à Cocody. Le correspondant national de l’Isesco, Seindou Cissé a indiqué que cette rencontre est la première du genre. «(…) D’autres rencontres se tiendront dans les mois à venir. Mais pour cette première édition, cet atelier mobilise les organisations des femmes potières de Katiola, les fileuses de Bomizambo, etc.», a souligné M. Cissé. La représentante du directeur général de l’Isesco, Mme Souada Mouailamine qui a effectué le déplacement depuis Rabat (Maroc), a salué la tenue de cet atelier. Ella a expliqué que sa structure vise à présenter la femme comme un élément essentiel dans la quête de plus de justice sociale en Afrique. Mme Souada a relevé que cette rencontre permettra aux participantes d’établir de nombreux partenariats constructifs et innovants. Et de permettre aux femmes d’être pleinement associées au développement de leur pays. Quant à la directrice de Cabinet du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche Scientifique, le Pr. Abouattier Edmée Mansilla, a signifié que les recommandations issues de ces jours de réflexion contribueront à apporter des solutions aux problèmes quotidiens de millions de femmes.
Anzoumana Cissé
Anzoumana Cissé