« Genre, outil d’analyse et de programmation », tel est le thème qui a été abordé récemment au cours d’un séminaire organisé par la Chaire Unesco. L’objectif de cette formation était d’amener toutes les composantes de la société civile à connaitre l’approche genre et son utilité dans le développement social. La coordinatrice , Yao Euphrasie, Titulaire de la Chaire a, durant trois jours, expliqué aux participants l’indispensable nécessité de changer la façon de résoudre les problèmes récurrents qui se posent à la société. Et pour aboutir à la solution, il faut accepter de sortir des habitudes, surtout quand elles s’avèrent insuffisantes pour la trouver. Ainsi, les participants ont eu droit à plusieurs exercices pratiques notamment le premier module, le carré, qui consistait à joindre les neuf (9) points sans lever la main. Pour Mme Rose Koffi-Névry, l’animatrice de ce séminaire, « ce modèle, bien que construit avec quatre traits ne reflète pas la solution. Alors, il faut sortir du carré imaginaire pour trouver cette solution. Et pour y arriver, il faut observer, évaluer et agir, car une personne leader doit sortir du carré dans son approche des problèmes en se débarrassant des croyances dépassées et en s’inscrivant dans les perspectives porteuses d’espoir ». Le deuxième module qui avait trait au genre, est une approche ou un accroissement du pouvoir de décision qui vise à renforcer le pouvoir de décision des femmes- ou des hommes, dans certains cas afin d’accroitre l’efficacité des opérations de développement. Il s’agit là de minimiser les obstacles à la participation des femmes ou des hommes discriminés à tous les espaces de la vie économique, sociale et politique. « Notions et outils de base pour une analyse genre », qui était le dernier module a permis aux participants de se familiariser au cadre d’analyse, un canevas qui présente les différences.
Cet outil de base permet également, selon Mme Névry « d’examiner une situation donnée ou le fonctionnement d’une société, en vue de relever les inégalités entre les femmes et les hommes ». S’agissant des indicateurs du genre, elle a indiqué que « ceux-ci mesurent les écarts de disparités entre la situation respective des femmes et des hommes. Ils doivent aussi être désagrégés par sexe et par données sexo- spécifiques ». Au terme de ces trois jours de formation, la Titulaire de la Chaire, Yao Euphrasie a animé une conférence de presse pratique pour instruire les participants sur la notion du genre qui selon elle « est mal perçue dans notre système de développement et dans nos sociétés, tant en Côte d’Ivoire, qu’en Afrique et dans certains pays du monde. Il faut transcender les inégalités sociales et surtout se départir du facteur blocage ». Des diplômes de participation ont été délivrés aux apprenants pour leur assiduité.
Yann Dominique N’guessan
Cet outil de base permet également, selon Mme Névry « d’examiner une situation donnée ou le fonctionnement d’une société, en vue de relever les inégalités entre les femmes et les hommes ». S’agissant des indicateurs du genre, elle a indiqué que « ceux-ci mesurent les écarts de disparités entre la situation respective des femmes et des hommes. Ils doivent aussi être désagrégés par sexe et par données sexo- spécifiques ». Au terme de ces trois jours de formation, la Titulaire de la Chaire, Yao Euphrasie a animé une conférence de presse pratique pour instruire les participants sur la notion du genre qui selon elle « est mal perçue dans notre système de développement et dans nos sociétés, tant en Côte d’Ivoire, qu’en Afrique et dans certains pays du monde. Il faut transcender les inégalités sociales et surtout se départir du facteur blocage ». Des diplômes de participation ont été délivrés aux apprenants pour leur assiduité.
Yann Dominique N’guessan
