La visite du Roi Mohammed VI du Maroc à la zone industrielle de Yopougon le mercredi 26 février 2014, restera gravée dans les annales de la société de cimenterie CIMAF. Le directeur général régional de CIMAF, Khalid Iben Khayat, revient dans cette interview, sur les retombées du passage du souverain marocain dans son entreprise. Une visite qui, selon lui, mettra en confiance les banques et permettra à son entreprise d’accroitre sa capacité dans les autres secteurs d’activités que sont : le logement et la sacherie.
Au terme de six mois d’activités, comment se porte CIMAF ?
La Société Ciments de l’Afrique CIMAF, a démarré dans de très bonnes conditions techniques, ses activités depuis juillet 2013, soit un mois avant la date prévue. Il convient de rappeler que CIMAF est implantée en Côte-d’Ivoire, non pas pour les besoins d’une opération industrielle ponctuelle, mais plutôt pour s’inscrire dans la durée, en tant qu’investisseur désireux d’accompagner l’Etat Ivoirien dans ses grands projets structurants. C’est ainsi que CIMAF a réalisé le premier investissement direct Marocain en Côte-d’Ivoire juste après la crise postélectorale, avec un investissement de 20 milliards de francs CFA pour une capacité annuelle de production de 500 000 tonnes de Ciment, extensible à 1 000 000 de tonnes dans l’ingénierie. Nous avons opté pour un constructeur Allemand, leader mondial dans la construction des Cimenteries et en termes de performances environnementales, dont 15% de l’investissement global y a été consacré. Dès le démarrage, nous avons fait une option claire, axée sur la qualité de ciment que nous produisons en Côte d’Ivoire. Il faut ajouter que sur le plan du développement durable, le respect de l’environnement est une ligne de conduite que nous nous sommes fixé d’emblée. Au terme de six mois d’activités, le ciment CIMAF s’est positionné comme leader en termes de qualité du ciment produit en Côte d’Ivoire avec une maîtrise parfaite de la régularité.
A combien peut-on estimer le nombre d’emplois générés?
Par rapport à l’emploi, en phase de construction, l’usine a employé 1000 personnes et en phase d’exploitation actuellement, 250 emplois permanents ont été créés entre emplois directs et indirects. Nous avons axé nos recrutements sur des jeunes sortis directement des grandes écoles Ivoiriennes, ces derniers ont été dépêchés au Maroc dans les usines du groupe pour une formation multidisciplinaire, et ce sont ces jeunes qui ont participé au montage des équipements, au démarrage et à l’exploitation actuellement. Nous croyons beaucoup dans cette synergie entre les différentes filiales du groupe pour permettre cet échange d’expériences.
Mais, pourquoi avez-vous choisi le secteur de la cimenterie ?
L’installation d’une unité industrielle de production de ciments permet de satisfaire, en quantité, en qualité, la demande locale, le transfert de technologie et le Know-how. La production localement avec une technologie développée, permet de maitriser le prix de revient et par conséquent, favorisé une offre permettant une optimisation dans la construction des ouvrages. Il y a la facilité de l’accès au logement aux citoyens par l’encouragement. La maitrise des couts permet un accès plus facile au logement au citoyen et encourage le projet de promotions immobiliers et la construction d’infrastructures. Sans toutefois oublier la formation de la main d’œuvre. La production du ciment est une industrie lourde qui requiert des compétences techniques spécifiques. C’est pour cette raison, que des recrutements ont été faits au niveau des grandes écoles de Côte d’Ivoire, notamment L’INPHB de Yamoussoukro. Et ces nouvelles recrues ont été détachées au Maroc pour une formation multidisciplinaire de plusieurs mois dans les usines du groupe.
Quelles sont aujourd’hui les retombées de la visite du Roi Mohammed VI à CIMAF ?
La visite de Sa Majesté à notre unité est un grand honneur et une fierté pour CIMAF, ce qui va permettre de développer encore plus cette coopération entre le Maroc et la Côte d’Ivoire et d’ailleurs c’est dans ce sens que s’inscrit cet investissement et notre extension en Afrique pour contribuer à cette coopération Sud-Sud. Et, renforcer les liens historiques qui existent entre les deux pays. Cette visite, aura des retombées pour CIMAF. Ce qui va booster encore plus la banque à aller de l’avant, à investir davantage dans l’extension, notamment dans le dédoublement de la capacité et surtout dans les autres activités que sont le logement et la sacherie. Mais aussi, ça va inciter les investisseurs Marocains qui sont encore au Maroc, à venir encore plus nombreux et à investir dans ce pays frère dans toutes les activités. Vous voyez la délégation de haut niveau qui a accompagné sa Majesté ça, c’est un signal fort vis-à-vis de la Côte d’Ivoire.
Avez-vous de nouvelles prestations en vue ?
En plus des différents types de ciments produits, CIMAF a démarré l’activité du Béton prêt à l’emploi qui permet une maitrise de la quantité lors de la construction. Un gain de temps énorme et une sécurité des travailleurs sur les chantiers. Une cimenterie en général a des partenariats tissés avec les différents fournisseurs dans tous les domaines, nos clients, autorités, sociétés civile et les riverains.
Quel est votre spécificité ?
CIMAF se présente aujourd’hui comme le professionnel du ciment et du Béton. L’activité du béton prêt à l’emploi a été lancée en installant une centrale à béton moderne dans la zone industrielle de Yopougon. Cette activité complémentaire à celle de la production du ciment génère et de façon continue, de nouveaux emplois spécialisés, et permettra d’offrir un produit et des services de qualité dans des conditions de travail des plus sécurisées pour les salariés. Enfin, du fait de sa parenté avec le groupe ADDOHA, leader de l’immobilier et de l’habitat social en particulier, le groupe a mis en place les structures opérationnelles pour démarrer des programmes de logements de qualité à des prix modérés facilitant l’accès à la propriété du citoyen. Notre objectif d’avenir, est de devenir le leader de fabrication de ciment sur le marché de la Côte-d’Ivoire, en offrant les produits et solutions techniques pour accompagner les projets d’urbanisation de la Côte-d’Ivoire.
En tant qu’opérateur économique, quelles sont les ambitions de CIMAF ?
L’ambition de CIMAF est d’être un opérateur cimentier reconnu, dans un secteur stratégique pour le développement, un acteur professionnel et compétitif, diversifiant l’offre en enrichissant le tissu industriel. Produire, commercialiser et développer des matériaux et des services innovants pour nos clients en particulier et pour le secteur du BTP (Batiment des Travaux Publics) en général tout en maintenant d’excellentes performances opérationnelles, environnementales, économiques et financières compatibles avec nos principes volontairement adoptés pour le développement durable. Notre engagement à long terme pour le développement durable, vise à combiner la rentabilité et la performance économique avec la protection de l’environnement et de l’amélioration de la qualité de vie pour les générations présentes et futures. Nous accordons au comportement éthique, une place centrale au sein de toutes nos activités. Nous obtenons la confiance de nos partenaires et des différentes parties prenantes, par le respect de nos engagements. Notre engagement quotidien est d’agir avec le respect, l’honnêteté et la transparence. Nous plaçons l’excellence opérationnelle au cœur de nos préoccupations quotidiennes, en combinant l’expertise technique à une gestion rigoureuse de nos coûts nécessaires pour être un producteur de matériaux de construction efficace et efficient. Nous ajoutons de la valeur en livrant d’une manière régulière des produits de grande qualité, et des services personnalisés à chaque segment de marché. Nous sommes guidés dans notre quotidien, par une forte orientation pour l’atteinte des résultats et la réalisation de nos objectifs dans le respect du principe de la responsabilité.
Malgré tout cela, rencontrez-vous des difficultés dans la mise en œuvre de votre cahier des charges ?
Dans toute industrie, il y a des difficultés bien entendu. Mais aujourd’hui, je dirai fort heureusement que nous avons été accompagné dès le départ par les autorités qui nous ont soutenu parce qu’il y avait à un certain moment, de l’importation non réglementée. Les journaux en ont parlé. Mais je pense qu’aujourd’hui, tout est rentré dans l’ordre et nous croyons en l’industrie, parce que nous sommes là, pas pour une opération ponctuelle, mais nous sommes là dans la durée. C’est un investissement qui est assez conséquent, c’est une industrie lourde Qui, nécessite des moyens et des ressources, notamment, des ressources de compétences. Fort heureusement, aujourd’hui, nous avons toutes les compétences en Côte d’Ivoire.
Quelles sont aujourd’hui vos perspectives ?
Notre prochain objectif, est de doubler la capacité de production. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire est en pleine construction. Nous ne voulons pas attendre. D’ailleurs, le président du groupe a demandé de commencer immédiatement des études pour le dédoublement de la capacité. C'est-à-dire, passer de 500.000 tonnes par an à 1 million de tonnes. Cette option va générer encore plus d’emplois. Il y a plus d’équipements, plus de suivis, plus de contrôles et par conséquent, il y aura plus d’emplois.
Réalisée par Dosso Villard (Coll : Danièle Coulibaly)
Au terme de six mois d’activités, comment se porte CIMAF ?
La Société Ciments de l’Afrique CIMAF, a démarré dans de très bonnes conditions techniques, ses activités depuis juillet 2013, soit un mois avant la date prévue. Il convient de rappeler que CIMAF est implantée en Côte-d’Ivoire, non pas pour les besoins d’une opération industrielle ponctuelle, mais plutôt pour s’inscrire dans la durée, en tant qu’investisseur désireux d’accompagner l’Etat Ivoirien dans ses grands projets structurants. C’est ainsi que CIMAF a réalisé le premier investissement direct Marocain en Côte-d’Ivoire juste après la crise postélectorale, avec un investissement de 20 milliards de francs CFA pour une capacité annuelle de production de 500 000 tonnes de Ciment, extensible à 1 000 000 de tonnes dans l’ingénierie. Nous avons opté pour un constructeur Allemand, leader mondial dans la construction des Cimenteries et en termes de performances environnementales, dont 15% de l’investissement global y a été consacré. Dès le démarrage, nous avons fait une option claire, axée sur la qualité de ciment que nous produisons en Côte d’Ivoire. Il faut ajouter que sur le plan du développement durable, le respect de l’environnement est une ligne de conduite que nous nous sommes fixé d’emblée. Au terme de six mois d’activités, le ciment CIMAF s’est positionné comme leader en termes de qualité du ciment produit en Côte d’Ivoire avec une maîtrise parfaite de la régularité.
A combien peut-on estimer le nombre d’emplois générés?
Par rapport à l’emploi, en phase de construction, l’usine a employé 1000 personnes et en phase d’exploitation actuellement, 250 emplois permanents ont été créés entre emplois directs et indirects. Nous avons axé nos recrutements sur des jeunes sortis directement des grandes écoles Ivoiriennes, ces derniers ont été dépêchés au Maroc dans les usines du groupe pour une formation multidisciplinaire, et ce sont ces jeunes qui ont participé au montage des équipements, au démarrage et à l’exploitation actuellement. Nous croyons beaucoup dans cette synergie entre les différentes filiales du groupe pour permettre cet échange d’expériences.
Mais, pourquoi avez-vous choisi le secteur de la cimenterie ?
L’installation d’une unité industrielle de production de ciments permet de satisfaire, en quantité, en qualité, la demande locale, le transfert de technologie et le Know-how. La production localement avec une technologie développée, permet de maitriser le prix de revient et par conséquent, favorisé une offre permettant une optimisation dans la construction des ouvrages. Il y a la facilité de l’accès au logement aux citoyens par l’encouragement. La maitrise des couts permet un accès plus facile au logement au citoyen et encourage le projet de promotions immobiliers et la construction d’infrastructures. Sans toutefois oublier la formation de la main d’œuvre. La production du ciment est une industrie lourde qui requiert des compétences techniques spécifiques. C’est pour cette raison, que des recrutements ont été faits au niveau des grandes écoles de Côte d’Ivoire, notamment L’INPHB de Yamoussoukro. Et ces nouvelles recrues ont été détachées au Maroc pour une formation multidisciplinaire de plusieurs mois dans les usines du groupe.
Quelles sont aujourd’hui les retombées de la visite du Roi Mohammed VI à CIMAF ?
La visite de Sa Majesté à notre unité est un grand honneur et une fierté pour CIMAF, ce qui va permettre de développer encore plus cette coopération entre le Maroc et la Côte d’Ivoire et d’ailleurs c’est dans ce sens que s’inscrit cet investissement et notre extension en Afrique pour contribuer à cette coopération Sud-Sud. Et, renforcer les liens historiques qui existent entre les deux pays. Cette visite, aura des retombées pour CIMAF. Ce qui va booster encore plus la banque à aller de l’avant, à investir davantage dans l’extension, notamment dans le dédoublement de la capacité et surtout dans les autres activités que sont le logement et la sacherie. Mais aussi, ça va inciter les investisseurs Marocains qui sont encore au Maroc, à venir encore plus nombreux et à investir dans ce pays frère dans toutes les activités. Vous voyez la délégation de haut niveau qui a accompagné sa Majesté ça, c’est un signal fort vis-à-vis de la Côte d’Ivoire.
Avez-vous de nouvelles prestations en vue ?
En plus des différents types de ciments produits, CIMAF a démarré l’activité du Béton prêt à l’emploi qui permet une maitrise de la quantité lors de la construction. Un gain de temps énorme et une sécurité des travailleurs sur les chantiers. Une cimenterie en général a des partenariats tissés avec les différents fournisseurs dans tous les domaines, nos clients, autorités, sociétés civile et les riverains.
Quel est votre spécificité ?
CIMAF se présente aujourd’hui comme le professionnel du ciment et du Béton. L’activité du béton prêt à l’emploi a été lancée en installant une centrale à béton moderne dans la zone industrielle de Yopougon. Cette activité complémentaire à celle de la production du ciment génère et de façon continue, de nouveaux emplois spécialisés, et permettra d’offrir un produit et des services de qualité dans des conditions de travail des plus sécurisées pour les salariés. Enfin, du fait de sa parenté avec le groupe ADDOHA, leader de l’immobilier et de l’habitat social en particulier, le groupe a mis en place les structures opérationnelles pour démarrer des programmes de logements de qualité à des prix modérés facilitant l’accès à la propriété du citoyen. Notre objectif d’avenir, est de devenir le leader de fabrication de ciment sur le marché de la Côte-d’Ivoire, en offrant les produits et solutions techniques pour accompagner les projets d’urbanisation de la Côte-d’Ivoire.
En tant qu’opérateur économique, quelles sont les ambitions de CIMAF ?
L’ambition de CIMAF est d’être un opérateur cimentier reconnu, dans un secteur stratégique pour le développement, un acteur professionnel et compétitif, diversifiant l’offre en enrichissant le tissu industriel. Produire, commercialiser et développer des matériaux et des services innovants pour nos clients en particulier et pour le secteur du BTP (Batiment des Travaux Publics) en général tout en maintenant d’excellentes performances opérationnelles, environnementales, économiques et financières compatibles avec nos principes volontairement adoptés pour le développement durable. Notre engagement à long terme pour le développement durable, vise à combiner la rentabilité et la performance économique avec la protection de l’environnement et de l’amélioration de la qualité de vie pour les générations présentes et futures. Nous accordons au comportement éthique, une place centrale au sein de toutes nos activités. Nous obtenons la confiance de nos partenaires et des différentes parties prenantes, par le respect de nos engagements. Notre engagement quotidien est d’agir avec le respect, l’honnêteté et la transparence. Nous plaçons l’excellence opérationnelle au cœur de nos préoccupations quotidiennes, en combinant l’expertise technique à une gestion rigoureuse de nos coûts nécessaires pour être un producteur de matériaux de construction efficace et efficient. Nous ajoutons de la valeur en livrant d’une manière régulière des produits de grande qualité, et des services personnalisés à chaque segment de marché. Nous sommes guidés dans notre quotidien, par une forte orientation pour l’atteinte des résultats et la réalisation de nos objectifs dans le respect du principe de la responsabilité.
Malgré tout cela, rencontrez-vous des difficultés dans la mise en œuvre de votre cahier des charges ?
Dans toute industrie, il y a des difficultés bien entendu. Mais aujourd’hui, je dirai fort heureusement que nous avons été accompagné dès le départ par les autorités qui nous ont soutenu parce qu’il y avait à un certain moment, de l’importation non réglementée. Les journaux en ont parlé. Mais je pense qu’aujourd’hui, tout est rentré dans l’ordre et nous croyons en l’industrie, parce que nous sommes là, pas pour une opération ponctuelle, mais nous sommes là dans la durée. C’est un investissement qui est assez conséquent, c’est une industrie lourde Qui, nécessite des moyens et des ressources, notamment, des ressources de compétences. Fort heureusement, aujourd’hui, nous avons toutes les compétences en Côte d’Ivoire.
Quelles sont aujourd’hui vos perspectives ?
Notre prochain objectif, est de doubler la capacité de production. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire est en pleine construction. Nous ne voulons pas attendre. D’ailleurs, le président du groupe a demandé de commencer immédiatement des études pour le dédoublement de la capacité. C'est-à-dire, passer de 500.000 tonnes par an à 1 million de tonnes. Cette option va générer encore plus d’emplois. Il y a plus d’équipements, plus de suivis, plus de contrôles et par conséquent, il y aura plus d’emplois.
Réalisée par Dosso Villard (Coll : Danièle Coulibaly)
