L’axe Abobo-Anyama s’appelle désormais Mohammed VI. Hier, au cours d’une cérémonie sobre, mais pleine de sens, le Roi du Maroc, en compagnie du Premier ministre Daniel Kablan Duncan, a dévoilé la plaque commémorative de la voie express qui porte son nom. Pour le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi, il s’agit, à la faveur de la venue du Roi Mohamed VI, de le magnifier, ‘‘d’honorer sa Majesté, compte tenu des liens d’amitié entre les deux pays’’. C’est donc ce qui a amené les autorités ivoiriennes, en premier, le Président Alassane Ouattara, ‘‘à donner à cette voie express, le nom de sa Majesté Mohamed VI’’. Mais qu’est-ce qui a motivé la construction de cette voie express ? « D’une longueur de près de 4,6 kilomètres, cet axe été entièrement dégradé. C’est un cauchemar et un calvaire pour les populations d’Anyama et d’Abobo. Cette voie est impraticable. Les véhicules de transport public, en saison de pluie, ne veulent même pas s’y aventurer. Les populations sont obligées de marcher et depuis plus de 12 ans, les populations attendent que cette voie soit réhabilitée. Mais, le président de la République a décidé que plutôt que de la réhabiliter, il faille construire une nouvelle autoroute de deux fois deux voies de 4,6 km. La première pierre a été posée en juin 2013 », a expliqué Patrick Achi. Pour sa part, Gnahoua Adou, ingénieur général et directeur technique de l’entreprise NSE qui a en charge les travaux, a relevé que l’ouvrage dont le taux de réalisation est de 40% à ce jour, prendra fin en mai-juin 2014. Cela, malgré quelques difficultés liées à la canalisation du trafic. Les travaux selon lui, ‘‘consiste à faire des terrassements, aménager la couche de forme sur laquelle il a été mis le corps de chaussée’’. Et à l’en croire, ‘‘il reste à mettre la fondation, la stabiliser, y ajouter la grave bitume et terminer par le revêtement’’. Le projet a coûté environ 8 milliards de FCFA.
Jean Eric ADINGRA
Jean Eric ADINGRA