Le Centre de prévention et d'assistance aux victimes des violences sexuelles (PAVIOS), basé dans la commune d'Attécoubé à l'Ouest d'Abidjan, a recensé 90 cas de viols dont 81 cas ont été perpétrés contre des filles mineures âgées de 4 à 16 ans.
Selon Baba Koné, assistant social dans ce Centre, ces statistiques prennent en compte la période de 2008 à 2013 et ne concernent que la seule commune d'Attécoubé.
"Les cas référés au Centre PAVIOS ont été en hausse après la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011", a souligné, samedi, M. Koné dans un entretien à APA en marge d'une conférence organisée à l'Université Nangui Abrogoua d'Abidjan par l'Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d'Ivoire (AEEMCI) autour du thème "l'élimination des violences faites aux femmes: une responsabilité collective".
"Sur les 90 cas recensés, 81 cas ont été perpétrés contre des filles mineures âgées de 4 à 16 ans. Les auteurs de 20 cas ont été condamnés", a indiqué M. Koné en déplorant "l'interférence" des hommes "religieux" dans le processus judiciaire de ces forfaits.
"Les obstacles que nous rencontrons sont liés au refus d'aller jusqu'au bout dans le processus lorsque l'auteur d'un cas de viol est saisi. Les hommes religieux font souvent la pression sur les familles afin de retirer leur plainte", a expliqué Baba Koné.
"Si les circonstances du viol sont liées à une situation financière précaire, nous proposons des activités génératrices de revenus (AGR) soit à la victime, soit au parent de la victime que nous finançons grâce à nos partenaires techniques et financiers comme le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD)", a-t-il poursuivi.
Le Centre PAVIOS d'Attécoubé, (service public) qui s'occupe de la prise en charge médicale, psychologique, judiciaire, sécuritaire et économique des victimes de violences sexuelles, a été mis en place en 2008 par les autorités ivoiriennes. Des Centres similaires devraient ouvrir sur l'ensemble du territoire national à partir de l'expérience de ce "Centre pilote".
Se prononçant sur "l'élimination des violences faites aux femmes: une responsabilité collective", l'Imam Moda Kassé, Mme Zeinab Touré de le Fondation Djigui et Baba Koné du Centre PAVIOS, ont tour à tour fait l'Etat des lieux de cette situation.
Pour l'Imam Moda Kassé, qui a relevé une nuance entre "violence" et "persécution", l'Islam accorde un "soin" particulier à la femme avec le "chapitre 4 du Saint Coran spécialement dédié à la femme".
Auparavant, la Vice-amirate (Vice-Présidente nationale) de l'AEEMCI, Affibé Woria Amichia en sa qualité de Présidente du comité d'organisation et l'Amir (Président national), El Hadj Mamadou Gnénéfoli Ouattara ont exprimé leur gratitude aux participants et à la marraine de cette activité, Mme Hortense Euphrasie Yao, titulaire de la Chaire UNESCO.
Des poèmes et des prestations théâtrales traitant des sujets à l'honneur et à la gloire de la femme ont agrémenté la cérémonie.
A l'instar des autres pays du monde, la Côte d'Ivoire a célébré, samedi, la journée internationale de la femme autour du thème: "les femmes au travail pour les objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et l'émergence de la Côte d'Ivoire".
Les festivités officielles ont eu lieu à Grand-Bassam, la première capitale politique et administrative du pays, en présence de la Première dame Dominique Ouattara et du Premier ministre Daniel Kablan Duncan.
LS/APA
Selon Baba Koné, assistant social dans ce Centre, ces statistiques prennent en compte la période de 2008 à 2013 et ne concernent que la seule commune d'Attécoubé.
"Les cas référés au Centre PAVIOS ont été en hausse après la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011", a souligné, samedi, M. Koné dans un entretien à APA en marge d'une conférence organisée à l'Université Nangui Abrogoua d'Abidjan par l'Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d'Ivoire (AEEMCI) autour du thème "l'élimination des violences faites aux femmes: une responsabilité collective".
"Sur les 90 cas recensés, 81 cas ont été perpétrés contre des filles mineures âgées de 4 à 16 ans. Les auteurs de 20 cas ont été condamnés", a indiqué M. Koné en déplorant "l'interférence" des hommes "religieux" dans le processus judiciaire de ces forfaits.
"Les obstacles que nous rencontrons sont liés au refus d'aller jusqu'au bout dans le processus lorsque l'auteur d'un cas de viol est saisi. Les hommes religieux font souvent la pression sur les familles afin de retirer leur plainte", a expliqué Baba Koné.
"Si les circonstances du viol sont liées à une situation financière précaire, nous proposons des activités génératrices de revenus (AGR) soit à la victime, soit au parent de la victime que nous finançons grâce à nos partenaires techniques et financiers comme le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD)", a-t-il poursuivi.
Le Centre PAVIOS d'Attécoubé, (service public) qui s'occupe de la prise en charge médicale, psychologique, judiciaire, sécuritaire et économique des victimes de violences sexuelles, a été mis en place en 2008 par les autorités ivoiriennes. Des Centres similaires devraient ouvrir sur l'ensemble du territoire national à partir de l'expérience de ce "Centre pilote".
Se prononçant sur "l'élimination des violences faites aux femmes: une responsabilité collective", l'Imam Moda Kassé, Mme Zeinab Touré de le Fondation Djigui et Baba Koné du Centre PAVIOS, ont tour à tour fait l'Etat des lieux de cette situation.
Pour l'Imam Moda Kassé, qui a relevé une nuance entre "violence" et "persécution", l'Islam accorde un "soin" particulier à la femme avec le "chapitre 4 du Saint Coran spécialement dédié à la femme".
Auparavant, la Vice-amirate (Vice-Présidente nationale) de l'AEEMCI, Affibé Woria Amichia en sa qualité de Présidente du comité d'organisation et l'Amir (Président national), El Hadj Mamadou Gnénéfoli Ouattara ont exprimé leur gratitude aux participants et à la marraine de cette activité, Mme Hortense Euphrasie Yao, titulaire de la Chaire UNESCO.
Des poèmes et des prestations théâtrales traitant des sujets à l'honneur et à la gloire de la femme ont agrémenté la cérémonie.
A l'instar des autres pays du monde, la Côte d'Ivoire a célébré, samedi, la journée internationale de la femme autour du thème: "les femmes au travail pour les objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et l'émergence de la Côte d'Ivoire".
Les festivités officielles ont eu lieu à Grand-Bassam, la première capitale politique et administrative du pays, en présence de la Première dame Dominique Ouattara et du Premier ministre Daniel Kablan Duncan.
LS/APA