Selon une information livrée le lundi 03 mars dernier par Clitoraid, des pressions de l’église Catholique ont poussé le gouvernement burkinabé à rétracter son assurance à donner le feu vert pour l’ouverture de l’hôpital portant le nom de l’Organisation non gouvernementale.
Fin de rêve pour toutes les femmes victimes de mutilations génitales au Burkina Faso. C’est du moins ce qui transparaît dans l’empêchement du gouvernement de cet Etat de donner feu vert aux opérations, empêchant ainsi l’ouverture officielle de l’hôpital de Clitoraid, connu sous le nom de l’hôpital Kamkaso. Ainsi, selon cette information en provenance de la cellule de communication du MRI (Mouvement Raëlien International), les opérations prévues pour les activités de cet établissement médical sont ajournées. Et pourtant, selon Dr Brigitte Boisselier, présidente de Clitoraid et porte-parole du MRI, une fois ouvert, cet hôpital devra offrir gratuitement des opérations à toutes les victimes de mutilations génitales féminines. « Cette opération chirurgicale permet de réparer les dommages physiques encourus par les victimes de MGF. Mais l'Église catholique et ses acolytes se sont opposés à cette merveilleuse mission en menant une campagne de dénigrement à des fins purement égoïstes », a-t-elle souligné. Pour l’instant, elle a indiqué que les chirurgies déjà planifiées se poursuivront, mais dans un autre hôpital. « Alors que le dossier de demande d'autorisation avait été déposé en 2011 et que nous avons reçu différentes assurances de la part d'officiels aux niveaux régional et national que l'hôpital pouvait ouvrir le 7 mars, le ministère de la Santé du Burkina Faso a exprimé aujourd'hui à un représentant de l'AVFE, le partenaire local de Clitoraid, que l'autorisation ne serait pas accordée pour la date prévue de l'inauguration du 7 mars”, déclare Brigitte Boisselier. Elle explique qu’une source officielle anonyme l’a informée que cela était lié à de fortes pressions des 'ennemis' des Raëliens, responsables à la fois du refus de licence et de l'annulation de la participation de la Première Dame du Burkina Faso à la cérémonie d'ouverture. « En cherchant à empêcher notre ouverture, l'Église catholique est devenue complice des criminels qui mutilent les organes génitaux des femmes africaines», a-t-elle déclaré. Empêchant ainsi l’Hôpital du plaisir d’exercer sa mission de restaurer le clitoris mutilé des victimes de Mutilations Génitales Féminines. Avec pour effet, de dissuader tous ceux qui pratiquent encore cette coutume barbare, de sorte à arrêter définitivement l’excision des fillettes. « Cette pression pour tenter de garder notre établissement fermé ne fera que retarder l'ouverture », dit-elle. Car, « nos avocats vont traduire en justice devant les plus hautes instances juridiques du Burkina les personnes impliquées dans cette affaire. Par ailleurs, les membres bénévoles de Clitoraid ont également prévu des manifestations à travers le monde devant les ambassades du Burkina Faso ». Cependant, Dr Brigitte Boisselier rassure que la cérémonie d’inauguration de l’hôpital est maintenue pour le 07 mars, suivie d’une conférence de presse au sein de l’hôpital Kamkaso?
Idrissa Konaté,
Infos cellule de communication
du MRI
Fin de rêve pour toutes les femmes victimes de mutilations génitales au Burkina Faso. C’est du moins ce qui transparaît dans l’empêchement du gouvernement de cet Etat de donner feu vert aux opérations, empêchant ainsi l’ouverture officielle de l’hôpital de Clitoraid, connu sous le nom de l’hôpital Kamkaso. Ainsi, selon cette information en provenance de la cellule de communication du MRI (Mouvement Raëlien International), les opérations prévues pour les activités de cet établissement médical sont ajournées. Et pourtant, selon Dr Brigitte Boisselier, présidente de Clitoraid et porte-parole du MRI, une fois ouvert, cet hôpital devra offrir gratuitement des opérations à toutes les victimes de mutilations génitales féminines. « Cette opération chirurgicale permet de réparer les dommages physiques encourus par les victimes de MGF. Mais l'Église catholique et ses acolytes se sont opposés à cette merveilleuse mission en menant une campagne de dénigrement à des fins purement égoïstes », a-t-elle souligné. Pour l’instant, elle a indiqué que les chirurgies déjà planifiées se poursuivront, mais dans un autre hôpital. « Alors que le dossier de demande d'autorisation avait été déposé en 2011 et que nous avons reçu différentes assurances de la part d'officiels aux niveaux régional et national que l'hôpital pouvait ouvrir le 7 mars, le ministère de la Santé du Burkina Faso a exprimé aujourd'hui à un représentant de l'AVFE, le partenaire local de Clitoraid, que l'autorisation ne serait pas accordée pour la date prévue de l'inauguration du 7 mars”, déclare Brigitte Boisselier. Elle explique qu’une source officielle anonyme l’a informée que cela était lié à de fortes pressions des 'ennemis' des Raëliens, responsables à la fois du refus de licence et de l'annulation de la participation de la Première Dame du Burkina Faso à la cérémonie d'ouverture. « En cherchant à empêcher notre ouverture, l'Église catholique est devenue complice des criminels qui mutilent les organes génitaux des femmes africaines», a-t-elle déclaré. Empêchant ainsi l’Hôpital du plaisir d’exercer sa mission de restaurer le clitoris mutilé des victimes de Mutilations Génitales Féminines. Avec pour effet, de dissuader tous ceux qui pratiquent encore cette coutume barbare, de sorte à arrêter définitivement l’excision des fillettes. « Cette pression pour tenter de garder notre établissement fermé ne fera que retarder l'ouverture », dit-elle. Car, « nos avocats vont traduire en justice devant les plus hautes instances juridiques du Burkina les personnes impliquées dans cette affaire. Par ailleurs, les membres bénévoles de Clitoraid ont également prévu des manifestations à travers le monde devant les ambassades du Burkina Faso ». Cependant, Dr Brigitte Boisselier rassure que la cérémonie d’inauguration de l’hôpital est maintenue pour le 07 mars, suivie d’une conférence de presse au sein de l’hôpital Kamkaso?
Idrissa Konaté,
Infos cellule de communication
du MRI