En dehors de la rage de Didier Drogba, auteur d’un but à bout portant à la 74e minute, avant que Max Gradel n’arrache le nul aux derniers instants du match (2-2), les Eléphants n’ont pas rendu une copie propre de leur duel amical, le mercredi, contre les Diables rouges de Belgique. Logés dans le groupe C en compagnie du Japon, de la Colombie et de la Grèce, les poulains de Sabri Lamouchi devront faire attention à ne pas réitérer ce genre de contre-performances, lors de la phase finale du Mondial «Brésil 2014».
Gardiens de but : après Copa Barry, le désert…
N’ayons pas peur des mots. Seul Copa Barry rassure dans les perches des Eléphants. Titulaire à ce poste depuis la retraite de Tizié Jean-Jacques, au lendemain de la Coupe du monde «Allemagne 2006 », le gardien du Sporting club Lokeren (Belgique) sera encore l’ange gardien sur qui tout un peuple s’appuiera pour espérer accéder au second tour. Et nous sortirons une fois encore les chapelets afin qu’il ne se blesse pas, car derrière, c’est véritablement le désert. Aussi bien Sayouba Mandé (Staelbeck-Norvège) qui a donné des sueurs froides pour son premier match que Gbohouo Sylvain (Séwé) ou Cissé Abdul Karim (Africa) n’ont guère le talent et l’expérience d’un Copa Barry. Une bonne fois pour toutes, le staff technique des Eléphants devra hiérarchiser les candidats et les soumettre à un vrai travail de préparation.
Une défense en bois
Kolo Touré et Didier Zokora n’ont plus leurs jambes de vingt ans. Respectivement âgés de trente deux et de trente trois ans, ces deux défenseurs axiaux peinent devant des attaquants vifs. Utilisant de plus en plus la malice, Didier Zokora souffre, lui, devant les grands gabarits (style Bentéké ou Lukaku). Bamba Souleymane (blessé) et Diarrassouba Viera ne donnent toujours pas d’assurance tous risques. Sur les côtés, le rappel de Djakpa Constant (Francfort) devrait apporter de l’activité à gauche. A droite, pour l’instant, Serge Aurier (Toulouse) assure et rassure. Arthur Boka, Tiéné Siaka et Akpa Akpro devront batailler pour retrouver une place de choix dans le cœur de Sabri Lamouchi.
Milieu : Quel rôle attribuer à Yaya Touré ?
Rayonnant en Premier League avec Manchester City, Yaya Touré est (malheureusement) peu à l’aise avec les Eléphants. Ayant les clefs du jeu des Ivoiriens, le grand milieu relayeur (1,91m-79 kg) a du mal à s’imposer comme le leader collectif du groupe. Jeu en losange ou en triangle, tout a été essayé. Sans faire injure à Tioté Cheick, Gosso Gosso, N’Dri Romaric ou encore Serey Dié, Yaya Touré n’est pas accompagné par des artistes tels Samir Nasri, Fernandinho ou encore Silva. Sans mouvement à ses côtés, il peine tout seul à transformer les Eléphants en une équipe séduisante. Et s’il était épaulé par Ya Konan Didier, Seri Jean-Michaël ou encore Bobley Anderson?
Attaque : Gervinho est tout seul
A l’image de tout le groupe de Sabri Lamouchi, l’attaque repose sur les individualités, Gervinho, Drogba ou Kalou. La faute certainement à une très mauvaise relation milieu-attaque. Les dribbles et la percussion de l’attaquant de la Roma ne seront pas toujours suffisants pour sortir la sélection ivoirienne des difficultés. Pareil pour les fulgurances du vieillissant Drogba. Sio Giovanni, Bony Wilfried ou Max Gradel n’apportent toujours pas le brin de folie nécessaire, chaque fois qu’ils entrent en jeu.
Guy-Florentin Yameogo
Gardiens de but : après Copa Barry, le désert…
N’ayons pas peur des mots. Seul Copa Barry rassure dans les perches des Eléphants. Titulaire à ce poste depuis la retraite de Tizié Jean-Jacques, au lendemain de la Coupe du monde «Allemagne 2006 », le gardien du Sporting club Lokeren (Belgique) sera encore l’ange gardien sur qui tout un peuple s’appuiera pour espérer accéder au second tour. Et nous sortirons une fois encore les chapelets afin qu’il ne se blesse pas, car derrière, c’est véritablement le désert. Aussi bien Sayouba Mandé (Staelbeck-Norvège) qui a donné des sueurs froides pour son premier match que Gbohouo Sylvain (Séwé) ou Cissé Abdul Karim (Africa) n’ont guère le talent et l’expérience d’un Copa Barry. Une bonne fois pour toutes, le staff technique des Eléphants devra hiérarchiser les candidats et les soumettre à un vrai travail de préparation.
Une défense en bois
Kolo Touré et Didier Zokora n’ont plus leurs jambes de vingt ans. Respectivement âgés de trente deux et de trente trois ans, ces deux défenseurs axiaux peinent devant des attaquants vifs. Utilisant de plus en plus la malice, Didier Zokora souffre, lui, devant les grands gabarits (style Bentéké ou Lukaku). Bamba Souleymane (blessé) et Diarrassouba Viera ne donnent toujours pas d’assurance tous risques. Sur les côtés, le rappel de Djakpa Constant (Francfort) devrait apporter de l’activité à gauche. A droite, pour l’instant, Serge Aurier (Toulouse) assure et rassure. Arthur Boka, Tiéné Siaka et Akpa Akpro devront batailler pour retrouver une place de choix dans le cœur de Sabri Lamouchi.
Milieu : Quel rôle attribuer à Yaya Touré ?
Rayonnant en Premier League avec Manchester City, Yaya Touré est (malheureusement) peu à l’aise avec les Eléphants. Ayant les clefs du jeu des Ivoiriens, le grand milieu relayeur (1,91m-79 kg) a du mal à s’imposer comme le leader collectif du groupe. Jeu en losange ou en triangle, tout a été essayé. Sans faire injure à Tioté Cheick, Gosso Gosso, N’Dri Romaric ou encore Serey Dié, Yaya Touré n’est pas accompagné par des artistes tels Samir Nasri, Fernandinho ou encore Silva. Sans mouvement à ses côtés, il peine tout seul à transformer les Eléphants en une équipe séduisante. Et s’il était épaulé par Ya Konan Didier, Seri Jean-Michaël ou encore Bobley Anderson?
Attaque : Gervinho est tout seul
A l’image de tout le groupe de Sabri Lamouchi, l’attaque repose sur les individualités, Gervinho, Drogba ou Kalou. La faute certainement à une très mauvaise relation milieu-attaque. Les dribbles et la percussion de l’attaquant de la Roma ne seront pas toujours suffisants pour sortir la sélection ivoirienne des difficultés. Pareil pour les fulgurances du vieillissant Drogba. Sio Giovanni, Bony Wilfried ou Max Gradel n’apportent toujours pas le brin de folie nécessaire, chaque fois qu’ils entrent en jeu.
Guy-Florentin Yameogo