« La Commission Dialogue vérité et réconciliation n’a pas une obligation de résultats mais de moyens ». Ces propos sont de Franck Kouassi Sran, le Conseiller spécial, porte-parole chargé de la communication de Charles Konan Banny, le président de la Commission dialogue vérité et réconciliation. Il a exposé sur l’évolution du processus de réconciliation national, mardi, au cours de sa visite au siège de Notre Voie, à la Riviera-Palmeraie.
Il a expliqué, contrairement à ce que beaucoup pensent ,,que la réconciliation n’est pas l’affaire exclusive de la Cdvr. C’est une préoccupation pour l’ensemble des Ivoiriens, mais avant tout, la responsabilité des dirigeants. Il a illustré ses propos par l’exemple du médecin. Franck Kouassi a souligné que la mission dévolue au médecin est de poser un diagnostic aux fins de proposer les médicaments qui conviennent au malade. La guérison, elle incombe en premier lieu au malade qui doit d’abord acheter les médicaments puis les prendre conformément aux recommandations du médecin. «Le médecin doit user de tous les moyens pour traiter le malade, mais il n’est pas tenu de le guérir… Nous allons prescrire des médicaments. C’est au chef de l’Etat de les acheter et les Ivoiriens, les consommer », dira-t-il.
Le porte-parole de Charles Konan Banny a indiqué que le processus de réconciliation nationale est à son niveau crucial avec le démarrage depuis le 27 février de la phase dite de recherche de la vérité. Etape au cours de laquelle les victimes s’exprimeront « Nous allons mettre un visage sur le vocable victime », a-t-il précisé. Franck Kouassi a présenté les grandes lignes de la phase des consultations qui ont permis selon lui, de prendre en compte les aspirations des Ivoiriens par rapport à la réconciliation.
Augustin Kouyo, rédacteur en chef de Notre voie a soutenu qu’il ne peut y avoir de réconciliation vraie entre les Ivoiriens si Laurent Gbagbo reste toujours détenu, à La Haye. A cet égard, il a rappelé qu’en leader, Laurent Gbagbo a imposé les accords de Marcoussis aux Ivoiriens alors que beaucoup y étaient opposés. Aussi a-t-il appelé les autorités actuelles à prendre des initiatives courageuses.
César Ebrokié
Il a expliqué, contrairement à ce que beaucoup pensent ,,que la réconciliation n’est pas l’affaire exclusive de la Cdvr. C’est une préoccupation pour l’ensemble des Ivoiriens, mais avant tout, la responsabilité des dirigeants. Il a illustré ses propos par l’exemple du médecin. Franck Kouassi a souligné que la mission dévolue au médecin est de poser un diagnostic aux fins de proposer les médicaments qui conviennent au malade. La guérison, elle incombe en premier lieu au malade qui doit d’abord acheter les médicaments puis les prendre conformément aux recommandations du médecin. «Le médecin doit user de tous les moyens pour traiter le malade, mais il n’est pas tenu de le guérir… Nous allons prescrire des médicaments. C’est au chef de l’Etat de les acheter et les Ivoiriens, les consommer », dira-t-il.
Le porte-parole de Charles Konan Banny a indiqué que le processus de réconciliation nationale est à son niveau crucial avec le démarrage depuis le 27 février de la phase dite de recherche de la vérité. Etape au cours de laquelle les victimes s’exprimeront « Nous allons mettre un visage sur le vocable victime », a-t-il précisé. Franck Kouassi a présenté les grandes lignes de la phase des consultations qui ont permis selon lui, de prendre en compte les aspirations des Ivoiriens par rapport à la réconciliation.
Augustin Kouyo, rédacteur en chef de Notre voie a soutenu qu’il ne peut y avoir de réconciliation vraie entre les Ivoiriens si Laurent Gbagbo reste toujours détenu, à La Haye. A cet égard, il a rappelé qu’en leader, Laurent Gbagbo a imposé les accords de Marcoussis aux Ivoiriens alors que beaucoup y étaient opposés. Aussi a-t-il appelé les autorités actuelles à prendre des initiatives courageuses.
César Ebrokié