Gagnoa – Sokouri Dokou Eli, 34 ans, Calligraphe, a été condamné mardi à 10 ans de prison ferme et à 200.000 FCFA d’amende par le tribunal de Gagnoa, pour vol de nuit commis dans une maison habitée, avec violences et dissimulation du visage sous un masque, attentat à la pudeur consommé avec violences sur la personne de O.I.H, et Z.N.
Le 25 février, le jour des faits, Sokouri Dokou, qui a essuyé un refus poli de dame O.I.H, institutrice résidant au quartier Dar-Es-Salam à Gagnoa, à qui il avait fait des avances à maintes reprises, décide d’assouvir coûte que coûte sa libido avec elle. Mais autrement, par le viol doublé de vol.
Aux environs de 23h, alors que sa femme dont la grossesse est presqu’à terme regardait tranquillement la télévision chez dame Djirabou Ama, une voisine, il la presse de rentrer se coucher. Sa femme est captivée par le film. Il rentre seul se coucher, puis 10mn plus tard, revient à la charge, selon Mme Djirabou.
«Il est revenu me demander de prier sa femme de rentrer se coucher avec lui, l’heure étant avancée», a expliqué après l’audience, la voisine à l’AIP.
Or ce faisant, ce que la voisine et la compagne de Sokouri ignoraient, c’est qu’il nourrissait un noir dessin dont le théâtre était loin de là. Sa femme endormie, le Calligraphe sort sur la pointe des pieds de leur chambre et se rend à pas pressés au domicile de dame O.I.H, prenant soin de s’encagouler et de porter une casquette pour ne pas se faire reconnaître par ses potentielles victimes, étant bien connu de la maisonnée.
Habitué des lieux, il réussit à s’introduire facilement dans la maison de O.I.H, qu’il tient en respect sous la menace de son couteau. Il récupère des objets de valeur dans la chambre de sa victime, mais décide d’assouvir sa libido avec elle, avant de prendre le large.
N’ayant pas rencontré la moindre résistance d’O.I.H apeurée, Sokouri décide de faire la même chose à sa fille couchée dans sa chambre. Mais son insatiabilité le trahit, la jeune élève ne se laisse pas faire. Elle lui demande de ranger d’abord son arme blanche avant de passer à l’acte. Il s’exécute. Aussitôt, elle se jette sur lui, défaisant le morceau de pagne qu’il avait attaché en bandoulière. Pis, dans leur lutte, le masque du cynique individu tombe, la jeune fille le dévisage et crie à sa mère toujours cloitrée dans sa chambre: «maman, mais notre agresseur, c’est le jeune qui vient te voir là !»
Sokouri prend alors la tangente. Ragaillardie par le culot de sa fille, dame O.I.H se rend, vers 4h du matin, au commissariat de police du deuxième arrondissement pour porter plainte. La police n’a pas de mal à confondre l’agresseur, ayant retrouvé chez lui, un morceau de pagne de même motif que celui abandonné dans sa fuite chez sa victime.
A la barre, il tente de nier les faits, avant de reconnaître, pressé de questions de toutes parts, avoir effectivement courtisé dame O.I.H, qui a refusé ses avances. Le tribunal l’a lourdement condamné afin qu’il soit maintenu hors d’état de nuire pendant une bonne dizaine d’années.
(AIP)
ja/ask
Le 25 février, le jour des faits, Sokouri Dokou, qui a essuyé un refus poli de dame O.I.H, institutrice résidant au quartier Dar-Es-Salam à Gagnoa, à qui il avait fait des avances à maintes reprises, décide d’assouvir coûte que coûte sa libido avec elle. Mais autrement, par le viol doublé de vol.
Aux environs de 23h, alors que sa femme dont la grossesse est presqu’à terme regardait tranquillement la télévision chez dame Djirabou Ama, une voisine, il la presse de rentrer se coucher. Sa femme est captivée par le film. Il rentre seul se coucher, puis 10mn plus tard, revient à la charge, selon Mme Djirabou.
«Il est revenu me demander de prier sa femme de rentrer se coucher avec lui, l’heure étant avancée», a expliqué après l’audience, la voisine à l’AIP.
Or ce faisant, ce que la voisine et la compagne de Sokouri ignoraient, c’est qu’il nourrissait un noir dessin dont le théâtre était loin de là. Sa femme endormie, le Calligraphe sort sur la pointe des pieds de leur chambre et se rend à pas pressés au domicile de dame O.I.H, prenant soin de s’encagouler et de porter une casquette pour ne pas se faire reconnaître par ses potentielles victimes, étant bien connu de la maisonnée.
Habitué des lieux, il réussit à s’introduire facilement dans la maison de O.I.H, qu’il tient en respect sous la menace de son couteau. Il récupère des objets de valeur dans la chambre de sa victime, mais décide d’assouvir sa libido avec elle, avant de prendre le large.
N’ayant pas rencontré la moindre résistance d’O.I.H apeurée, Sokouri décide de faire la même chose à sa fille couchée dans sa chambre. Mais son insatiabilité le trahit, la jeune élève ne se laisse pas faire. Elle lui demande de ranger d’abord son arme blanche avant de passer à l’acte. Il s’exécute. Aussitôt, elle se jette sur lui, défaisant le morceau de pagne qu’il avait attaché en bandoulière. Pis, dans leur lutte, le masque du cynique individu tombe, la jeune fille le dévisage et crie à sa mère toujours cloitrée dans sa chambre: «maman, mais notre agresseur, c’est le jeune qui vient te voir là !»
Sokouri prend alors la tangente. Ragaillardie par le culot de sa fille, dame O.I.H se rend, vers 4h du matin, au commissariat de police du deuxième arrondissement pour porter plainte. La police n’a pas de mal à confondre l’agresseur, ayant retrouvé chez lui, un morceau de pagne de même motif que celui abandonné dans sa fuite chez sa victime.
A la barre, il tente de nier les faits, avant de reconnaître, pressé de questions de toutes parts, avoir effectivement courtisé dame O.I.H, qui a refusé ses avances. Le tribunal l’a lourdement condamné afin qu’il soit maintenu hors d’état de nuire pendant une bonne dizaine d’années.
(AIP)
ja/ask