Abidjan, En prélude à la Journée internationale de la femme (JIF), une table ronde autour du thème "Femmes dans l’entreprenariat féminin" été animée vendredi par des femmes entrepreneurs, à Grand-Bassam, en vue d’exhorter leurs consœurs à oser prendre des risques, à avoir l'audace de créer des entreprises pour contribuer au développement et à l'émergence de la Côte d'Ivoire.
"Femmes, osez créer des petites, moyennes et pourquoi pas des grandes entreprises. Il faut que l’entreprenariat des femmes soit le socle de notre pays, le fer de lance de l’émergence de la Côte d’Ivoire", a fait savoir la présidente de la Coalition des femmes leaders de Côte d’Ivoire, Mariam Dao Gabala.
Dans son allocution, Mme Dao Gabala a déploré le fait qu’il n y ait en Côte d’Ivoire que 15% de femmes qui détiennent des entreprises et a invité ses "sœurs" à investir plus, pour atteindre le taux de 50%, avec des entreprises solides et prospères et ce, en sachant rentabiliser le temps en étant persévérantes et courageuses.
Pour sa part, la PDG de la Société ivoirienne de traitement d’anacard e(SITA), Touré Diabaté Massogbê, a fait savoir que les pays développés sont ceux qui ont mis l’accent sur l’entreprenariat féminin parce qu’il est prouvé que les femmes produisent de meilleurs résultats en entreprise.
Aussi, a-t-elle plaidé pour qu’il y ait une ferme volonté politique, un soutien déterminant de la part du gouvernement ivoirien pour créer un environnement sain pour les affaires, qui donne le goût aux femmes de créer des entreprises.
"Nous les femmes, nous demandons que l’Etat nous donne les moyens de transformer la Côte d’Ivoire en un pays émergent. Le Président Alassane Ouattara a fait beaucoup pour les femmes, mais beaucoup reste encore à faire (…). Nous ne voulons laisser aucune femme sur le chemin, nous voulons embarquer toutes les femmes dans le train de l’émergence", a soutenu Mme Touré.
Elle a aussi sollicité plus de moyens financiers pour les femmes afin qu’elles créent de grandes entreprises car "capables de créer des richesses et des emplois par l’entremise de leurs entreprises".
"Quand on a des micro-projets, on a des micro-résultats. En ce qui concerne les femmes, nous sommes aussi capables de mener de grands projets porteurs", a soutenu cette PDG de société qui emploie quelque 800 personnes.
Quant à la présidente ivoirienne du groupe de coopératives dénommé GGCOPROCI, Zamblé Lou Thérèse, elle a partagé son parcourt difficile mais riche d’enseignements qui a fait comprendre que quand bien même elle n’est pas allée à l’école, elle contribue depuis des décennies au développement de son pays par la mise en place de 153 coopératives dont sept au Burkina Faso. Ces coopératives produisent et commercialisent le vivrier en vue de contribuer à l’autonomisation de la femme.
Organisées par le ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, les festivités officielles de la Journée internationale de la Femme se tiennent samedi à Grand-Bassam et s’articulent autour du thème "Les femmes au travail pour les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et l’émergence de la Côte d’Ivoire".
(AIP)
amak/cmas
"Femmes, osez créer des petites, moyennes et pourquoi pas des grandes entreprises. Il faut que l’entreprenariat des femmes soit le socle de notre pays, le fer de lance de l’émergence de la Côte d’Ivoire", a fait savoir la présidente de la Coalition des femmes leaders de Côte d’Ivoire, Mariam Dao Gabala.
Dans son allocution, Mme Dao Gabala a déploré le fait qu’il n y ait en Côte d’Ivoire que 15% de femmes qui détiennent des entreprises et a invité ses "sœurs" à investir plus, pour atteindre le taux de 50%, avec des entreprises solides et prospères et ce, en sachant rentabiliser le temps en étant persévérantes et courageuses.
Pour sa part, la PDG de la Société ivoirienne de traitement d’anacard e(SITA), Touré Diabaté Massogbê, a fait savoir que les pays développés sont ceux qui ont mis l’accent sur l’entreprenariat féminin parce qu’il est prouvé que les femmes produisent de meilleurs résultats en entreprise.
Aussi, a-t-elle plaidé pour qu’il y ait une ferme volonté politique, un soutien déterminant de la part du gouvernement ivoirien pour créer un environnement sain pour les affaires, qui donne le goût aux femmes de créer des entreprises.
"Nous les femmes, nous demandons que l’Etat nous donne les moyens de transformer la Côte d’Ivoire en un pays émergent. Le Président Alassane Ouattara a fait beaucoup pour les femmes, mais beaucoup reste encore à faire (…). Nous ne voulons laisser aucune femme sur le chemin, nous voulons embarquer toutes les femmes dans le train de l’émergence", a soutenu Mme Touré.
Elle a aussi sollicité plus de moyens financiers pour les femmes afin qu’elles créent de grandes entreprises car "capables de créer des richesses et des emplois par l’entremise de leurs entreprises".
"Quand on a des micro-projets, on a des micro-résultats. En ce qui concerne les femmes, nous sommes aussi capables de mener de grands projets porteurs", a soutenu cette PDG de société qui emploie quelque 800 personnes.
Quant à la présidente ivoirienne du groupe de coopératives dénommé GGCOPROCI, Zamblé Lou Thérèse, elle a partagé son parcourt difficile mais riche d’enseignements qui a fait comprendre que quand bien même elle n’est pas allée à l’école, elle contribue depuis des décennies au développement de son pays par la mise en place de 153 coopératives dont sept au Burkina Faso. Ces coopératives produisent et commercialisent le vivrier en vue de contribuer à l’autonomisation de la femme.
Organisées par le ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, les festivités officielles de la Journée internationale de la Femme se tiennent samedi à Grand-Bassam et s’articulent autour du thème "Les femmes au travail pour les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et l’émergence de la Côte d’Ivoire".
(AIP)
amak/cmas