Le Réseau des amis de la Côte d’Ivoire (Raci) était en conclave samedi 1er mars dernier à l’espace Baron de Yopougon. Une occasion pour cette structure de sensibiliser les populations de la plus grande commune de Côte d’Ivoire sur la nécessité de se réconcilier.
Les responsables du Raci ont profité du week-end dernier, pour s’entretenir avec les populations de Yopougon. C’est l’espace Baron de cette commune qui a abrité la rencontre. Au centre d’intérêt de ce conclave, la paix et la réconciliation. Aussi, du président national du Réseau des amis de la Côte d’Ivoire, l’Honorable Soro Kanigui au coordinateur du district d’Abidjan, Koné Tehfour, député d’Aboboen passant par la coordinatrice nationale chargée de la mobilisation des femmes, Mme Dahon Géneviève, sont restés en phase avec ses mots. Qui, selon sont nécessaires pour le renforcement de la démocratie et le développement. Introduisant la série des allocutions, l’Honorable Koné Tehfour dira, pour paraphraser les écritures saintes qu’ « il y a un temps pour tout. Un temps pour faire la guerre et un temps pour faire la paix. Le temps pour faire la paix est arrivé ». Cette paix, et c’est la conviction du président national du Raci, l’Honorable SoroKanigui qui traduit l’essence même de l’existence de son mouvement, « ne peut venir des partis politiques », a-t-il estimé. Car, selon lui, ceux-ci, dans leur approche, privilégieront toujours les objectifs de leur chapelle individuelle. « Ils ne parleront qu’à leurs bases et selon les aspirations de celles-ci », a souligné le député de Sirasso. D’où la raison d’exister « d’un instrument comme le Raci. Qui transcende les clivages tant sociologique, ethnique, religieux que politique. Pour ne prôner que l’amour et la concorde entre les fils et filles de ce pays ». Et d’expliquer qu’ « en Côte d’Ivoire, tous, autant que nous sommes, avons été, à la fois, bourreaux et victimes. Chacun de nous a, forcément, dans son coin, dit ou fait quelque chose qui a plongé ce pays dans toutes les tourmentes qu’il a connues. Chacun de nous doit donc demander pardon et pardonner. On ne doit pas s’arc-bouter à attendre le pardon de l’autre avant d’aller vers lui pour lui demander pardon ». Comme pour joindre l’acte à la parole, l’ancien délégué des Forces nouvelle pour la région des Savanes a demandé pardon à toutes les populations ivoiriennes. Principalement à celles de Yopougon qui, selon lui, ont certainement ressenti amèrement les conséquences de la rébellion armée. « Je demande pardon, au nom des Forces nouvelles », a-t-il poursuivi.
Henri Konan Bédié et Amadou Soumahoro honorés par Soro Kanigui
Cependant, pour le président Kanigui, le sentiment de cohésion et de sécurité retrouvé ne devrait pas faire baisser les bras dans le combat pour l’émergence d’une nation forte. Puisque, selon lui, la nation ivoirienne sera plus forte lorsque ses filles et ses fils respecteront les institutions qui l’incarnent. Ce qui justifie d’ailleurs son appel aux populations à soutenir le Président Alassane Ouattara. « Le Président de la République fait du bon boulot. Grâce à lui aujourd’hui, plusieurs grosses infrastructures sont sorties de terre. Alassane Ouattara est en train de réussir le pari de faire de notre pays, un pays qui compte parmi les grands de ce monde », a indiqué le parlementaire. C’est pourquoi, il soutient la candidature de celui-ci en 2015 pour un second mandat à la tête de l’Etat. Dans la foulée, il a rendu hommage à ceux qui, autour du Président de la République, font des mains et des pieds pour le voir rempiler, avec à leur tête, le Secrétaire général du Rdr (Rassemblement des républicains) Amadou Soumahoro. « Merci à Amadou Soumahoro pour le travail de titan qu’il abat chaque jour. Mais aussi, merci à Henri Konan Bédié qui demeure le socle de la Côte d’Ivoire réunifiée », a insisté Soro Kanigui. Faut-il le rappeler, en l’absence de Gilbert Kafana Koné, c’est le Colonel Tra Zobi, maire adjoint qui était aux côtés des délégués du Raci?
Ephraïm Aboubacar
Les responsables du Raci ont profité du week-end dernier, pour s’entretenir avec les populations de Yopougon. C’est l’espace Baron de cette commune qui a abrité la rencontre. Au centre d’intérêt de ce conclave, la paix et la réconciliation. Aussi, du président national du Réseau des amis de la Côte d’Ivoire, l’Honorable Soro Kanigui au coordinateur du district d’Abidjan, Koné Tehfour, député d’Aboboen passant par la coordinatrice nationale chargée de la mobilisation des femmes, Mme Dahon Géneviève, sont restés en phase avec ses mots. Qui, selon sont nécessaires pour le renforcement de la démocratie et le développement. Introduisant la série des allocutions, l’Honorable Koné Tehfour dira, pour paraphraser les écritures saintes qu’ « il y a un temps pour tout. Un temps pour faire la guerre et un temps pour faire la paix. Le temps pour faire la paix est arrivé ». Cette paix, et c’est la conviction du président national du Raci, l’Honorable SoroKanigui qui traduit l’essence même de l’existence de son mouvement, « ne peut venir des partis politiques », a-t-il estimé. Car, selon lui, ceux-ci, dans leur approche, privilégieront toujours les objectifs de leur chapelle individuelle. « Ils ne parleront qu’à leurs bases et selon les aspirations de celles-ci », a souligné le député de Sirasso. D’où la raison d’exister « d’un instrument comme le Raci. Qui transcende les clivages tant sociologique, ethnique, religieux que politique. Pour ne prôner que l’amour et la concorde entre les fils et filles de ce pays ». Et d’expliquer qu’ « en Côte d’Ivoire, tous, autant que nous sommes, avons été, à la fois, bourreaux et victimes. Chacun de nous a, forcément, dans son coin, dit ou fait quelque chose qui a plongé ce pays dans toutes les tourmentes qu’il a connues. Chacun de nous doit donc demander pardon et pardonner. On ne doit pas s’arc-bouter à attendre le pardon de l’autre avant d’aller vers lui pour lui demander pardon ». Comme pour joindre l’acte à la parole, l’ancien délégué des Forces nouvelle pour la région des Savanes a demandé pardon à toutes les populations ivoiriennes. Principalement à celles de Yopougon qui, selon lui, ont certainement ressenti amèrement les conséquences de la rébellion armée. « Je demande pardon, au nom des Forces nouvelles », a-t-il poursuivi.
Henri Konan Bédié et Amadou Soumahoro honorés par Soro Kanigui
Cependant, pour le président Kanigui, le sentiment de cohésion et de sécurité retrouvé ne devrait pas faire baisser les bras dans le combat pour l’émergence d’une nation forte. Puisque, selon lui, la nation ivoirienne sera plus forte lorsque ses filles et ses fils respecteront les institutions qui l’incarnent. Ce qui justifie d’ailleurs son appel aux populations à soutenir le Président Alassane Ouattara. « Le Président de la République fait du bon boulot. Grâce à lui aujourd’hui, plusieurs grosses infrastructures sont sorties de terre. Alassane Ouattara est en train de réussir le pari de faire de notre pays, un pays qui compte parmi les grands de ce monde », a indiqué le parlementaire. C’est pourquoi, il soutient la candidature de celui-ci en 2015 pour un second mandat à la tête de l’Etat. Dans la foulée, il a rendu hommage à ceux qui, autour du Président de la République, font des mains et des pieds pour le voir rempiler, avec à leur tête, le Secrétaire général du Rdr (Rassemblement des républicains) Amadou Soumahoro. « Merci à Amadou Soumahoro pour le travail de titan qu’il abat chaque jour. Mais aussi, merci à Henri Konan Bédié qui demeure le socle de la Côte d’Ivoire réunifiée », a insisté Soro Kanigui. Faut-il le rappeler, en l’absence de Gilbert Kafana Koné, c’est le Colonel Tra Zobi, maire adjoint qui était aux côtés des délégués du Raci?
Ephraïm Aboubacar