Gagnoa – Environ 87 personnes ont été auditionnées, de lundi à mercredi, à Gagnoa, dans le cadre des enquêtes et auditions de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), selon le coordonnateur de cette commission, Diarrassouba Daouda Moussa, dans un entretien avec l’AIP.
Ces personnes sont soit des victimes, des témoins, des tout-sachant ou des auteurs de crimes, a dit M. Diarrassouba, expliquant, « les agents de la commission spécialisée d’enquête et d’audition qui ont signé un engagement de réserve, accueillent les déposants en toute confidentialité. Rien ne peut donc filtrer sans l’autorisation du déposant ».
Il a précisé que trois équipes ont été constituées pour la conditions des opérations dont une, sédentaire dans le centre d’audition, une autre, mobile, pour sillonner les villages environnants, et une dernière, chargée des enquêtes sur le terrain pour vérifier les informations fournies par le déposant.
L’opération se déroule dans des conditions sécuritaires optimales, par la présence, certes discrète mais dissuasive de la police et de la gendarmerie appuyées par la police de l’ONUCI, afin que le déposant se sente en sécurité, avant, pendant et après sa déposition, a poursuivi le coordonateur.
Il a indiqué que ces auditions qui vont durer une dizaine de jours, du 03 au 12 mars, pour ce qui concerne Gagnoa, où elles ont commencé avec un léger retard (date officielle, du 27 février au 08 mars), font partie de la phase pilote pour laquelle huit localités du pays ont été sélectionnées à savoir, Adzopé, Agboville, Bouaké, Bondoukou, Duékoué, Gagnoa, Korhogo et Yopougon.
Selon Diarrassouba Daouda, cette phase pilote suivie d’une autre phase nationale, après un atelier-bilan au cours duquel les hommes, le mode opératoire, le formulaire d’entretien et le matériel utilisé vont être testés et validés.
La phase nationale va se dérouler jusqu’au mois de juin, et va prendre en compte les crises survenues dans le pays, depuis 1990 jusqu’à 2011, indique-t-on.
Le superviseur de la zone ouest, Dr Marie-Paule Kodjo, a procédé lundi au lancement des enquêtes et auditions à Gagnoa.
(AIP)
ja/ask
Ces personnes sont soit des victimes, des témoins, des tout-sachant ou des auteurs de crimes, a dit M. Diarrassouba, expliquant, « les agents de la commission spécialisée d’enquête et d’audition qui ont signé un engagement de réserve, accueillent les déposants en toute confidentialité. Rien ne peut donc filtrer sans l’autorisation du déposant ».
Il a précisé que trois équipes ont été constituées pour la conditions des opérations dont une, sédentaire dans le centre d’audition, une autre, mobile, pour sillonner les villages environnants, et une dernière, chargée des enquêtes sur le terrain pour vérifier les informations fournies par le déposant.
L’opération se déroule dans des conditions sécuritaires optimales, par la présence, certes discrète mais dissuasive de la police et de la gendarmerie appuyées par la police de l’ONUCI, afin que le déposant se sente en sécurité, avant, pendant et après sa déposition, a poursuivi le coordonateur.
Il a indiqué que ces auditions qui vont durer une dizaine de jours, du 03 au 12 mars, pour ce qui concerne Gagnoa, où elles ont commencé avec un léger retard (date officielle, du 27 février au 08 mars), font partie de la phase pilote pour laquelle huit localités du pays ont été sélectionnées à savoir, Adzopé, Agboville, Bouaké, Bondoukou, Duékoué, Gagnoa, Korhogo et Yopougon.
Selon Diarrassouba Daouda, cette phase pilote suivie d’une autre phase nationale, après un atelier-bilan au cours duquel les hommes, le mode opératoire, le formulaire d’entretien et le matériel utilisé vont être testés et validés.
La phase nationale va se dérouler jusqu’au mois de juin, et va prendre en compte les crises survenues dans le pays, depuis 1990 jusqu’à 2011, indique-t-on.
Le superviseur de la zone ouest, Dr Marie-Paule Kodjo, a procédé lundi au lancement des enquêtes et auditions à Gagnoa.
(AIP)
ja/ask
